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Transcription
00:00 - On va plus loin tout de suite dans le décryptage avec vous Axel, mais bonjour Axel.
00:03 La question qui va se poser maintenant très vite, c'est quelle coalition sera portée au pouvoir ?
00:07 - Oui en fait il y a deux alternatives qui semblent se dégager.
00:12 Est-ce que le futur gouvernement de Péterri-Orpo que vous voyez ici à l'image
00:18 sera constitué d'une alliance avec les populistes, l'extrême droite, de Rika Poura
00:25 ou est-ce que Sana Marine qui représente la gauche sera dans ce gouvernement ?
00:32 C'est toute la question. Alors je me suis amusé à aller sur les sites des médias finlandais ce matin
00:40 et la question vraiment c'est au centre.
00:42 D'abord on signale la défaite de la première ministre sortante,
00:46 on signale la percée de l'extrême droite, mais c'est vraiment au centre de toutes les interrogations.
00:50 Qu'est-ce que va devenir ce gouvernement ?
00:54 S'il y a une alliance avec l'extrême droite, ça avait déjà été le cas entre 2015 et 2017,
00:59 c'est le cas actuellement chez les voisins suédois.
01:03 Sauf que même si Orpo a dit qu'il y a des grands points de convergence avec l'extrême droite,
01:09 il y a deux points notamment majeurs de divergence.
01:12 L'Union européenne, Rika Poura veut sortir de l'Europe, elle est très eurosceptique.
01:19 Et puis le côté migration, pour la leader de l'extrême droite,
01:24 il y a le raccourci, elle le fait d'ailleurs vraiment sans sourciller devant les micros,
01:28 délinquance juvénile = migration.
01:31 Donc c'est vraiment deux points de divergence importants.
01:34 Et puis concernant la gauche, on pourrait se dire que naturellement ils pourraient se rapprocher davantage,
01:40 sauf que les volets économiques sont très différents.
01:43 Autant il a été reproché à la chef du gouvernement sortant de Sainte-Marine
01:48 d'avoir dépensé sans compter, autant Péterri-Orpo lui a construit sa campagne et sa victoire sur l'austérité.
01:55 Il promet 6 milliards d'euros de réduction dans les dépenses très prochainement.
02:02 C'est important aussi à noter, tous les partis se retrouvent sur une chose,
02:07 l'adhésion à l'OTAN que vous évoquiez tout à l'heure.
02:10 Oui, ça ils sont d'accord pour rejoindre l'OTAN.
02:12 Revenons peut-être sur la défaite de la première ministre sortante Sainte-Marine,
02:15 qui paye peut-être finalement aujourd'hui sa personnalité clivante.
02:18 Oui, alors même si c'était souligné dans le sujet de Noémie, elle a fait un meilleur score qu'en 2019,
02:23 mais c'est insuffisant pour prendre le pouvoir.
02:27 C'est une personnalité qui était assez peu connue, même en Finlande, lorsqu'elle est arrivée au pouvoir.
02:31 Ensuite, elle a permis, ça il faut le reconnaître, de mettre un nom sur un chef de gouvernement finlandais,
02:37 parce que hors des frontières, la Finlande, ce n'est pas forcément le pays dont on parle le plus, 5,5 millions d'habitants.
02:42 Elle avait à l'époque 34 ans, on lui a décerné le titre de plus jeune chef du gouvernement au monde.
02:49 Mais voilà, qui dit jeunesse, dit aussi que ça lui a été beaucoup reproché, des fêtes,
02:54 on l'a vu en boîte de nuit, on l'a vu faire la fête dans la résidence officielle du chef du gouvernement,
02:57 elle l'assumait, elle a dit "moi je suis jeune, j'ai le droit de vivre ma vie".
03:00 Ça a été critiqué par une partie de l'opposition, et puis surtout, ce que l'opposition lui a critiqué,
03:05 c'est ce que j'évoquais il y a quelques instants,
03:08 c'est le fait qu'elle ait dépensé beaucoup d'argent, en moins de 4 ans, la dette publique est passée de 63 à 74%.
03:17 Donc oui, sa personnalité clivante lui a peut-être coûté le pouvoir aujourd'hui en Finlande.
03:24 Merci beaucoup Axel pour le...

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