«L'Étrangleur de Boston», le nouveau thriller avec Keira Knightley

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Transcript
00:00 - Justement, votre indispensable Yves-Emmanuel Kémoun, vous avez vu cet enchaînement ?
00:03 J'étais sûr, Albert Hallegout on lui dit "ça, ça vous intéresse ?"
00:06 Il dit quasiment oui à tout.
00:08 L'étrangleur de Boston.
00:10 - Oui, on dirait Albert Hallegout.
00:12 - Film visible sur une plateforme, alors la plateforme Disney+,
00:16 mais c'est vraiment un bon film.
00:17 Film disponible depuis vendredi, produit par Ridley Scott
00:19 et porté par l'actrice britannique Keira Knightley.
00:22 Ça vous parle Keira Knightley ?
00:24 - Moi non, mais je veux bien.
00:26 - Moi non, le public la connaît pour son rôle de fiancée du pirate Orlando Bloom.
00:29 - Ah oui, d'accord.
00:31 - Et à Mazan dans le Vaucluse, on la connaît aussi, parce qu'elle s'est mariée là-bas.
00:33 Et j'embrasse Mazan.
00:35 - C'est une bonne info ça.
00:37 - Mais sinon, Keira Knightley joue le rôle d'une journaliste qui a vraiment existé,
00:40 journaliste américaine, et qui a enquêté sur l'affaire de l'étrangleur le plus recherché d'Amérique.
00:45 - Pour certains, cette ville stimulante incarne le chic et la prospérité.
00:51 Ce n'est que récemment qu'elle est devenue dangereuse.
00:55 Cette ville dont il est question, qui incarne le chic et la prospérité, qui est devenue récemment dangereuse,
01:00 ce n'est pas à cause de ses poubelles qui débordent ou de ses rats qui attaquent.
01:03 Non, cette ville, c'est Boston.
01:05 Et c'est Boston au début des années 60, lorsque la population va découvrir que tapis dans l'ombre,
01:10 quelque part, un assassin atteint tranquillement de tuer et de violer.
01:14 Entre juin 1962 et janvier 64, Boston comptera 13 féminicides.
01:19 D'abord des femmes très âgées, ensuite des jeunes femmes,
01:22 toujours tuées dans leur appartement et sans qu'il n'y ait jamais effraction.
01:26 Ce qui signifie qu'on le laissait sans doute rentrer et qu'il se faisait passer pour un réparateur ou un ouvrier.
01:32 Dans un premier temps, appelé le fantôme de Boston, on lui donnera ensuite le surnom de l'étrangleur de Boston.
01:38 Et c'est une journaliste qu'incarne, Cara Knightley, la journaliste Loretta McLoughlin,
01:43 qui sera la première à relier les meurtres entre eux.
01:47 - Trois femmes ont été étranglées ces deux dernières semaines.
01:49 Il y a un point commun entre tous ces meurtres.
01:51 - Il est hors de question que tu couvres un homicide.
01:53 T'es toujours à la rubrique Art de vivre.
01:55 - Alors vous avez compris que la rubrique Art de vivre, dans les années 60, c'est là qu'on reléguait les journalistes femmes.
02:01 Les affaires de police, justice et d'investigation, c'était la chasse gardée des hommes.
02:05 Et c'était aussi ce qui est intéressant dans cette version de l'étrangleur de Boston,
02:09 au-delà de la description du fait divers, c'est comment deux journalistes, Loretta et sa consoeur Jen Cole,
02:14 vont s'accrocher et révéler une série de faits inédits, mettant en cause des versions officielles,
02:20 remettant en cause surtout le travail de la police de Boston,
02:23 qui a pourtant mené l'une des plus grandes enquêtes criminelles jamais menées aux Etats-Unis.
02:27 - Police de Boston, main contre mur.
02:29 - On tenait ce type et on l'a tranquillement relâché.
02:32 - En tout cas, ce sont Loretta et Jen qui révéleront le mode opératoire de l'assassin,
02:37 comment ils signent ces crimes en laissant un bas serré d'un double nœud,
02:41 comme un paquet cadeau, autour du cou de ces victimes.
