Le plus grand moment de solitude d'Isabelle Boulay à la télé

  • l’année dernière
Une remise des prix dont elle se rappellera longtemps...
Transcript
00:00 Votre plus grand moment de solitude à la télé ?
00:02 C'est un jour où j'ai...
00:05 Chez nous, il y a la cérémonie de remise des prix de la musique qui s'appelle "Les Félix".
00:11 Ici, c'est les Victoires de la Musique, chez nous c'est "Les Félix".
00:14 Et donc, il y avait un prix qui était "L'artiste s'étant le plus illustré hors Québec".
00:21 Et dans les nommés, avec moi, il y avait Corneille.
00:24 Ah ! Je ne sais pas comment on a pensé à la même séquence !
00:26 Voilà, j'étais convaincue que c'est lui qui allait remporter le prix.
00:30 Alors c'est moi qui l'ai remporté.
00:32 Et en passant dans la lige, je l'ai embrassé.
00:34 Mais comme sa peau n'est pas de la même couleur que la mienne,
00:37 je suis restée avec les traces de maquillage.
00:40 Je suis arrivée devant pour recevoir mon prix.
00:42 Et là, je vois tout le monde dans la salle.
00:44 Il y a un malaise.
00:46 Et je me dis "Mais comment ça se fait ?"
00:47 Attendez, on a l'extrait parce qu'évidemment, on se doutait bien que vous alliez nous parler de ça.
00:50 Vous voilà donc sur scène, avec un joli museau à la Bambi.
00:54 Ah ! J'étais maquillée en Corneille, c'est l'Halloween, c'est pour ça.
00:58 J'ai dit "Encore ?"
01:00 Là, j'ai dit "Qu'est-ce que j'ai ?"
01:03 C'est une grande leçon de l'humilité.
01:05 Ça m'apprendra à embrasser les beaux garçons avant de monter sur scène.
01:09 Vous ne voyez pas, ça rigole sur scène pendant plusieurs minutes,
01:11 avant que vous ne compreniez ce qui se passe.
01:13 En fait, je sens surtout un malaise.
01:15 Et là, je me regarde, mais dans les moniteurs de caméra.
01:20 Je me dis "Mais qu'est-ce que j'ai ?"
01:22 Chez nous, il y a des personnages qui s'appellent Grugeau et Delicat.
01:26 C'est des petits ours.
01:28 C'est le soir de l'Halloween, donc là, j'ai dit "Il faut que je rebondisse sur quelque chose,
01:32 parce que sinon, je vais me liquéfier et mourir."
01:36 Non, mais en fait, il ne faut pas être vaniteux.
01:40 Ça ne m'a pas tuée.
01:42 De toute façon, le lendemain, c'était la page couverture du journal de Montréal.
01:47 C'était mon visage.
01:48 Ça vous poursuit encore, parce qu'évidemment, tous les bêtisiers aujourd'hui, on la retrouve.
01:51 - Ah ben oui, ben oui. - Il y a quasiment 20 ans, je crois.
01:53 - C'est un cadeau pour les bêtisiers.

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