Le député Renaissance du Val-de-Marne, Mathieu Lefèvre, est revenu sur les motions de censure : «Je crois qu’il faut continuer à faire preuve de responsabilité et je crois surtout qu’il n’y a pas d’alternative, aujourd’hui, à cette réforme».
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00:00 quand on nous dit qu'il n'y a pas de problème budgétaire,
00:02 on ne se rend pas compte qu'il y avait 12 millions de pensions
00:04 à servir en l'an 2000 et qu'il y en a aujourd'hui 20 millions,
00:06 quand la vérité dans le débat public n'est plus qu'une option,
00:09 quand on se dit que l'ensemble de nos voisins européens
00:13 partent à 65, à 67 ans,
00:15 mais que chez nous, il y aurait un microclimat,
00:17 en France, on pourrait continuer à partir à 62 ans,
00:20 on voit bien que le débat démocratique
00:22 n'est pas parti sur de bonnes bases dans cette réforme.
00:25 Donc moi, je crois qu'il faut continuer
00:26 à faire preuve de responsabilité
00:29 et je crois surtout qu'il n'y a pas d'alternative aujourd'hui
00:32 à cette réforme.
00:33 Quelles sont les alternatives qu'on a pu voir dans le débat ?
00:35 On a vu la gauche qui proposait de taxer, taxer et taxer.
00:39 Et on a vu l'extrême droite,
00:40 qui était un passager clandestin du débat public.
00:43 L'extrême droite s'est contentée de absolument rien proposer.
00:46 Donc il y a aujourd'hui un camp de la responsabilité
00:49 qui assume l'impopularité de cette réforme
00:51 et qui assume de le faire
00:52 parce qu'elle veut sauver le modèle social français,
00:54 le modèle de retraite par répartition.
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