Isabelle Rome : "La société demeure trop violente à l'égard des femmes"

  • l’année dernière
Avec Isabelle Rome, Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances
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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-03-24##

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Transcript
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:05 Et l'invité ce matin, Isabelle Romme, ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances.
00:11 Bonjour Isabelle Romme. Bonjour Patrick Roger.
00:14 Les femmes et les retraites, l'un des sujets du moment qui vient s'ajouter à la préoccupation toujours grandissante autour des violences faites aux femmes.
00:20 Il y a déjà eu une trentaine de femmes qui ont été tuées par leur conjoint depuis le début d'année.
00:25 Quelle solution face à ces violences conjugales ? C'est ce que nous allons voir avec vous.
00:29 Avant d'en venir à votre combat pour lutter contre ces violences et pour la parité,
00:33 comment est-ce que vous réagissez à ces situations de manifestation contre la réforme des retraites qui dégénèrent ?
00:39 Deux choses. Oui, bien sûr, il faut pouvoir entendre.
00:46 Et puis le droit de manifester doit être respecté.
00:49 Le droit d'exprimer sans désaccord également.
00:53 Mais non aux violences, non aux dégradations.
00:57 Cela est inacceptable.
00:59 Et là, ça va trop loin, vous trouvez ?
01:02 Quand on voit des dégradations comme on a pu le voir,
01:06 et quand on voit aussi les violences commises même à l'égard de certaines forces de l'ordre,
01:12 tout cela est inacceptable, évidemment.
01:14 Isabelle Romme, est-ce que les femmes ont été oubliées dans cette réforme ?
01:17 Parce qu'elles touchent déjà aujourd'hui en moyenne des pensions de 40% inférieures aux hommes.
01:21 Les femmes ne sont pas du tout les oubliées.
01:24 Simplement, cette réforme a été nécessaire pour sauver notre système de répartition.
01:31 Et en fait, cette réforme ne peut pas corriger les inégalités dont les femmes sont victimes,
01:39 en quelque sorte, tout au long de leur carrière.
01:42 Les carrières sont parfois incomplètes.
01:45 Elles exercent aussi des métiers souvent moins rémunérateurs que les hommes.
01:50 Donc en fait, l'enjeu, en tout cas notamment pour une ministre de l'égalité telle que je suis,
01:57 c'est déjà d'essayer de réparer, de faire tout pour réparer les inégalités tout au long de la vie,
02:04 pour que quand elles partent à la retraite, les femmes puissent partir avec les mêmes pensions que les hommes.
02:10 Et c'est ce que nous faisons, et toutes les mesures que nous portons,
02:14 notamment dans le cadre du plan que nous avons annoncé avec la Première ministre le 8 mars,
02:19 un grand nombre de jures permettront de corriger ces inégalités.
02:23 - Alors c'est ça, il y aura du rattrapage, parce que là, quand on voit l'étude d'impact,
02:26 on voit quand même que clairement, les femmes vont même travailler plus que les hommes.
02:33 C'est-à-dire que les femmes nées en 1972, je prends cet exemple,
02:36 elles vont voir leur âge moyen de départ augmenter de 9 fois en moyenne, contre 5 pour les hommes.
02:41 - En moyenne, les femmes partiront toujours, tout de même, plus tôt que les hommes en âge.
02:46 Mais, voilà, pour moi, ce qui est vraiment important, c'est de réduire ces inégalités.
02:51 Et vous savez, par exemple, nous avons pris des mesures pour réduire les inégalités dans la fonction publique.
02:58 L'index qui est mis en place actuellement dans le privé,
03:02 qui permet de mesurer, de corriger les inégalités dans les entreprises privées,
03:07 eh bien, nous allons le mettre aussi en place dans la fonction publique.
03:11 Nous allons aussi faire en sorte que davantage de jeunes femmes aillent vers des métiers
03:16 qui sont encore trop peu souvent choisis par des jeunes filles,
03:19 les métiers d'ingénieur, par exemple, et qui sont des métiers d'avenir et des métiers rémunérateurs.
03:25 L'enjeu, il est là, aujourd'hui.
03:26 - Et pourquoi elles n'y vont pas, ces femmes, ces filles ?
03:29 Parce que, quand on regarde à l'école, les résultats en fait, en maths, sont plutôt très bons pour les femmes,
03:36 mais ensuite, dans les inscriptions, ça ne suit pas.
03:39 Et ça, c'est...
03:42 - Oui, c'est dans ce sens-là, vraiment, que nous avons à la fois...
03:45 - Mais est-ce que vous pouvez les forcer, si elles n'ont pas envie ?
