Elisabeth Borne: "Rejeter ce compromis, ce serait financer nos retraites par la dette et fragiliser dangereusement notre système par répartition"

  • l’année dernière
Visée par une motion de censure, Elisabeth Borne répond aux oppositions.

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00:00 Aujourd'hui, c'est sur votre texte, pas sur le projet du gouvernement, mais bien sur le compromis trouvé par le Parlement, que j'engage ma responsabilité.
00:10 Rejeter ce compromis, ce serait financer nos retraites par la dette et fragiliser dangereusement notre système par répartition.
00:26 Rejeter ce compromis, ce serait priver 1,8 million de retraités modestes d'une augmentation de leur pension dès la rentrée, une augmentation en moyenne de 600 euros par an.
00:39 Rejeter ce compromis, ce serait priver les professions libérales d'une pension majorée de 10% à leur troisième enfant. Je pense notamment aux infirmières libérales.
00:53 Rejeter ce compromis, ce serait continuer à demander à ceux qui ont commencé à travailler avant 16 ans de continuer 45 années pour toucher une retraite à taux plein.
01:04 Rejeter ce compromis, ce serait renoncer à investir 1 milliard d'euros pour prévenir la pénibilité des métiers, notamment pour ceux qui portent des charges lourdes, ont des postures pénibles ou accomplissent des gestes répétitifs.
01:20 Rejeter ce compromis, ce serait renoncer à des mesures qui réduiront d'un tiers les écarts de pension entre les femmes et les hommes.
01:28 Je veux saluer tous les parlementaires qui ont entendu l'appel des Français au travail conjoint et ont participé au-delà des clivages avec le gouvernement, avec la majorité, à bâtir et améliorer cette réforme des retraites.
01:44 (Applaudissements)

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