• l’année dernière
Les partis d’opposition n’ont plus que quelques heures pour déposer des motions de censure contre le gouvernement, après le déclenchement de l’article 49.3 sur la réforme des retraites. La Première ministre, Elisabeth Borne, a estimé que le vote de confiance dans le gouvernement serait finalement un vote «pour ou contre la réforme des retraites». Pour Raphaël Stainville, rédacteur en chef de Valeurs Actuelles, ces motions ont peu de chance d’aboutir, notamment à cause de la composition du Parlement et du refus de la gauche et de l’extrême droite de faire front commun. «Elisabeth Borne ne sait que trop que la composition des oppositions rend quasiment impossible l’adoption d’une motion de censure», a-t-il déclaré. 

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Transcription
00:00 Borne, elle dit que cette motion de censure, finalement, c'est le vote pour ou contre la réforme.
00:04 Ça revient au même ?
00:05 Oui, c'est astucieux de présenter les choses comme ça et de voir dans cette motion de censure
00:12 quasiment la validation ou non du vote qui n'a pas eu lieu hier.
00:19 Elle ne sait que trop que la composition des oppositions rend quasiment impossible
00:28 qu'une motion présentée par le Rassemblement puisse être adoptée et votée par les autres oppositions.
00:35 De la même manière que la NUP, si jusqu'à présent elle a reçu, mais de manière presque providentielle,
00:41 le soutien du RN systématiquement lorsqu'il posait une motion de censure,
00:45 ne pourrait pas avoir le vote d'un certain nombre d'autres oppositions.
00:51 Donc aujourd'hui, elle a raison de tirer profit de cette motion de censure
00:59 qui ne passera vraisemblablement pas pour valider le vote.
01:04 Mais personne n'est dupe de la défaite qu'a subie le gouvernement
01:12 à ne pas pouvoir faire voter son texte en Assemblée plénière.
01:15 [Musique]

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