En marge de la dixième journée de mobilisation, des scènes de violence se sont déroulées en marge des cortèges dans certaines grandes villes ce qui inquiète certains manifestants mobilisés.
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00:00 Le gouvernement, pour lui, il faut passer à autre chose, si on l'écoute.
00:03 Mais nous, on n'a pas envie de passer à autre chose.
00:05 Parce que si, alors que vous avez 80% des Français qui sont contre,
00:10 tous les syndicats sont contre, si on ne les écoute pas,
00:12 ça sert à quoi qu'on aille se faire entendre dans la rue ?
00:16 On va laisser la rue à ceux qui cassent ?
00:18 On va laisser la rue, c'est comme ce discours, c'est ça qu'ils veulent ?
00:22 Et c'est ça qui nous inquiète aussi.
00:24 – On sent beaucoup d'inquiétude dans vos mots, y compris dans votre regard.
00:28 C'est la première fois, j'ai l'impression, qu'on ressent autant d'inquiétude
00:31 que vous ressentez autant d'inquiétude sur la radicalisation, peut-être,
00:34 des mouvements post-manifestation, parfois en marge.
00:37 – Oui, on est de plus en plus inquiets, on l'a vu,
00:40 que ce soit à Paris ou en province, les gens, une fois désespérés,
00:44 ils ne vont pas rentrer dans la résignation.
00:45 Le gouvernement attend de la résignation, mais non.
00:48 On est un peuple français qui a une histoire
00:49 et qui veut se battre pour conserver ses droits.
00:52 Donc, voilà, il faut entendre la France du bas.