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00:00 président du Medef, on n'a jamais autant vu les syndicats, entendu les syndicats,
00:04 parlé des syndicats que ces deux derniers mois. Enfin je dis les syndicats, pas tous
00:08 les syndicats. Parce que vous c'est le syndicat des entreprises, c'est le
00:12 syndicat des patrons. Vous étiez où ?
00:14 On était dans nos entreprises. Il y a beaucoup de négociations en ce moment sur les salaires,
00:17 parce qu'on parle beaucoup de retraite, mais ce qui intéresse nos salariés c'est
00:21 les salaires. Et puis il y a eu le temps du Parlement, vu le mystérieux débat.
00:25 Ça vous arrangait peut-être qu'on vous entende pas trop, qu'on se souvienne moins, que vous étiez pour cette réforme impopulaire ?
00:29 On est toujours pour cette réforme impopulaire. Elle est difficile, elle est impopulaire, elle est douloureuse.
00:34 Tous les autres pays l'ont fait. Elle est votée et pour nous il est temps de passer à autre chose,
00:39 c'est de trouver d'autres thèmes de négociations, peut-être de changer de méthode,
00:42 de trouver une autre méthode, de plus faire confiance aux partenaires sociaux.
00:46 Entre parenthèses, pendant cette période où vous me dites qu'on n'était pas là,
00:50 on a négocié avec les mêmes syndicats, deux salariés, un accord partage de la valeur,
00:55 qui est un accord important, qui permet au fond d'étendre pour les salariés des PME,
01:00 des moins de 50 salariés, un système, au choix de l'entreprise, de partage de la valeur,
01:06 soit participation, soit intéressement, soit prime, ce qu'il appelle la prime Macron, prime partage de la valeur.
01:11 Donc on a fait notre job de syndicat patronal.