02:43 Dans le film, il y a aussi la place qu'occupe une journaliste femme dans une rédaction en 1960,
02:48 comment la police les considère quand elle l'enquête,
02:50 et ce que pensent aussi les maris de la détermination de ces journalistes.
02:54 - Qu'est-ce que tu crois pouvoir trouver là-bas ?
02:58 - Ça va serrer tes corps, Loretta.
03:00 - Et ça s'arrêtera en réalité au moment des aveux de l'homme, Albert de Salvo.
03:04 - Ah, j'ai peur !
03:06 - Albert de Salvo qui avouera tous les crimes.
03:09 Il était ouvrier plombier, travail qui lui a permis de s'introduire en confiance chez ses victimes.
03:14 On a quand même aujourd'hui des doutes sur ses aveux.
03:16 On sait qu'il était schizophrène, il avait un dédoublement de la personnalité.
03:20 Le film donne une explication d'ailleurs à la raison pour laquelle de Salvo aurait tout avoué.
03:24 Un énorme contrat d'édition qui aurait mis sa famille financièrement à l'abri pour le reste de ses jours.
03:28 Et ça ne s'est pas fait puisque de Salvo a été assassiné en prison de six coups de couteau.
03:33 On n'a jamais retrouvé son assassin.
03:35 Autre doute, en 2013, une enquête ADN va montrer qu'il n'est lié qu'aux treizièmes et derniers meurtres.
03:41 Alors que qui a commis les douze autres ?
03:43 Je vous le demande, Phil Pendel. Est-ce qu'il y a un assassin ou plusieurs assassins ?
03:47 Eh bien, vous n'aurez pas la réponse avec ce film, mais vous allez découvrir deux journalistes formidables,
03:52 entêtés, malignes, combatives, intelligentes, qui ne se sont jamais contentés des évidences
03:57 d'une enquête policière qui aujourd'hui encore laisse pas mal de points d'interrogation.
04:00 Ça s'appelle "L'étrangleur de Boston" et c'est à voir sur Disney+ la plateforme.
04:07 Il existait déjà un film sur cette affaire, un film de 68 réalisé à peine quatre ans après les faits,
04:11 film de Robert Fletcher avec Tony Curtis dans le rôle d'Albert de Salvo.
04:16 Albert de Salvo qui est également le sujet d'une chanson des Rolling Stones que vous connaissez sans doute,
04:20 "Midnight Rambler", le randonneur de minuit.
04:23 - C'est joyeux ! - On va l'écouter autrement, oui, maintenant, cette chanson.
04:31 "Je colle ma lame juste sous ton cou, baby, et ça va faire mal", ça c'est les Rolling Stones.
04:35 Album "Let it bleed", 1969, qui montre à quel point cette affaire de "L'étrangleur de Boston" a marqué l'opinion publique.
04:40 - Les deux journalistes femmes, elles existaient ? - Oui, elles existent.
04:45 - Ce ne sont pas des personnes cultives ? - Ce ne sont pas des journalistes.
04:47 - Ce n'est pas une réécriture d'aujourd'hui ? - Non, non, non.
04:49 - D'accord. - C'est ça qui est intéressant.
04:51 - Ça vous a intéressé, Florence Estac et Albert Algoud ? Déjà il a eu peur que son nom soit cité.
04:55 - Moi j'avais entendu parler du Boston Crab qui est une prise de catch où vous écartelez votre adversaire.
05:00 Le Boston Crab, mon frère le faisait sur moi, c'était très douloureux.
05:04 - Voilà, allongez-vous Albert, racontez-nous votre enfance, vous avez beaucoup souffert.
05:08 Florence Estac, comment passez-vous après ce que vient dire Albert Algoud ?
05:12 - C'est difficile. - On ne peut pas, on va parler littérature.
05:14 C'est Nuff à la carreau qui est avec nous, Culture Média continue.

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