Régis Vieceli, secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris, était l’invité de BFMTV ce lundi soir.
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00:00 Jusqu'à quand cette grève du ramassage des poubelles ?
00:02 Il n'y a pas de limite pour l'instant ?
00:03 Il n'y a pas de limite pour l'instant.
00:05 On le disait tout à l'heure, nous on se revoit mercredi matin,
00:09 on va voir si on poursuit ou si on ne poursuit pas.
00:11 En même temps, il n'y a pas que les éboires qui sont en grève,
00:14 dans l'ensemble de la filière.
00:16 Moi, j'ai besoin d'un conducteur, d'une benne.
00:18 Incinérateur ?
00:19 Incinérateur, par exemple, ce n'est pas du tout la mairie de Paris,
00:23 c'est EDF et Suez qui sont dans les incinérateurs et qui font grève.
00:28 Mais celles qui sont collectées en ce moment, elles vont où ?
00:30 On les stocke ? Elles sont brûlées ?
00:32 On les stocke à Romainville, c'est une usine de stockage qui est à Romainville.
00:37 Et quand cette usine est pleine, on envoie des camions à Clés-souilly dans le 77
00:43 pour enfouir les déchets.
00:46 On fait de l'enfouissement ?
00:47 Oui, on fait de l'enfouissement, mais cet enfouissement, il revient.
00:50 Ah oui, c'est de l'enfouissement momentané.
00:53 Voilà, c'est ça. Et ça revient ensuite dans les incinérateurs.
00:56 Je rappelle aussi que les incinérateurs, ils créent des richesses.
01:00 En tout cas, ils produisent du chauffage et de l'électricité.
01:05 Il n'y a aucun risque sanitaire quand même dans l'enfouissement ?
01:08 Je ne suis pas le spécialiste de l'enfouissement.
01:11 Mais vous avez dû vous poser la question, non ?
01:13 Ce n'est pas très écologique.
01:15 On est bien d'accord.
01:16 Oui, d'accord. Je voulais juste savoir si le bon sens devait être démenti.