Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 15 mars 2023 avec Philippe Caverivière.
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00:05 L'œil de Philippe Cabrivière
00:07 A 7h55, alors avec une situation un peu particulière ce matin, puisque notre invité Mathilde Panot devait rester pour votre chronique, mais elle n'est pas là.
00:14 Elle est repas là. Alors, on dit tout à nos auditeurs depuis plus de 90 ans.
00:22 Mathilde a loupé la sortie d'autoroute.
00:26 C'est quand même curieux avec un nom pareil de louper le panneau.
00:30 Oui, c'est nul. Mais nous, on n'est pas tombés dans le panneau.
00:35 Alors, moi j'aime bien quand on reçoit Mathilde Panot parce que c'est vrai qu'il y a un suspense, il y a une tension, tu sais pas.
00:41 Tu vois, c'est comme ça me rappelle mes dates Tinder.
00:44 Tu vois, je sais pas si elle va venir. Je l'attends, je l'espère au bout du couloir et puis après, du bon moretti, je viens pas.
00:53 Alors, la dernière fois, elle m'a déjà mis un beau lapin, un lapin de Garenne, 6,4 kg.
00:57 Là, elle me remet un lapin. Alors, j'espère que j'aurai un mâle et une femelle comme ça avec les deux lapins.
01:02 Je ferai un élevage. En plus, ce matin, vous avez vu que je suis douché. Je sens la fleur d'oranger.
01:08 Tout ça, pour rien. Ça me rappelle ma chronique. La dernière fois, j'avais fait face au fauteuil de Mathilde Panot.
01:14 Ça me rappelle quand j'avais fait la chronique face à Jean Descartes, qui avait eu autant de réactions que le fauteuil.
01:20 Alors, hier, on recevait Laurent Berger. La semaine dernière, Frédéric Souillot. Ce matin, on devait recevoir Mathilde.
01:26 Et la semaine dernière, il y avait aussi Philippe Martinez. C'est bien d'avoir des invités de gauche
01:30 parce que ça sort un peu les auditeurs d'RTL de leur zone de confort.
01:33 Et aussi les employés. Ne nous voilons pas la face. À la machine à café de lundi matin, il est assez rare que Pascal Praud et Éric Brunet
01:39 se racontent leur manif du samedi. Je vois rarement mon Pascal en t-shirt Che Guevara chanter Bella Ciao. C'est assez rare.
01:47 En tout cas, Mathilde Panot a souhaité qu'on retransmette en direct la commission mixte paritaire qui va se tenir aujourd'hui.
01:53 Mais Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée, a refusé.
01:56 - Grâce à cette réforme des retraites, on apprend des trucs. Parce que qui connaissait la commission mixte paritaire ?
02:02 Personne ! Personne ! Attention, on va s'en foutre dans 48 heures quand même.
02:07 C'est très gentil de la parlementarité d'elle voulait retransmettre, mais je ne crois pas que ça aurait intéressé des millions de Français.
02:13 On ne se serait pas précipité. Ça reste une réunion avec 7 députés et 7 sénateurs.
02:17 Ce n'est pas non plus la sextape de Beyoncé.
02:19 - Non.
02:20 - A propos de sénateurs, vous avez entendu Bruno Rotaillot, il a dit concernant le vote de jeudi, c'est soit la roulette russe, soit la grosse Bertha.
02:26 Et ce n'est pas très woke de la part de Nono Rotaillot. On ne dit pas la grosse Bertha, on dit la Bertha un peu enveloppée.
02:33 Ou la Bertha qui assume ses rondeurs. Disons que si Bertha était danseuse, on la verrait plus dans un cabaret burlesque au Crazy Horse.
02:39 Parce qu'on pense aux petites Bertha qui nous écoutent.
02:41 - Ah là là. Bon, alors après le Sénat, c'est l'Assemblée qui doit voter le texte.
02:45 Et Elisabeth Borne cherche une majorité pour éviter évidemment le 49-3.
02:48 - C'est d'ailleurs la différence entre notre première ministre, Jean-Luc Lea et Jean-Marc Morandini.
02:52 Il lui faut la majorité dans les deux chambres.
02:55 - Les deux autres, c'est tout.
02:57 - Cette réforme des retraites, c'est la mère des réformes pour notre président.
03:01 Mais toute la gauche, et le RN, et les écolos veulent lui niquer sa mère au président.
03:05 Et ça, ce n'est pas très aimable.
03:07 De son côté, notre Babou Borne drague les députés républicains.
03:10 Et puis, elle n'est plus ministre, première ministre, elle est standardiste téléphone rose.
03:14 *Musique*
03:16 - Tu es député républicain ?
03:18 *Musique*
03:19 - Tu as très envie d'une clause de revoyure ?
