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Agnès Evren, députée européenne, vice-présidente des Républicains est l’invitée de BFMTV ce mardi. 

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Transcription
00:00 Il était temps qu'il parle. Il a eu un début de quinquennat extrêmement chaotique, Emmanuel Macron.
00:05 Et c'est vrai que là, on a face à nous un gouvernement qui est quand même assez discrédité.
00:09 Et on a vu un silence assourdissant du président.
00:13 Alors que la situation est gravissime.
00:15 Il a laissé la première ministre agir.
00:17 La France insoumise essaie de mettre le chaos dans le pays.
00:20 C'est ça moi qui m'inquiète profondément.
00:22 Parce que vous êtes également dans le déni. Ce qui se passe aujourd'hui est assez gravissime.
00:25 Si je prends l'exemple de ce qui s'est passé hier, ce n'étaient pas des manifestants hier.
00:29 Ce sont des casseurs qui étaient là, qui bloquent tout, qui sont violents.
00:34 Il y a une espèce de rhétorique insurrectionnelle dans ce pays.
00:38 Il y a une rhétorique insurrectionnelle dans ce pays.
00:41 Que vous allez m'interroger.
00:44 Je connais des militants qui ont été arrêtés.
00:46 Ce sont tout sauf des casseurs, des extrémistes que vous voulez.
00:50 Qui mettent le feu aux poubelles hier à Paris.
00:52 Il n'y a pas besoin d'avoir mis le feu aux poubelles pour avoir été mis en garde à vue.
00:55 280 personnes ont été relâchées sans aucune poursuite.
00:59 Je le dis parce qu'elles n'avaient rien fait.
01:01 Mais moi non plus, je ne l'ai pas fait pour ma petite personne.
01:03 Mais vous me provoquez, donc je vous réponds.
01:05 Vous me mentez.
01:07 Parce que vous, vous ne provoquez pas les Français en les empêchant d'aller travailler.
01:09 Je ne vous ai pas interpellé.
01:11 J'ai pas interpellé l'irresponsabilité de ceux de vos députés qui n'ont pas voté pour la censure par exemple.
01:15 Mais moi aussi, ça me met en colère.
01:17 Vous cherchez à mettre le chaos dans le pays.
01:19 Aujourd'hui, il y a une stricte vérité.
01:21 La responsabilité c'est le président.
01:23 J'ai reçu des menaces de mort.
01:25 J'ai reçu des menaces de mort.
01:27 Pour quelle raison ?
01:29 Parce que j'ai osé dire que la motion du groupe Lyot était vouée à l'échec.
01:35 Une demi-heure après cette déclaration, j'ai reçu une menace de mort.
01:39 C'est-à-dire qu'on appelle au meurtre sur la place publique.
01:41 Vous le condamnez ça madame Guetta ?
01:43 Vous croyez que combien de mes collègues ont reçu des menaces de mort depuis ce début de mandat ?
01:47 J'ai apporté la condamnation de la France insoumise.
01:49 Mais évidemment que la violence et les menaces de mort c'est inacceptable en politique.
01:52 Dites-le clairement.
01:54 Ne me donnez pas d'injonction, ne faites pas la morale.
01:56 Vous n'êtes pas là pour ça madame.
01:58 Vous savez combien de députés de mon groupe ont reçu des menaces de mort de l'extrême droite,
02:02 de menaces racistes. Vous savez combien de mon groupe ?
02:04 Louis Boyard.
02:06 Quasiment la moitié.
02:08 Je condamne cette notion de violence et de menace.
02:10 Vous voulez dire que c'est la France insoumise qui vous menace ?
02:12 Est-ce que c'est la France insoumise qui vous menace ?
02:14 C'est la France insoumise qui alimente un discours insurrectionnel.
02:19 Et qui alimente ces violences verbales et physiques.
02:22 On peut voir un ministre qui joue au foot avec un ballon à l'effigie d'un ministre.

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