Au 13e jour de grève, plus de 10.000 tonnes de déchets squattent les trottoirs parisiens. Seul 1 agent de la propreté de Paris sur 16 est en grève. Une part infime à première vue, mais en réalité, c'est toute la filière du traitement des déchets qui est impactée, notamment le blocage des sites d'incinération.
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00:00 Les poubelles ont littéralement pris possession des trottoirs.
00:03 Pourtant, le nombre de grévistes au sein des éboueurs est très limité.
00:07 Seul un agent sur 16 est en grève, soit 6% des effectifs.
00:12 La mairie de Paris compte 6900 agents au service de la propreté,
00:16 dont 5000 éboueurs et 700 conducteurs.
00:19 Alors pourquoi reste-t-il autant de déchets dans la rue avec si peu de grévistes ?
00:24 On a des incinérateurs qui sont bloqués,
00:27 et puis des garages des camions aussi qui sont bloqués,
00:29 parfois par des personnes qui ne sont pas du tout des agents de la propreté de la ville de Paris,
00:34 et qui interrompent le service des agents qui, eux,
00:38 nous confirment au quotidien qu'ils ont envie de travailler et de reprendre le boulot.
00:42 Problème, les trois centres d'incinération parisiens où sont acheminés et brûlés les déchets
00:47 sont à l'arrêt depuis plusieurs jours, comme celui d'Ivry-sur-Seine.
00:51 Hier, 95% des employés du site de traitement et tous les chauffeurs des deux garages
00:57 étaient en grève, selon la CGT.
00:59 C'est reboosté en fait. Donc on n'avait jamais eu ce 100% de grévistes, on l'a.
01:03 Nous on veut partir à 60 ans, on veut partir en bonne santé,
01:06 on ne veut pas partir les pieds devant, on ne veut pas mourir au travail.
01:09 Nous ce qu'on demande c'est un retour à l'âge de retraite à 50 ans pour les égouttiers,
01:14 57 ans pour les éboueurs.
01:16 La grève des éboueurs, elle, a été reconduite au moins jusqu'au 20 mars.
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