Aujourd’hui c’est la pétillante Louise Bourgoin qui vient rendre visite à Damien Et Maya ! Elle sera, le 5 avril, à l’affiche de « C’est mon homme », un drame historique réalisé par Guillaume Bureau.
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00:00 - Là c'est un invité culture de Télématin, Damien vous recevez la comédienne Louise Bourgoin.
00:04 - Mente-t-elle ou dit-elle la vérité ? Vous le saurez si vous allez au cinéma à partir de mercredi dans "C'est mon homme"
00:10 voir "C'est mon homme" le film. Bonjour Louise Bourgoin, merci d'être là en direct.
00:14 - Merci. - Il y avait l'avant-première hier soir dans Paris.
00:16 - Oui. - Vous êtes couchée un peu tard donc merci.
00:18 - Une sale comble. - Ah génial. - Le film me plaît beaucoup.
00:21 - Merci d'être là donc en direct ce matin. Donc je disais pourquoi je disais ça, mente-t-elle ou dit-elle la vérité ?
00:26 Parce qu'en fait en un mot, Louise, c'est l'histoire d'un soldat qui revient de la guerre totalement amnésique 1920 en France
00:34 et là rebondissement, il y a deux femmes, vous et la hélabectie, qui prétendent que c'est leur mari.
00:41 Donc forcément, a priori, il y en a une des deux qui ment. Voici la bande-annonce, regardez.
00:47 - Madame, comme vous le savez, mon patient souffre d'une profonde amnésie. Il ne se rappelle rien, même pas son nom.
00:54 - C'est moi. - Il ne vous reconnaîtra sans doute pas.
00:57 - C'est possible que Julie retrouve jamais la mémoire ? - Oui, c'est possible.
01:01 - Pendant longtemps, je l'ai cru mort. J'ai mis tellement de temps à faire mon deuil.
01:05 T'as pas changé, tu sais. Tu me regardais pareil la première fois qu'on s'est rencontrés.
01:08 - Toutes ces photos, c'est toi qui les as prises. Ça te rappelle rien ?
01:12 - Rappelle-toi. Toi, t'es serveur.
01:16 - T'es photographe.
01:19 - Je vais apporter ça.
01:22 - J'y arrivera jamais.
01:25 - C'est Julien. - Toi, c'est Victor Brunet.
01:28 - Je suis désolé que ça se passe comme ça.
01:33 - Je vais saisir la justice. Le tribunal décidera si vous êtes Julien Delenay ou Victor Brunet.
01:37 Et vous pourrez refaire votre vie.
01:40 - Tout au long de ce film, je me posais la question, Louise, est-ce que c'est vrai ? Est-ce qu'il a existé, cette histoire ?
01:47 - C'est adapté d'un fait réel. On l'a appelé "Le soldat inconnu vivant".
01:51 En 1918, on a retrouvé un amnésique sur un quai de gare.
01:54 Et il y a plus d'une centaine de familles qui l'ont réclamé comme un proche, un père, un fils, un oncle.
01:59 Donc c'était bien pour dire que les familles endeuillées avaient besoin d'un personnage transitionnel pour supporter la douleur du disparu.
02:07 - Deux jolis portraits de femmes. Celui campé par Layla et l'autre par vous.
02:13 Très opposées l'une de l'autre, quand même.
02:15 - Très opposées, mais en même temps des femmes très émancipées et indépendantes.
02:19 Donc elles ne cherchent pas à venir avec lui pour l'argent, par exemple.
02:22 - Elles ne sont pas vénales, ça c'est sûr.
02:23 - Elles ne sont pas du tout vénales.
02:24 Mais voilà, elles ont toutes les deux une conception radicalement différente de l'amour.
02:29 Et c'est ce qui est intéressant dans ce film.
02:31 C'est un film très classique, mais dans le bon sens du terme, très ouvert pour tout public.
02:36 Et à la fois qui traite de sujets extrêmement intimes, de ce que c'est que l'amour pour nous,
02:41 à quel point on en a besoin pour vivre, pour exister, jusqu'où on est prêt à aller pour récupérer quelqu'un aussi.
02:47 Et puis ça parle aussi du deuil, parce que souvent quand on perd quelqu'un en amour, par exemple,
02:54 c'est comme si il était mort pour nous et il faut pouvoir se reconstruire.
02:58 Donc ça parle de tout ça.
03:00 - Alors votre personnage s'appelle Frémus, c'est une chanteuse de cabaret.
03:05 Pour le rôle, pour vous c'est génial, vous jouez la comédie, vous chantez, vous dansez.
03:09 Quand je dis génial, pour nous, quand on regarde, parce que franchement ça le fait.
03:12 Mais ça a été du boulot, par exemple, la chanson ?
