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00:00 un point de deal fêter l'anniversaire de son ouverture et voulait marquer le coup.
00:04 Et les gars, ils ont voulu faire un vrai anniversaire, ils ont décidé de préparer une déco de fête
00:07 pour remercier leurs clients, ils les ont accueillis avec des ballons et même un buffet.
00:11 Et je crois qu'il y avait même des lots à gagner, regardez.
00:14 *musique*
00:16 *musique*
00:43 - Cette vidéo, elle a tellement tourné.
00:46 - C'est dramatique quand même cette image.
00:48 En vrai, c'est une kermesse avec des ateliers de pub et du savane pour faire l'apologie du deal.
00:51 Moi, ça me fait flipper franchement.
00:53 Et ça montre qu'en fait, eux, ils font respecter la loi dans leur immeuble,
00:55 là où ce serait la police qui serait censée le faire.
00:57 Et malheureusement, ils ne sont pas capables de le faire alors qu'une bande de jeunes trafiquants est capable de le faire.
01:00 Donc pour moi, il faut inverser le rapport de force.
01:02 Et tous les habitants de cet immeuble, ils sont obligés de respecter leur loi.
01:05 Maintenant, on l'avait vu la dernière fois, ils affichent carrément des règlements à respecter.
01:08 Donc ça fait flipper quand même, même si l'image est drôle.
01:11 - Daniel, toi qui vas souvent à ces fêtes.
01:13 *rires*
01:14 - Non mais c'est pas étonnant.
01:16 On sait bien que dans certaines cités, le passage est filtré par ces gens-là.
01:20 Il y a les prix affichés.
01:22 Voilà, on en est là, quoi.
01:24 Il y a quand même objectif zéro délinquance.
01:26 - Je vais lui dire.
01:28 Ok. Je lui dis.
01:30 Ok, frérot. C'est Kinvey, il aimerait bien récupérer sa chemise.
01:33 *rires*
01:35 *applaudissements*
01:40 - La première fois, j'irai à Tahiti encore une fois.
01:44 - Je disais, il y a objectif zéro délinquance dans la Reçette Sainte-Denis pour les I.O.
01:49 Et il y a déjà 100 points de deal qui ont sauté.
01:52 - Bravo, bravo.
01:54 - Le problème, c'est que le message est catastrophique.
01:56 On explique aux gens que quand ils vont manifester pour les retraites ou pour le pouvoir d'achat avec les gilets jaunes,
02:00 on a le droit de leur tirer dessus, on a le droit de leur enlever des yeux, on a le droit de faire plein de choses.
02:04 Hier, on avait une dame qui est condamnée parce qu'elle a mis un post Facebook,
02:07 parce qu'elle a insulté le président, elle risque peut-être 12 000 euros d'amende.
02:10 Et là, on a des gars qui sont là, assis, à la vue de tout le monde.
02:13 Maintenant, ils font même de la pub pour qu'on vienne acheter là-bas,
02:16 puisque maintenant, on sait que c'est là-bas qu'il faut aller en acheter.
02:18 Et eux, on les laisse tranquilles, en fait.
02:20 Comment t'expliques aux gens qu'eux, on les laisse tranquilles
02:22 et que des citoyens qui vont manifester dehors pour leur pouvoir d'achat parce qu'ils crèvent de faim,
02:25 on leur tape dessus ?
02:26 Elle est où, la police, qui tape les gilets jaunes et qui tape les citoyens ?
02:29 On n'a pas le temps de passer deux minutes pour faire le ménage ?
02:31 Comment t'expliques aux gens ?
02:32 Valérie, Valérie.
02:33 Ne tape pas sur la police, parce que je pense que les policiers doivent être...
02:35 Je tape sur les ordres.
02:36 Ils doivent être tellement députés de voir ce genre de choses,
02:38 parce qu'ils ont certainement le sentiment d'écumer l'océan avec une petite cuillère.
02:44 Parce que quand ils en attrapent un, ils voient qu'il y a de l'or.
02:46 Je tape sur les ordres.
02:47 Chut, c'est bon, c'est bon.
