Karine habite Rouen et travaille à Paris. Son emploi d'assistante sociale ne lui permet pas de télétravailler, mais la grève à la SNCF impacte son quotidien en raison du manque de trains.
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00:00 Karine est une ancienne parisienne.
00:02 Trois fois par semaine, elle emprunte la ligne roue en Paris pour se rendre sur son lieu de travail.
00:07 Mais depuis le début de la grève, rentrer chez elle est devenu un vrai casse-tête.
00:11 "Ca a été assez compliqué en sachant qu'on avait trois trains le matin, trois trains le soir au retour de Paris.
00:19 Et les trains étaient pleins, sans parler des métros qui étaient tout aussi pleins.
00:25 Donc c'est vrai que c'est fatigant, c'est angoissant, c'est stressant."
00:30 Un stress, amplifié par la peur de voir son train annuler.
00:33 Alors chaque jour, elle s'organise pour être sûre de rentrer.
00:36 "Le dernier train pour Rouen étant à 18h11, toute cette semaine,
00:41 il a fallu s'organiser pour se dire 'voilà, je prends un petit peu de marge et je vais essayer de prendre celui d'avant,
00:46 voir avec son employeur si on peut partir un peu plus tôt pour pouvoir être sûr d'avoir une place."
00:51 Une organisation au jour le jour, d'autant plus compliqué que Karine ne peut que très peu télétravailler.
00:56 "Je suis assistante sociale avec les personnes âgées,
01:00 donc je fais beaucoup de visites à domicile chez les personnes âgées sur Paris.
01:05 Et c'est vrai que du coup le télétravail a ses limites au vu de ma fonction.
01:08 Ca peut parfois arriver qu'on puisse rester dormir à Paris."
01:11 Karine va encore devoir s'armer de patience, les syndicats appellent toujours à une grève reconductible.