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Transcription
00:00 Le mot "ambition" au masculin, c'est une qualité,
00:02 et le mot "ambition" au féminin, c'est péjoratif.
00:05 Quand j'allais voir ta mère à l'hôpital,
00:07 tous les jours, elle me disait,
00:09 "Tu verras, Madeleine, un jour, elle sera ministre."
00:12 Je lui disais, "Non, pas ministre, présidente."
00:15 C'est l'histoire de Madeleine,
00:20 une jeune femme qu'on découvre alors qu'elle a tout
00:23 pour avoir un avenir radieux,
00:25 et qui va commettre l'irréparable.
00:28 C'est un peu le Fatum de la tragédie.
00:29 Elle est ramenée à sa condition.
00:31 Ce n'est pas juste une femme qui veut faire de la politique,
00:34 c'est aussi une femme qui,
00:35 de par l'endroit où elle est née,
00:37 va aussi plus se battre.
00:39 Et l'homme qu'elle aime vient d'un milieu, lui, un peu plus aisé,
00:42 déjà dans le serrail politique.
00:43 Antoine, rappelle-moi, qu'est-ce que tu me fais là ?
00:45 On avait dit qu'on était deux, qu'on était ensemble.
00:48 Le drame qui va faire exploser ce couple
00:51 va agir chimiquement différemment chez l'un et chez l'autre.
00:57 C'était de devoir cracher au visage de Benjamin Lavergne.
01:01 À mon avocat, je prends du sursis.
01:02 Jouer quelqu'un qui ment,
01:07 pas parce qu'elle veut accéder au pouvoir pour le pouvoir,
01:10 elle veut accéder au pouvoir pour changer le monde,
01:11 pour changer les choses.
01:12 Sylvain Descoux disait ça, et je trouve ça très intéressant.
01:15 Est-ce que si on apprenait que Greta Thunberg
01:18 avait du sang sur les mains,
01:19 est-ce que ça cause qu'on serait moins noble pour autant ?
01:22 Je trouve ça intéressant par rapport au personnage de Madeleine.
01:25 [Musique]