• l’année dernière
Invité de la Matinale, Thibault de Montbrial s’est exprimé sur les tensions entre policiers et manifestants. Le président du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure estime que «si quelqu'un mourrait, le conflit changerait encore de dimension» et pourrait enflammer la situation. «Mais malheureusement, on est déjà sur une intensité qui augmente», a-t-il ajouté.

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Transcription
00:00 les premières déclarations d'Emmanuel Macron hier...
00:02 - Ni remaniement ni dissolution.
00:04 - ...business as usual, je pense que s'il est dans cette logique,
00:07 tous les gens qui sont passés à l'action depuis jeudi dernier
00:12 vont être dans la leur et à un moment il y aura une confrontation des volontiers,
00:15 sauf que si la France est paralysée et si l'économie française est paralysée,
00:19 parce que je pense que c'est en fait in fine, ce sera le curseur,
00:23 à un moment il y aura des initiatives politiques qui seront indispensables.
00:26 - Une dernière question, vous redoutez un drame ?
00:27 - Oui, c'est tout à fait certain, tout le monde, les gens qui observent ce qui se passe,
00:33 craint soit une agression physique d'un élu,
00:36 soit la mort d'un manifestant ou d'un policier,
00:40 mais ce sont malheureusement l'intensité de ce qui est en train de se passer,
00:43 la haine, on lit, on voit des effigies pendues, des portraits brûlés,
00:49 des appels au meurtre sur les réseaux sociaux,
00:52 la haine en France aujourd'hui est atteinte à un degré quand même inédit,
00:56 et c'est extrêmement préoccupant parce que là par contre,
00:59 si quelqu'un mourait, le conflit changerait encore de dimension,
01:03 ce serait une nouvelle accélération,
01:04 mais malheureusement on est déjà sur une intensité qui augmente.
01:07 [Musique]
01:11 [SILENCE]

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