03:48 - Non, bien sûr, mais là, par exemple, nous avons dans notre plan une mesure très incitative,
03:54 puisqu'en fait, nous allons identifier 10 000 jeunes filles, les identifier,
03:58 et puis ensuite les accompagner en mentorat, les aider financièrement,
04:02 pour qu'elles puissent aller dans les filières de la tech.
04:05 Nous avons aussi entamé un travail avec le ministre de l'Éducation nationale,
04:10 la ministre de l'Enseignement supérieur, pour aussi mieux les orienter,
04:14 parce qu'on a un gros travail aussi à faire en termes d'orientation.
04:17 Et puis, il faut aussi commencer tôt, lutter contre certains stéréotypes,
04:22 pour faire en sorte que même les petites filles, déjà, puissent se projeter vers des métiers différents.
04:28 Je pense qu'il faut vraiment ouvrir, en fait, le possible,
04:32 le plus largement possible, justement, pour les filles comme pour les garçons.
04:36 - Et c'est quoi, si elles n'y vont pas ? C'est quoi ? C'est un problème, en fait, de confiance, peut-être, en elle-même ?
04:40 - Alors, il y a un problème. Il peut y avoir un problème de confiance.
04:45 Moi, je rencontre depuis très longtemps des jeunes filles, des femmes, etc.,
04:49 puis moi-même, j'ai un parcours, et c'est vrai que les femmes souffrent souvent d'insentiments,
04:56 d'illégitimité, s'auto-censurent, se disent "ce n'est pas pour moi",
05:00 et il faut vraiment les encourager. Et c'est pourquoi nous développons aussi beaucoup le système du mentorat,
05:06 parce que c'est important, vous voyez, d'avoir quelqu'un qui vous dit "mais si, tu peux réussir, tu peux y aller".
05:10 Et nous allons aussi développer, par exemple, une plateforme pour des femmes qui veulent créer une entreprise,
05:16 une entrepreneuse, une mentor ou un mentor, pour aussi les mentorer pendant un an ou deux ans,
05:22 gratuitement, en ligne, justement, pour qu'elles aient confiance.
05:25 Oui, il faut que les femmes aient confiance en elles.
05:28 Isabelle Romm, venons-en aussi aux violences conjugales.
05:31 Une femme normalienne a été tuée il y a quelques jours, de coups de couteau,
05:36 de coups de couteau, par son ex-mari, lui aussi normalien.
05:39 Est-ce qu'il veut dire que c'est dans toutes les couches de la population qu'il y a effectivement ces violences conjugales ?
05:47 Oui, moi je suis extrêmement triste, et chaque fois qu'une femme est tuée,
05:54 je suis vraiment... enfin, ça me rend malade.
05:58 Et donc c'est vraiment l'objet de mon combat.
06:01 Mais comme vous le rappelez, on voit bien que personne n'est épargné.
06:05 Je pense qu'il faut dire deux choses, c'est que la société demeure trop violente à l'égard des femmes,
06:13 et je pense qu'il faut oser le dire, parce que vous voyez, 80% des victimes des meurtres au sein du couple sont des femmes,
06:21 plus de 80% des victimes de violences sexuelles sont des femmes,
06:25 oui, notre société demeure trop violente à l'égard des femmes,
06:29 c'est pour ça qu'il faut aussi travailler sur la prévention, en matière d'éducation,
06:34 apprendre bien sûr l'éducation à la sexualité, ce que nous faisons avec le ministre de l'Éducation nationale,
06:40 mais aussi en matière de prévention, le respect de soi, le respect de l'autre,
06:44 l'apprentissage de la culture du consentement, voilà, il faut considérer l'autre et pas seulement soi-même.
06:50 Moi qui ai vu de nombreux criminels, voilà, ils ne pensent qu'à eux, c'est eux, eux, eux d'abord.
06:57 Eh bien non, il faut accepter l'altérité.
06:59 - Et ça intervient dans des moments de tension, de séparation bien souvent, c'est là où interviennent ces violences conjugales ?
07:05 - Oui, très souvent les violences sont commises dans un contexte de rupture, d'annonce de séparation,
07:10 ou de séparation déjà intervenue.
07:13 - Oui, alors justement, là vous avez fait des annonces, et notamment des pôles spécialisés dans les violences conjugales,
07:19 ou au sein des tribunaux, où en est-on précisément de cette mise en place ?
07:24 - Alors là, donc, deux parlementaires ont été saisis, une députée, une sénatrice,
07:29 qui vont remettre leur rapport à la fin mars, donc très bientôt.
07:35 Émilie Chandler, Dominique Vérien, un pré-rapport avait été remis,
07:39 et d'ores et déjà la première ministre a souhaité que dans le plan que nous avons présenté le 8 mars,
07:44 deux mesures figurent, donc la mise en place de pôles spécialisés dans les tribunaux,
07:49 et la création d'une ordonnance de protection immédiate dans les 24 heures.
