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Transcription
00:00 Hier, Mathilde Panot, vous étiez présente au blocage de l'incinérateur d'Ivry auprès des grévistes pour vous opposer à la réquisition de l'incinérateur.
00:07 Et là, alors que vous vous adressiez aux journalistes, vous avez tout arrêté pour annoncer au micro, notamment de BFM TV,
00:13 nous ne l'avons pas diffusé par Respect pour la Famille, mais vous annonciez à ce moment-là que le manifestant, vous disiez,
00:18 "j'apprends à l'instant que le manifestant est mort, je l'apprends avec effroi, voilà pourquoi, jusqu'où allons-nous aller ?"
00:24 Est-ce que vous regrettez d'avoir eu ces propos hier et pourquoi les avez-vous eus ?
00:27 Bien sûr que je le regrette, par ailleurs, je pense que ce serait bien d'ailleurs de ne même pas le dire dans cette interview.
00:34 Mais vous auriez pu être en direct, Mathilde Panot, vous étiez au micro depuis plusieurs heures, je me suis simplement confondue.
00:40 Attendez, Madame de Malher, j'essaye de vous expliquer.
00:42 Quand je suis arrivée sur le piquet de grève à ce moment-là pour bloquer le plus gros incinérateur d'Europe,
00:48 c'est une information qu'on m'a donnée et sur lequel, juste après, on est revenus me voir, et je suis allée voir immédiatement les journalistes
00:53 en leur disant "arrêtez tout, l'information n'est pas confirmée".
00:57 Et je ne souhaite en aucun cas, si c'est ça que vous essayez de me faire dire, que ce manifestant soit mort, mais juste à un moment.
01:04 La question qui se pose, alors vous pouvez faire une polémique sur ce que j'ai dit ou ce que je n'aurais pas dit,
01:09 mais la question qui se pose est pourquoi M. Darmanin a choisi de mettre dans un champ, alors qu'il y avait 30 000 manifestants,
01:16 4 000 grenades, pourquoi a-t-il décidé de déployer 3 000 policiers pour protéger un trou dans la terre ?
01:23 C'est à dire absolument rien si ce n'est une vision du monde de l'agro-business.

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