Demain les Jeux : Théo Curin rencontre Rémi Gaspard, directeur de la performance de la Fédération française de canoë-kayak

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00:00 Salut à tous, c'est Théo Curain. Comme chaque semaine, je vous fais découvrir les coulisses des jeux de Paris 2024.
00:05 Et aujourd'hui, on va parler canoë et kayak.
00:07 Bonjour Rémi.
00:15 Bonjour Théo.
00:15 Ça va ?
00:16 Ça va et toi ?
00:16 Ça va, ça va.
00:17 Alors Rémi, toi tu es le directeur de la performance à la Fédération Française de Canoë et Kayak.
00:24 Est-ce que tu peux déjà nous dire où on est exactement ?
00:27 Parce que c'est hyper impressionnant tout ce qui se passe autour de nous.
00:29 Ici, on est à Versuremarne. On est sur le centre olympique et paralympique,
00:35 là où il y aura les épreuves d'aviron et de canoë et kayak pendant les Jeux.
00:40 Et actuellement, là on voit qu'il y a pas mal de gens qui s'entraînent, etc.
00:44 C'est une surface qui est déjà utilisée depuis plusieurs années ?
00:47 Complètement. C'est notre centre d'entraînement depuis 2019.
00:50 En fait, il y a eu l'inauguration du centre à l'été 2019.
00:55 Et depuis, on a localisé notre centre de préparation olympique et paralympique ici.
01:00 Donc, on peut retrouver quelles disciplines ici sur la surface ?
01:03 Ici, ce qu'on retrouve et ce qu'on a derrière nous, c'est le plan d'eau, c'est la régate.
01:07 Donc, ce sont les épreuves d'aviron et de canoë et kayak.
01:09 Donc, dans le canoë et kayak, c'est deux de nos disciplines, le sprint et le paracanoë.
01:13 D'accord.
01:13 Donc, c'est là juste derrière.
01:15 C'est un plan d'eau qui fait à peu près 2 km parce que l'aviron est sur 2000 mètres.
01:18 Et nous, en sprint, on est sur des distances de 1500 et 200 mètres.
01:23 Et les paracanoë sont sur les distances de 200 mètres.
01:26 D'accord.
01:27 Nous, on a la particularité en saison internationale d'être sur 9 couloirs, 8 quand on sera au moment des Jeux.
01:33 Et ce qu'on voit derrière nous, c'est vraiment l'ensemble des couloirs, les pontons qui permettent d'y aller.
01:39 Et juste en face de nous, la tour d'arrivée, là où on va avoir les petits chronos
01:44 et espérer que ceux des Français soient devant ceux des concurrents internationaux.
01:48 Justement, en 2024, ce site va être bondé de monde, on l'espère.
01:54 Comment ça va se passer ?
01:54 Est-ce qu'il y a des choses qui vont changer concrètement ici ou on va rester sur le même format ?
01:58 Le format lui-même sur l'eau, il reste similaire.
02:02 Ce qui va changer, c'est qu'il y aura tout l'habillage Paris 2024 avec les stades, les tribunes, je veux dire.
02:09 Et donc, en fait, finalement, tout va changer parce qu'il y aura un habillage, il y aura une ambiance.
02:14 Et donc, pour l'ensemble des entraîneurs, des athlètes, ça sera quelque chose de grandiose et forcément complètement différent.
02:21 Justement, en termes de spectateurs, on va pouvoir accueillir combien de personnes ici ?
02:25 Il me semble que la jauge sur la partie sprint, elle est à 30 000 spectateurs et sur la partie slalom, elle est à 20 000 spectateurs.
02:32 Donc pour nous, c'est quoi qu'il arrive grandiose, on n'a pas l'habitude d'avoir des événements.
02:38 Et c'est la magie aussi des Jeux Olympiques, c'est qu'il y aura un fort public
02:42 et il va falloir, ça fait partie du plan de préparation, s'habituer à naviguer et à mettre la perf' devant beaucoup de monde.
02:49 Et à côté des Jeux, avant que les Jeux arrivent, il y a des gens qui viennent s'entraîner ici pour les différentes disciplines.
02:55 Mais ils vont faire quoi, tous ces gens-là pendant les Jeux ?
02:58 Est-ce qu'ils vont être un peu virés pendant quelques semaines ou vous allez réussir à être un peu en colocation quelque part ?
03:04 Il y a tout un programme, on va dire, de colocation avec Paris 2024.
03:07 Donc le COJO va préempter le site, donc il viendra vraiment l'organisateur du site.