02:48 Il est dehors deux minutes après.
02:49 Je tape sur les ordres.
02:50 Non, il parle de la justice.
02:51 Oui, la justice, c'est pas la police.
02:53 C'est pas les policiers qui sont coupables.
02:54 C'est la justice.
02:55 La police, elle...
02:56 Raymond, Raymond, on veut la justice, tu comprends pas ?
02:57 Je comprends, mais ils vont en attraper un, ils vont le laisser sortir deux heures après.
03:01 Donc il est là.
03:02 T'en veux la justice ?
03:03 Non, mais...
03:04 T'en veux à qui ?
03:05 Non, mais pour faire une vidéo comme ça, c'est qu'effectivement, il y a un sentiment d'impunité.
03:07 Mais t'en veux à la justice ?
03:08 Je veux que la justice, la loi, elle soit pareille pour tout le monde.
03:11 T'en veux à qui ?
03:12 La loi, elle soit pareille pour tout le monde.
03:14 On donne les moyens aux policiers d'aller chercher les gens qui pourrissent le quotidien.
03:17 Mais parce qu'il en a marre.
03:18 Bah oui.
03:19 Il en veut à la justice.
03:20 Ça va Delphine ?
03:21 Très bien.
03:22 Vous voulez réagir là-dessus ?
03:23 C'est une vidéo Snapchat, on est d'accord ?
03:24 Oui, oui.
03:25 Et le problème c'est que sur...
03:27 Benjamin, tu m'as refilé ton truc.
03:29 C'était pas une maladie, hein.
03:32 Non, le problème, le problème c'est que sur Snapchat, on voit que des vidéos soit de maltraitants,
03:38 soit de bagarres, soit de deals et tout ça de dealers.
03:40 Et donc il faudrait aussi que le président, après avoir fait interpeller la nana qu'il a traité d'ordure,
03:46 peut-être essaye de regarder pour protéger nos jeunes toutes les vidéos qui se passent sur Snapchat
03:50 parce que c'est un réseau social, je trouve, qui est très dangereux.
03:52 C'est le phare ouest.
03:53 Je sais que Daniel est souvent sur Snapchat.
03:55 Je sais même pas ce que c'est.
03:57 Et donc faites attention à vos enfants, ne pas les laisser trop sur Snapchat parce que franchement il y a que de la...
04:00 Je crois qu'elle est sur Chatroulette encore.
04:02 Ça existe ça ?
04:03 Je sais.
04:04 Mais Daniel est encore sur Chatroulette.
04:05 Ça existe ?
04:06 Bah oui, bah oui.
04:07 Oui, ça existe.
04:08 Bien sûr.
04:09 Je crois que Raymond, il en veut vraiment à la justice et il a raison.
04:11 Après, moi je suis d'accord avec Guillaume.
04:12 En fait, on regarde ces images et on a presque un sourire.
04:14 Et en fait, c'est ça qui est tragique.
04:16 C'est qu'on trouve ça presque drôle, rigolo, inventif alors que c'est catastrophique.
04:20 Et moi, je pense qu'il faut quand même, évidemment, arrêter les dealers,
04:23 mais il faut aussi condamner fermement les camés.
04:25 Parce qu'on n'arrête pas...
04:26 Enfin, je veux dire, s'il y a des camés, c'est parce qu'il y a des dealers.
04:29 Et s'il y a des dealers, c'est parce qu'il y a des camés.
04:30 Et on n'arrête pas de parler ici de la drogue et tout ça, mais c'est pas après ça.
04:33 Après avoir acheté de la cam, on a des accidents de scooter, on a des accidents de bagnole,
04:37 on agresse des gens.
04:38 Donc c'est quand même pas anodin.
04:39 Donc on va condamner des gens malades.
04:41 Les camés étaient malades l'autre fois.
04:43 On condamne des gens malades.
04:44 Moi, t'en veux à la justice.
04:45 Oui, parfaitement.
04:48 T'arrêtes, le mec, deux heures après, il est dehors.
04:51 Mais t'en veux à la justice.
04:52 de la justice.
04:53 [Musique]