La journaliste Judith Waintraub estime que les médias doivent faire attention à leur sémantique, et cesser de parler des casseurs comme d'un mouvement spontané. Elle affirme qu'il s'agit de groupes organisés, avec de véritables stratégies.
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00:00 - J'ai commencé à enquêter sur le sujet.
00:02 Maintenant, il y a des blaques bleues qui se mettent en bleu de travail
00:05 parce que c'est beaucoup plus difficile à repérer par hélicoptère.
00:09 Il y a des blaques blancs.
00:11 Tout ça montre que nous, médias, on a aussi la responsabilité
00:15 d'arrêter totalement de parler de mouvements spontanés.
00:18 Ces mouvements n'ont rien de spontané.
00:20 Quand on en a parlé, notamment pour Paris et pour les grandes villes
00:24 où des heurts et des troubles se sont produits, on disait "non,
00:28 ce ne sont pas des mouvements spontanés",
00:30 il y a des petits groupes organisés qui agrègent parfois d'autres manifestants
00:36 parce qu'il y a une contagion de la violence.
00:40 Mais au cœur de ce système-là, il y a, comme le disait Sandra,
00:44 une méthode, des manuels, des conseils, y compris des listes d'avocats
00:51 à prévenir en cas d'interpellation, avocats sympathisants de la cause.
00:57 On est face à une nébuleuse organisée contre laquelle la police et la justice,
01:04 mais sans doute on en parlera tant plus tard, semblent assez démunis.
01:09 [Musique]
01:12 [SILENCE]