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00:00 6h35, le spectre de la crise financière est de retour. D'abord les inquiétudes autour de la faillite de la Silicon Valley Bank aux Etats-Unis
00:07 et maintenant sur notre continent, la chute de la valeur en bourse du crédit suisse.
00:11 L'effet domino a été immédiat. Plusieurs banques européennes ont dévissé hier -10% pour BNP Paribas, -12% pour la Société Générale.
00:19 Baptiste Morin, les banques françaises sont-elles mieux armées aujourd'hui qu'elles ne l'étaient lors de la dernière crise financière en 2008 ?
00:26 Incontestablement, oui, la réglementation bancaire s'est considérablement durcie depuis 2008.
00:32 Les banques européennes ont dû prendre leur disposition pour pouvoir absorber les effets d'un choc à court comme à long terme.
00:38 Plus de fonds propres en cas de prêts non remboursés par exemple, plus de liquidités en cas de vagues de retrait précipité.
00:45 C'est ce qui a fait chuter la Silicon Valley Bank en fin de semaine dernière.
00:49 Frédéric Lacroix est avocat spécialiste du droit bancaire associé du cabinet d'affaires international Clive Furchens.
00:55 La liquidité, c'est un peu l'essence que vous mettez dans le moteur.
00:57 Vous avez beau avoir un gros moteur, si vous n'avez pas d'essence dedans, vous n'avancez plus.
01:00 La banque peut s'arrêter parce que tout simplement elle n'a pas la liquidité pour faire face aux engagements qu'elle a pris et qui peuvent être à très court terme.
01:07 Très concrètement, BNP Paribas et le Crédit Agricole comptent chacune plus de 460 milliards d'euros disponibles immédiatement.
01:15 Et après la crise de 2008, les banques ont aussi dû réduire leur dépendance entre elles, de quoi endiguer en principe le fameux effet domino en cas de crise.
01:24 Baptiste Morin, chef du service économie d'Europe 1.

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