Génération kalach
Une montée en puissance de la violence
Docu - 71 min
Depuis le début des années 2000, une nouvelle criminalité organisée a vu le jour dans les quartiers sensibles, remplaçant au fil des années le Milieu traditionnel. De nouveaux caïds ont mis la main sur le trafic de stupéfiants, ses tonnes de drogue et ses millions d'euros. Mais cette florissante économie souterraine n'a pas créé que des fortunes illicites, elle s'est accompagnée d'une montée de la violence et de règlements de compte entre bandes rivales. Les affrontements se font désormais à l'arme de guerre. L'utilisation de la Kalachnikov AK-47, de pistolet mitrailleurs Scorpio, de fusils d'assaut M15 se sont banalisés ces dernières années. Cet arsenal est utilisée par la nouvelle génération de voyous, issue des quartiers sensibles, qui a imposé des méthodes radicales tout en affichant une détermination sans faille. Les rafales de Kalach sont devenues la signature, la norme pour régler les problèmes et les jeunes trafiquants tombent sous les balles. Il n'y a bientôt plus une semaine sans qu'on entende parler d'une fusillade, d'une exception liée aux trafic de stupéfiant. En 2019, cinquante jeunes hommes sont morts, ainsi, tués par balles. Aujourd'hui, on meurt de plus en plus jeune, de plus en plus violemment, pour des raisons de plus en plus futiles. Alors qu'auparavant, la criminalité professionnelle, ne sortait les armes qu'en dernier recours. Cette évolution s'est accompagnée d'un abaissement de l'âge des assassins et de leurs victimes. La plupart sortent à peine de l'adolescence. Désormais, de simples guetteurs de seize ans peuvent être mitraillés par un commando issue d'un gang rival, des commandos peuvent cribler de balles des immeubles de cité concurrente pour intimider leurs rivaux au risque de faire une hécatombe. Marseille est l'une des villes les plus touchée par la prolifération des règlements de compte mais, et c'est un phénomène nouveau, Toulouse, Nantes, Clermont-Ferrand, Montpellier, Besançon sont également concernées. Là, où il y a quelques années encore, les fusillades se cantonnaient aux capitales du Milieu - Paris, Lyon et Marseille - elle se déroulent aujourd'hui dans des villes qui ne connaissaient jusqu'alors qu'une délinquance mineure ou de seconde zone. Génération Kalach est écrit et réalisé par Jérôme Pierra. Voilà plus de vingt ans que le journaliste travaille sur le crime organisé et particulièrement sur la mutation qu'il connaît depuis les années 2000 : Fin des voyous "à l'ancienne", prise de pouvoir des nouveaux caïds de banlieue, multiplication des réseaux de revente de drogue, la toile des filières qui ont essaimé sur tout le territoire français, les équipes qui régissent le trafic... Dans ce nouveau documentaire, Jérôme Pierrat va à la rencontre de jeunes trafiquants, des portes-flingues et de leurs victimes. Il fait la radioscopie d'un véritable drive de la drogue, implanté dans une cité de Marseille. Il enquête.
Une montée en puissance de la violence
Docu - 71 min
Depuis le début des années 2000, une nouvelle criminalité organisée a vu le jour dans les quartiers sensibles, remplaçant au fil des années le Milieu traditionnel. De nouveaux caïds ont mis la main sur le trafic de stupéfiants, ses tonnes de drogue et ses millions d'euros. Mais cette florissante économie souterraine n'a pas créé que des fortunes illicites, elle s'est accompagnée d'une montée de la violence et de règlements de compte entre bandes rivales. Les affrontements se font désormais à l'arme de guerre. L'utilisation de la Kalachnikov AK-47, de pistolet mitrailleurs Scorpio, de fusils d'assaut M15 se sont banalisés ces dernières années. Cet arsenal est utilisée par la nouvelle génération de voyous, issue des quartiers sensibles, qui a imposé des méthodes radicales tout en affichant une détermination sans faille. Les rafales de Kalach sont devenues la signature, la norme pour régler les problèmes et les jeunes trafiquants tombent sous les balles. Il n'y a bientôt plus une semaine sans qu'on entende parler d'une fusillade, d'une exception liée aux trafic de stupéfiant. En 2019, cinquante jeunes hommes sont morts, ainsi, tués par balles. Aujourd'hui, on meurt de plus en plus jeune, de plus en plus violemment, pour des raisons de plus en plus futiles. Alors qu'auparavant, la criminalité professionnelle, ne sortait les armes qu'en dernier recours. Cette évolution s'est accompagnée d'un abaissement de l'âge des assassins et de leurs victimes. La plupart sortent à peine de l'adolescence. Désormais, de simples guetteurs de seize ans peuvent être mitraillés par un commando issue d'un gang rival, des commandos peuvent cribler de balles des immeubles de cité concurrente pour intimider leurs rivaux au risque de faire une hécatombe. Marseille est l'une des villes les plus touchée par la prolifération des règlements de compte mais, et c'est un phénomène nouveau, Toulouse, Nantes, Clermont-Ferrand, Montpellier, Besançon sont également concernées. Là, où il y a quelques années encore, les fusillades se cantonnaient aux capitales du Milieu - Paris, Lyon et Marseille - elle se déroulent aujourd'hui dans des villes qui ne connaissaient jusqu'alors qu'une délinquance mineure ou de seconde zone. Génération Kalach est écrit et réalisé par Jérôme Pierra. Voilà plus de vingt ans que le journaliste travaille sur le crime organisé et particulièrement sur la mutation qu'il connaît depuis les années 2000 : Fin des voyous "à l'ancienne", prise de pouvoir des nouveaux caïds de banlieue, multiplication des réseaux de revente de drogue, la toile des filières qui ont essaimé sur tout le territoire français, les équipes qui régissent le trafic... Dans ce nouveau documentaire, Jérôme Pierrat va à la rencontre de jeunes trafiquants, des portes-flingues et de leurs victimes. Il fait la radioscopie d'un véritable drive de la drogue, implanté dans une cité de Marseille. Il enquête.
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