03:14 - Ah bah énormément de boulot ! Et ce sont de vraies chansons d'époque, de 1920.
03:18 Vous m'avez dit que vous connaissiez "Fascination" grâce à votre grand-père.
03:22 - Vous chantez Louise "Fascination" dans ce film, moi mon grand-père me chantait cette chanson.
03:27 Là on entend Nat King Cole l'interpréter.
03:29 Donc ça a été du boulot.
03:31 - Ah je ne savais pas qu'elle avait été adaptée.
03:33 - Nat King Cole, si, écoutez, c'est beau !
03:35 - D'accord.
03:37 - C'est pas la même chose.
03:39 - Donc on ne s'improvise pas, chanteuse, c'est ça que j'ai envie de dire.
03:41 - C'est beaucoup de travail. J'ai pris des cours avec une prof de chant, très bien, Nicole Fallien que je salue.
03:46 Et c'était finalement un entraînement sans le savoir pour ce film.
03:50 J'ai eu la chance qu'on me propose un rôle chantée à 40 ans, enfin !
03:53 - Et pour le plus grand plaisir de votre maman ?
03:56 - Alors non, je ne sais pas, elle n'a pas encore vu le film, elle le verra mercredi puisqu'il sort en salle le 5 avril.
04:01 Mais elle m'a toujours dit "tu peux tout faire dans la vie mais ne chante pas".
04:05 Donc j'avais un gros complexe sur ma voix et puis finalement, voilà, j'ai passé le pas.
04:11 - Je pense qu'elle va changer d'avis votre maman, parce que franchement, elle ne sait aucun cirage de pompe.
04:16 - C'est gentil, mais elle le sait.
04:17 - Mais vraiment, je trouve que vous chantez super juste.
04:19 - C'est réalisé sans trucage en tout cas.
04:21 - Ah bah en plus, bah voyez !
04:23 On va, parce que vous ne souffrez pas d'amnésie, évidemment, Louis, je vous montre simplement une ou deux photos.
04:27 Ça va vous rappeler des moments de votre carrière.
04:29 Regardez ce comédien, ce très grand comédien.
04:31 - Fabrice Lucchini, qui a décidé que j'étais actrice avant moi.
04:34 - En deux mots, c'est incroyable.
04:36 - Alors moi, j'ai travaillé à la télé, comme vous, j'ai été présentatrice "Météo" à Canal+ il y a 15 ans.
04:42 Et puis en fait, dans les couloirs, il venait de passer dans l'émission, il m'a dit "Mademoiselle, je ne ferai pas mon prochain film sans vous, vous êtes une actrice".
04:49 - Incroyable !
04:50 - Incroyable, donc j'ai cru qu'il se moquait de moi et puis en fait non.
04:52 - Et ça a donné "La fille de Monaco".
04:54 - Voilà, j'ai reçu le scénario d'Anne Fontaine pour "La fille de Monaco".
04:56 - C'est incroyable comme histoire, c'est vraiment... parce que finalement, vous n'auriez peut-être pas été comédienne.
05:01 - Ah non !
05:02 - Ah non, vous l'enviez, c'était même pas dans un coin de votre tête.
05:04 - Non, surtout pas à la télé, parce qu'à l'époque, c'était un peu difficile de passer de la télé au grand écran, enfin voilà, au cinéma.
05:09 - Bien sûr, Virginie Fira l'a fait avec Maestria.
05:12 - Oui, elle l'a très bien réussi, mais c'était pas courant, non.
05:17 - Bien sûr. Alors, donc, "C'est mon homme", sur vos écrans, mercredi, allez voir ce film, très joli film.
05:22 On va marquer toute petite pause, vous restez avec nous.
05:25 Louise, on va parler d'art, parce que vous êtes également artiste, vous avez fait les "Beaux-Arts", on va en parler avec Jérôme Cassou dans quelques minutes.
05:30 Bon, voulez-vous faire plaisir, si je vous montre la photo de ce chanteur-là, il s'appelle Étienne, de son prénom, et Dao, de son nom de famille.
05:37 Est-ce que vous me confirmez que vous aimez beaucoup Étienne Dao ?
05:39 - J'aime beaucoup son prénom aussi, puisque mon fils aîné s'appelle Étienne, oui, il est renaît, c'est un très grand chanteur, voilà.
05:46 - Donc, on peut partir en pause avec Étienne Dao, ça vous fera plaisir ?
05:49 - Avec grand plaisir, oui.
05:50 - Ah ben, nous aussi, alors, à tout de suite.
05:51 - On ne peut pas ne pas aimer.
05:52 - Évidemment, bon, à tout de suite.
05:53 A toute suite !
05:55 *musique*