A Marseille, les compagnies de ferry et de paquebot de croisières sont dans le viseur des associations de protection de l’environnement. Pour cause, il existe la pollution que les marseillais voient … et celle qu'is ne voient plus. Puisque désormais elle se cache dans les fonds de la Méditerranée. Car depuis 2020, une réglementation mondiale limite les émissions de souffre à 0,5 depuis les cheminées des navires. Pour respecter cette obligation, les armateurs ont eu recours à un système précis, qui pour les associations, ne fait que déplacer la pollution de l’air à la mer. Ce sont les « scrubbers », soit des laveurs de cheminées, qui selon Guillaume Picard, membre de Stop Croisière, sont une « catastrophe » pour l’environnement. Cette fausse bonne solution se répercute directement sur la biodiversité marine. Les élus s’emparent alors du sujet, afin de le porter bien au-delà de la ville. Selon Sébastien Barles, « c’est de l’eau acidifiée qui est rejetée dans un milieu fragile ». L’adjoint au maire délégué à la transition écologique souhaite alors « porter le message à l’Organisation Mondiale Maritime, pour qu’elle interdise au plus vite l’utilisation de ces scrubbers ».
Au côté de Stop Croisière, d’autres associations comme Climat 0 Fossile Toulon et Cap au Nord se battent pour l’interdiction de ces laveurs de fumée. La solution serait pour eux d’utiliser des carburants plus respectueux, ou de lever définitivement l’ancre de toutes émissions polluantes.
Au côté de Stop Croisière, d’autres associations comme Climat 0 Fossile Toulon et Cap au Nord se battent pour l’interdiction de ces laveurs de fumée. La solution serait pour eux d’utiliser des carburants plus respectueux, ou de lever définitivement l’ancre de toutes émissions polluantes.
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