07:55 Et donc, dès que le rapport sera rendu, nous allons travailler bien sûr avec le garde des Sceaux,
08:03 pour faire en sorte que ces pôles spécialisés se mettent en place.
08:07 En fait, ce qu'il faut garantir, c'est deux choses. C'est une formation vraiment top,
08:14 j'allais dire des magistrats qui auront à traiter de ces affaires, parce que...
08:18 - Qui seront spécialisés ?
08:19 - Voilà, donc en fait particulièrement formés, voilà.
08:22 Et puis aussi, une organisation au sein du tribunal pour éviter les contrariétés de décision,
08:30 par exemple, entre un juge aux affaires familiales, un juge correctionnel, un juge des enfants.
08:34 Il faut qu'il y ait une cohérence parfaite.
08:36 - Alors, il ne pouvait pas y avoir une juridiction spécialisée ?
08:39 - Alors, ce n'est pas le choix...
08:42 - C'est ce qui s'est fait un peu en Espagne.
08:43 - Mais si vous voulez, c'est vrai qu'on parle beaucoup de l'Espagne,
08:46 mais qui n'a pas du tout le même système ni d'organisation politique,
08:51 ni même l'organisation du système judiciaire.
08:53 Donc en fait, la transposition n'est pas vraiment facile.
08:57 Ils n'ont pas non plus le même système pénal,
09:00 puisque nous, on a quand même une réponse pénale très proactive, je veux dire, en la matière.
09:06 Donc, c'est pour ça que nous avons choisi d'aller sur plutôt l'organisation interne au sein des tribunaux,
09:14 qu'il faut vraiment améliorer, renforcer en termes de cohésion et surtout de formation.
09:19 - Oui, et puis alors, il y a le pacte Nouveau Départ,
09:21 et il y a cette question qui revient souvent,
09:23 est-ce que c'est vraiment à la femme de quitter le domicile familial ?
09:26 - Alors ça, franchement...
09:27 - Au sein même des magistrats, il y a eu beaucoup de critiques.
09:31 - Je profite de l'opportunité que vous me donnez,
09:34 parce que le pacte Nouveau Départ, je n'ai jamais dit qu'il s'appliquait seulement aux femmes lorsqu'elles veulent partir.
09:40 Le Nouveau Départ, ça veut dire un nouveau départ dans la vie.
09:43 Mais ce pacte, c'est-à-dire ce dispositif qui va permettre d'accompagner matériellement des femmes
09:49 qui décident de s'extraire d'une relation,
09:52 eh bien, il peut s'appliquer que la femme parte du domicile ou souhaite y rester
09:58 et demande l'éviction de son conjoint.
10:00 Donc il est applicable aussi si elle reste.
10:02 Mais ce que je veux dire, parce que ça m'agace quand même un petit peu...
10:05 - Bah oui, parce qu'il y a eu des critiques, Frémiau par exemple, que vous connaissez bien...
10:08 - Moi, je suis désolée, mais qu'un ancien magistrat,
10:11 - Magistrat de Douai...
10:13 - Utilise justement ce sujet extrêmement grave des violences conjugales,
10:18 j'allais dire, pour un peu se faire la pub,
10:21 je trouve ça pas à la hauteur.
10:22 Parce qu'en fait, ce que je veux dire, c'est que moi, ce qui m'intéresse,
10:25 c'est uniquement le sort des victimes.
10:28 Et autant le pacte, comme je vous l'ai dit, peut s'appliquer,
10:31 que la femme reste au domicile ou s'en aille,
10:35 il ne faut pas oublier que dans certaines situations,
10:38 elle n'a pas du tout envie de rester, parce qu'elle se sent tellement en danger.
10:41 Elle est dans les foyers d'hébergement d'urgence, ils sont sécurisés,
10:44 elles veulent dissimuler leur adresse, elles n'ont pas envie de rester.
10:47 Donc en fait, il faut trouver la solution la plus adaptée à chaque victime.
10:52 Moi, c'est ma boussole, rien d'autre.
10:54 - Oui, donc avec des solutions qui devraient être pérennes ?
10:59 - Oui, l'essentiel...
11:01 - Parce qu'on est souvent sur des solutions qui sont très ponctuelles,
11:03 qui sont des solutions d'urgence.
11:05 - L'essentiel, c'est de pouvoir bien les accompagner.
11:07 Parce qu'une fois qu'une femme décide de parler, de révéler les faits,
11:11 il ne faut plus la lâcher.
11:12 Donc il faut l'accompagner, il faut lui permettre de retourner à l'emploi,
11:16 de l'aider à se former, à garder ses enfants,
11:20 à être accompagné psychologiquement,
11:22 à lui accorder une allocation si besoin,
11:26 et si besoin, un hébergement d'urgence.
