• l’année dernière
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a estimé qu’Emmanuel Macron n’avait pas pris au sérieux la contestation sur la réforme des retraites : «Le président de la République ne nous a pas pris au sérieux».

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Transcription
00:00 Si on n'était pas descendu dans la rue, le texte serait déjà voté.
00:02 Donc après il fait son chemin, mais on ne peut pas dire que ce soit un chemin,
00:08 ce n'est pas une autoroute.
00:09 C'est chaotique, ça demande, j'ai cru comprendre,
00:13 beaucoup de discussions secrètes entre une partie de la droite et le gouvernement.
00:19 Moi je trouve que c'est grave que sur un texte qui est,
00:24 selon le président de la République, la réforme du quinquennat,
00:27 qui va tout de même impacter des millions de Français,
00:30 on se dit que ça se négocie dans les couloirs, à l'abri des regards.
00:35 C'est ça qui me rend con.
00:36 Est-ce que ça peut déclencher encore plus de colère dans la rue ?
00:39 La colère elle est là.
00:41 C'est pour ça que je crois que le président de la République,
00:44 je suis sûr qu'il ne nous a pas pris au sérieux,
00:46 mais vous avez noté que déjà dans le courrier qu'on lui a envoyé la semaine dernière,
00:51 on parlait de tensions, de risques, de colère massive.
00:57 C'est ce que ne prend pas en compte.
00:59 La colère elle est là.
01:00 La détermination et la colère elle est là.
01:02 [Musique]
01:05 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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