03:12 Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que dès le début 2024, ils vont commencer à prendre, justement pour mettre les tribunes, l'habillage et tout.
03:20 Et normalement, on devrait avoir accès à notre site d'entraînement.
03:23 Donc ici pour le sprint et le para-canoe, et de l'autre côté du bâtiment pour le slalom jusqu'en juillet 2024.
03:31 Donc on va pouvoir rester ici tranquillement, s'entraîner, continuer à être à la maison.
03:36 Et il y aura juste une période entre la mi-juillet et l'ouverture des Jeux où là, on devra s'entraîner ailleurs.
03:42 Est-ce qu'il y a beaucoup de Français et de Françaises athlètes qui s'entraînent ici déjà à l'année pour préparer les Jeux ?
03:49 On a une bonne partie du Collectif France qui s'entraîne ici au quotidien.
03:54 Après, il faut savoir que nous, dans notre système, on est aussi présent dans les territoires.
03:58 Donc par exemple, sur le slalom, on a trois pôles d'entraînement.
04:01 Celui de Versure-Marne, celui de Pau dans le sud et celui de Saison-Sévigné près de Rennes.
04:07 Et donc nos athlètes sont de ces différentes structures.
04:11 Et ensuite, la politique qu'on a, c'est qu'on ne cantonne pas nos athlètes à une structure.
04:17 C'est pour ça la notion de collectif. C'est-à-dire que les athlètes bougent beaucoup.
04:21 Et même ceux qui n'habitent pas ici, sont ici régulièrement parce qu'il y a la spécificité
04:26 de pouvoir avoir le bassin des Jeux sur notre site d'entraînement
04:30 et donc de pouvoir le pratiquer le plus possible.
04:33 C'est clair, c'est une chance pour les athlètes de pouvoir s'entraîner sur le bassin
04:37 où ils vont pouvoir, je l'espère, performer pendant les Jeux.
04:40 Est-ce que justement, vous ouvrez le bassin aux nations étrangères
04:43 ou ça reste un peu booké que pour les Français ?
04:46 Il n'y a pas d'exclusivité pour les Français.
04:48 Nous, le fait d'être à la maison, on a toujours un temps d'avance sur les bookings.
04:52 Donc on est sûr de pouvoir s'entraîner autant que besoin.
04:56 Après, c'est un site ouvert pour les délégations étrangères.
05:00 En fait, le site est ouvert. Ils peuvent réserver leur créneau d'eau.
05:04 De toute façon, c'est un élément clé pour Paris 2024 et pour la FIC.
05:09 C'est qu'il y a une équité pour l'ensemble des compétiteurs.
05:13 Donc, il y a un accès qui est possible.
05:16 D'ailleurs, l'accès n'est pas uniquement pour les sportifs.
05:18 Ce qui est important ici, c'est que l'accès est aussi pour le grand public.
05:22 C'est ce qu'on essaie de marier.
05:23 C'est important pour un stade d'eau vive comme celui-là ou un plan d'eau.
05:27 On peut aller de la découverte à la formation de cadre
05:32 jusqu'à la compétition de niveau national et les Jeux, donc le niveau international.
05:36 Et à un peu moins de 500 jours des Jeux olympiques,
05:40 on sait un petit peu quel nombre on aura d'athlètes engagés
05:46 sur le paracanoé, sur le sprint et sur le slalom ?
05:49 On connaît le nombre de quotas qu'on a, le nombre d'épreuves.
05:52 Il y a 6 épreuves en slalom, 10 en sprint, 10 en paracanoé.
05:56 Et souvent, la délégation française pour le canoé-kayak est autour d'une vingtaine d'athlètes.
06:01 En fait, ça va dépendre du nombre de quotas qu'on arrive à ouvrir.
06:04 Et ces quotas, ils sont allés chercher sur cette année 2023.
06:07 Ce qu'on espère, c'est de pouvoir revenir avec des médailles.
06:11 Je ne vais pas dire de chiffres, mais on est attendu et nous aussi, on l'attend.
06:15 On a vraiment envie de contribuer au rang de la France sur ces Jeux olympiques et paralympiques.
06:22 Et donc, oui, on est vraiment à la recherche de médailles.
06:24 En tout cas, merci beaucoup d'avoir répondu à toutes nos questions.
06:27 Et puis, rendez-vous en 2024, ici alors.
06:30 Eh oui, à bientôt. Merci Théo.
06:32 Merci pour l'accueil.
06:33 [Musique]
06:39 !

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