03:21 *Musique*
03:23 - Tu veux te faire élargir ton petit dispositif carrière longue ?
03:27 *Musique*
03:28 - Alors vote Babou, au 8-12-12.
03:30 - Pas comme ça, c'est tout de suite plus...
03:32 - On a envie.
03:33 - Au 8-12-12, bien sûr qu'on a envie.
03:34 Alors c'est aujourd'hui que débute la deuxième phase de vote.
03:37 - Ah, les yeux.
03:38 - Les yeux dénigrés pour les Jeux Olympiques 2024 avec notamment des offres à petits prix.
03:42 - Oui, des petits prix.
03:43 Alors, qui dit petits prix, dit petits événements.
03:45 Donc, si vous avez toujours rêvé de voir un 16e de finale de trampoline entre un géorgien et un albanais.
03:50 *Rires*
03:51 - Ou encore le 134e joueur mondial de badminton se faire éliminer lors de son premier match.
03:56 Là, vous allez vous régaler.
03:57 Là, il y a des places.
03:58 - À 500 jours de l'ouverture des Jeux, Emmanuel Macron s'est montré confiant.
04:01 - Oui.
04:02 - À la possibilité de rendre la scène baignable en 2024.
04:05 - Attention, Emmanuel Macron s'engage à rendre la scène baignable.
04:08 Il s'est engagé à ne pas repousser l'âge de la retraite.
04:10 Donc, si j'étais nageur olympique, en plus de mon petit maillot, mon petit bonnet et mes petites lunettes,
04:16 je glisserais dans ma valise une petite boîte d'immodium.
04:18 Mon petit smecta, mieux vaut prévenir que mourir.
04:22 Mais restons optimistes, je vous donne quand même les lieux des épreuves aquatiques pour 2024.
04:27 Donc, il y a le water polo, septicémie, ça sera sous le pont des Arts.
04:30 Pour l'hépatite synchronisée, ça se passera sous le pont de l'Alma.
04:33 Vous êtes prévenus.
04:34 - La grève des éboueurs aura lieu à l'heure conduite jusqu'au 20 mars, jour du printemps.
04:37 - Là, alors là, vous êtes baladés dans les rues, on va arriver à un point où même les rats vont trouver ça dégueulasse.
04:44 T'as des rats qui vont dire à leurs collègues rats, ils vont dire "Jean-Pierre, Christian, moi j'y vais".
04:49 Alors, c'est trop dégueulasse, je rentre à Calcutta, c'est plus possible.
04:53 Puis les rats, c'était les premiers jours.
04:56 Vu les quantités de poubelles, on sera très vite sur du renard ou de l'ours.
04:59 En tout cas, grosse remontada des éboueurs dans le championnat de France des grévistes.
05:04 Ils reviennent à trois points de la SNCF, c'est quand même le PSG, la SNCF.
05:08 La saison est loin d'être terminée.
05:10 Vous avez vu que c'est les transferts, c'est le mercato.
05:12 Paris fait venir des éboueurs du Var.
05:14 Là, c'est l'élite.
05:15 Les gars de Draghignan, c'est chez moi, c'est les Top Gun du détritus.
05:24 On leur paye le transport, le logement, la nourriture pendant une semaine.
05:29 Économiquement, c'est vrai que c'est intelligent.
05:31 Ça met le sac poubelle au prix du sac Hermès.
05:34 C'est con, on aurait dû les faire venir de Fort-de-France ou de Mayotte, ça aurait été plus cher.
05:38 Les éboueurs parisiens vont quand même voir leurs collègues, ils vont dire
05:41 "Les gars, c'est solidaire, vous faites grève avec nous".
05:44 Les gars du sud vont dire "Ah non, là, on bosse".
05:47 "Attends, t'es en opération escargot".
05:49 "Non, non, là, c'est le rythme à Draghignan".
05:51 "Attends, il y a un papier, il y a une coude avant, c'est bon, il est embarqué".
05:55 Ça, c'est Draghignan.
05:56 Oui, mais c'est sympathique de voir les gars de Draghignan, j'aime bien.
05:59 Aujourd'hui, nous fêtons, rappelons-le, les 90 ans d'RTL.
06:02 RTL, la sœur Andrée de la radio.
06:07 Même si nous, on n'est toujours pas amoureux, dans le cul mamie.
06:10 Alors que France Inter n'a que 76 ans.
06:13 Les petits puceaux, ça fait au moins un truc où on est meilleur qu'eux.
06:16 Et on embrasse nos auditeurs.
06:18 Un bisou à Virginie de Metz, puisqu'on est en opération une jonquie pour curry.
06:22 Je pense à tous les guerriers et toutes les guerrières.
06:25 En plus, souffrante, elle habite Metz, la pauvre.
06:27 *Rires*
06:27 [SILENCE]