Laurent Zameczkowski : «C’est extrêmement angoissant pour les élèves et leurs parents»

  • l’année dernière
Le vice-président de la Peep, Laurent Zameczkowski, était invité sur le plateau de La Matinale week-end, ce dimanche 19 mars, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur le passage des épreuves du bac en période de grève : «C’est extrêmement angoissant pour les élèves et leurs parents».
Transcript
00:00 Évidemment, à quelques heures maintenant des passages des épreuves,
00:04 c'est extrêmement stressant de savoir si on va pouvoir déjà se rendre sur le lieu de l'examen.
00:09 Après, il y a la question de pouvoir accéder au lieu de l'examen
00:12 et après avoir suffisamment de surveillants pour que l'examen puisse se tenir.
00:17 C'est d'autant plus stressant que les élèves sortent d'une crise sanitaire
00:21 qui a déjà quand même pas mal affecté les épreuves du bac depuis plusieurs années maintenant.
00:26 On espérait un retour à la normale et maintenant les troubles sociaux viennent à nouveau affecter le bac.
00:34 C'est extrêmement angoissant pour les élèves.
00:36 De toute façon, ça se rend souvent sur toutes les études.
00:37 On voit à quel point les élèves sont en train de stresser aujourd'hui et bien sûr leurs parents.
00:42 Là, le risque concrètement, c'est une rupture d'égalité des élèves face aux examens qui vont se présenter
00:47 parce que des mouvements, il n'y en aura pas partout.
00:49 Il ne va pas manquer de surveillants dans tous les établissements où les épreuves vont se dérouler.
00:53 C'est cette égalité qu'on est censé pouvoir assurer au moment de l'épreuve du bac qui est menacée aujourd'hui.
01:01 Alors, des situations inégalitaires, elles arrivent toujours.
01:04 Malheureusement, il y a toujours des situations locales qui peuvent venir troubler les épreuves.
01:09 La question se posera surtout en fonction du nombre de situations qui vont se poser
01:14 et du nombre d'élèves qui vont être affectés.
01:16 C'est pour ça aussi que le ministre a fait des annonces en disant que justement,
01:19 il y aura une véritable souplesse pour les élèves qui seront en retard,
01:22 que l'accès aux salles d'examen seront sécurisés
01:28 et qu'il appelle à avoir des renforts pour pouvoir tenir et surveiller les épreuves.
01:35 Donc, on a entendu ça.
01:37 On espère qu'effectivement, il sera capable de mobiliser ses moyens
01:39 pour permettre aux élèves de composer de manière sereine.
01:43 Ensuite...
01:44 Est-ce que vous pensez, pardonnez-moi, qu'il faut reporter ces épreuves ou pas ?
01:49 Non.
01:49 Non, parce qu'aujourd'hui, ces épreuves, et c'est déjà la discussion qu'on a eue l'an dernier,
01:54 ces épreuves sont fondamentales pour les notes prises dans l'emparcoursup.
01:59 C'est-à-dire que ces épreuves de spécialité fonctionnent par rapport à un examen,
02:04 contrairement au reste, qui est sur le contrôle continu.
02:06 Aujourd'hui, ces notes d'examen sont très importantes pour justement accéder au supérieur.
02:13 Et donc, déjà l'an dernier, les élèves du lycée, du conseil national des lycéens,
02:19 avaient demandé à ne pas reporter les épreuves,
02:21 ainsi qu'une partie de la session de parents d'élèves, dont la nôtre.
02:25 Cette année, en plus à la dernière minute,
02:27 vous vous rendez bien compte que de changer tout à la dernière minute,
02:29 ce serait quand même une catastrophe.
02:31 Ce n'est pas tout à fait la même chose de passer un examen que d'être contrôle continu.
02:35 Je veux dire, des élèves aujourd'hui n'ont pas du tout prévu ça
02:37 et vont se retrouver avec des notes en contrôle continu
02:41 si ces épreuves ne peuvent pas tenir, ce qui serait une catastrophe.
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