11:28 Mais ce n'est pas du tout conditionné à cela.
11:31 Et puis, cela peut se faire, bien sûr, dans la durée.
11:34 Et pour bien répondre aux besoins,
11:36 c'est pour ça que nous avons décidé, avec la Première Ministre,
11:39 d'expérimenter ce dispositif sur un territoire plus simple, plus généralisé.
11:45 - Oui, c'est ça.
11:46 Et puis, il y a aussi la question des bracelets anti-rapprochement.
11:50 Il y a seulement quelques dizaines de bracelets anti-rapprochement,
11:56 alors qu'il y a beaucoup de situations et de victimes,
11:59 on dit 200 000, 300 000 victimes de violences conjugales.
12:04 Pourquoi il y a du retard ?
12:06 - C'est pareil.
12:08 Lorsque j'entends certains s'exprimer,
12:11 je pense qu'il faudrait qu'ils revoient un petit peu leurs chiffres.
12:14 En fait, il y a les 1000 bracelets anti-rapprochement
12:17 qui avaient été annoncés lors du Grenelle des violences conjugales
12:20 qui sont déployés, qui sont portés par des auteurs,
12:25 comme il y a aussi près de 4000 téléphones grave danger en circulation.
12:29 Donc, je pense que franchement,
12:32 il ne faut pas instrumentaliser ce sujet des violences conjugales.
12:37 Trop grave pour dire n'importe quoi.
12:39 Il est trop grave.
12:40 Et donc, notre attention, elle doit être sur les victimes.
12:43 Et moi, je souhaite vraiment, et c'est ce que je fais d'ailleurs,
12:46 travailler de manière transpartisane.
12:48 Par exemple, la loi sur l'aide universelle d'urgence,
12:53 suite à la proposition de loi de la sénatrice Valérie Léthard,
12:56 elle a été adoptée à l'unanimité.
12:58 Mon amendement porté au nom du gouvernement
13:01 qui permet aussi que cette aide ait la forme d'un don
13:04 et pas seulement d'un prêt, a été aussi adoptée à l'unanimité.
13:07 Donc franchement, sur ce sujet,
13:10 travaillons ensemble et soyons vraiment,
13:14 agissons de manière transpartisane,
13:16 au-delà de tout clivage et au-delà de tout intérêt personnel.
13:19 C'est l'intérêt des victimes que nous devons avoir comme seule ligne de mire.
13:22 - Un dernier mot Isabelle Ramb,
13:24 parce que vous êtes aussi en charge de l'égalité des chances.
13:26 Ça passe aussi par l'école, des actions contre le racisme et l'antisémitisme.
13:30 Vous en êtes en charge avec le ministre de l'éducation, Pape Ndiaye.
13:34 Alors bon, il y a des visites historiques qui sont prévues, etc.
13:38 Mais quand on sait qu'il y a des profs qui aujourd'hui s'auto-censurent
13:42 sur des sujets parce qu'ils ne veulent pas d'histoire,
13:45 comme la Shoah ou les décolonisations.
13:47 Comment faire passer ces idées de lutte contre le racisme ?
13:52 - Je pense que justement, c'est vraiment ce qui est prévu
13:54 dans notre plan national de lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
13:57 Nous avons lancé avec la première ministre le 30 janvier,
14:00 avec 10 ministres qui comprennent 80 mesures,
14:02 et beaucoup justement sur l'éducation.
14:04 Je vais vous donner un tout petit exemple merveilleux.
14:06 J'étais avant-hier au mémorial de la Shoah,
14:10 où une pièce était jouée par une classe de jeunes enfants allophones
14:15 qui est arrivée en France depuis juste quelques mois,
14:17 qui maîtrisait à peine la langue française.
14:20 C'était une classe d'épinettes sous-sénar.
14:23 Et vous savez ce qu'ils jouaient comme pièce ?
14:25 Une pièce à partir du journal Dan Frank.
14:27 Et bien vous voyez, quand vous voyez ces gamins
14:29 qui parlent tout juste la langue française,
14:31 qui se mettent dans la peau d'Anne Frank,
14:34 quelle meilleure empathie, et quel meilleur message d'espoir,
14:38 quel meilleur message de fraternité.
14:40 Et justement aussi...
14:41 - Mais il y a du boulot quand même dans les écoles, vous le savez.
14:43 - Eh bien oui, mais je pense que nous allons le faire,
14:46 et nous le faisons en tout cas, nous prenons à bras le corps.
14:48 - Merci Isabelle Rohm, ministre déléguée en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes,
14:52 de la diversité et de l'égalité.
14:54 Des chances d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.

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