Retraites: "Cette motion de censure est vouée à l'échec", affirme Agnès Evren (LR)

  • l’année dernière
Agnès Evren, députée européenne Les Républicains, était l'invitée de BFMTV ce samedi matin. 

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00:00 - Agnès Evren, dans les coulisses des Républicains, est-ce que vous avez un scoop ce matin ?
00:03 Est-ce qu'il y aura 30 députés Les Républicains pour voter cette motion de défiance ?
00:06 - Certainement pas. Cette motion, évidemment, elle est vouée à l'échec.
00:10 Il y en aura chez nous 4 ou 5 qui la voteront, alors qu'il en faut une trentaine.
00:14 Et ceux qui la voteront s'opposaient d'ailleurs à la réforme des retraites.
00:18 Et ils la votent pour une simple et bonne raison, c'est qu'ils ont été privés d'un vote
00:22 sur une réforme très emblématique du quinquennat
00:24 et qui va impacter des dizaines de millions de Français.
00:29 Et donc c'est cette frustration qui conduit certains de nos députés à voter cette motion.
00:35 Et il est vrai que ça a été pour nous une véritable surprise
00:39 parce que finalement le président a refusé l'obstacle et a donc préféré ce 49-3.
00:46 - Les Républicains ne l'aident pas.
00:47 - Mais attendez, il faut arrêter de pointer la responsabilité des Républicains.
00:52 - C'est pas complètement nul.
00:53 - Non mais je suis désolée, le problème de fond, et ça le président doit l'assumer,
00:56 c'est qu'aujourd'hui il n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
01:00 Et donc nous, nous avons été plutôt volontaires pour accompagner cette réforme,
01:04 sauf que plutôt que de nous aider, entre guillemets, à soutenir cette réforme,
01:09 on a subi un mépris depuis le début.
01:11 Il faut quand même le rappeler, entre les bras d'honneur dans l'hémicycle,
01:15 on nous disait, on a été traité comme des gamins en fait,
01:17 on nous disait "faites-nous des propositions, on les retiendra".
01:20 Finalement, on se rendait compte qu'on se faisait systématiquement enfumer
01:23 et d'autres jours on nous disait "ah mais si vous n'obéissez pas,
01:26 eh bien vous aurez la menace de la dissolution".

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