Vivre la mort pour la première fois de sa vie

  • l’année dernière
Kmar, une photographe immigrée de Tunisie, relate l'impact considérable que la disparition de son ami le plus cher a eu sur sa pratique photographique.

Merci à Kmar Douagi d'avoir accepté de partager son aventure artistique.

Retrouvez-la sur Instagram : https://www.instagram.com/kmardouagi/?hl=fr
Transcript
00:00 on n'a jamais vécu la mort, quand on n'a jamais vu la mort, déjà c'est impossible. Là imagine,
00:04 j'étais là genre mais ça veut dire quoi ? Qu'est ce qui se passe ? Mais je pense que aussi quand on
00:08 vit la mort, ça laisse une trace en nous et ça nous permet de mieux vivre je crois. Moi je dis
00:15 toujours c'est la pire chose et en même temps la meilleure chose qui me soit arrivée le fait
00:18 qu'il soit mort, parce que quand il est mort ça m'a détruit mais en même temps ça m'a fait ouvrir
00:22 les yeux sur plein d'autres choses. Quand je suis arrivée c'était ma première gay pride à Berlin
00:25 et j'avais pas arrêté de boire, boire, boire, boire, boire. J'ai fait un putain de... Enfin c'était ouf,
00:30 j'étais pas bien et j'avais besoin de boire pour assimiler ce qui venait de se passer là dans ma vie.