Ségolène Royal témoigne de cette épreuve traumatisante il y a quelques années.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Vous dites dans votre livre que votre domicile a été fouillé, saccagé par, vous expliquez, des barbouzes.
00:07 Des barbouzes.
00:08 Des gens qui viennent en fait pour vous intimider.
00:09 Oui c'est ça, parce que les plans de mon appartement ont été retrouvés chez le préfet Squarsini
00:13 qui était le directeur du renseignement sous Sarkozy.
00:16 L'objectif c'était quoi que vous abandonniez ?
00:18 Juste à ça il y a une perquisition chez lui, ils ont retrouvé les plans de mon appartement.
00:21 Donc ça c'est extrêmement violent.
00:23 Et moi je me suis toujours tue quand j'ai eu...
00:25 J'ai jamais parlé des épreuves que j'ai subies parce que je me disais
00:28 que ça va donner d'idées à des dingues qui vont faire la même chose
00:33 ou qui vont penser que je suis vulnérable.
00:35 Qui était à l'origine de cette tentative d'intimidation, cette visite ?
00:39 Je pense que c'est les troupes qui sont autour de mon adversaire politique du moment.
00:45 Objectif, vous faire peur.
00:47 Faire peur.
00:47 Ça marche pas.
00:48 Ça marche pas mais c'est quand même violent parce que
00:52 je retrouve les ordinateurs par terre donc rien n'est volé,
00:56 toutes les armoires sont vidées, tout est vidé sur le lit
00:59 et dans la chambre de mes filles, il y a sur leur lit, alignés leurs petits objets,
01:04 les petits jouets comme ça pour dire...
01:07 À la sicilienne quoi, on peut revenir quand on veut.
01:10 Donc c'est quand même extrêmement violent.
01:13 Et à la deuxième mise à sac,
01:15 le procès verbal de la première mise à sac était posé au-dessus du tas d'objets.
01:21 Et je me souviens, donc j'appelle la police,
01:23 le procureur de la République vient et je vois dans son regard
01:29 et dans ses questions qu'il pense que c'est moi qui ai organisé...
01:34 Pour faire un coup de com ?
01:35 Oui, qui ai mis en scène cette opération.
01:38 J'avais vu de toute façon le saccage qu'il y avait
01:40 et de toute façon jamais j'ai alerté la presse.