Bruce Toussaint, journaliste et auteur de “Heureusement, elle n’a pas souffert” (éd. Stock), raconte l'expérience de l'enterrement de son père.
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00:00 Mon père et moi, ma mère a eu subitement comme ça une envie de faire la tournée des croquements
00:06 parce que le premier croquement où nous sommes allés, ça lui plaisait pas.
00:09 Elle voulait faire jouer à la concurrence.
00:11 Elle voulait faire jouer à la concurrence, elle aimait bien marchander.
00:13 C'était un peu son esprit.
00:15 Parce que le premier devise c'était combien ?
00:17 6 500 euros.
00:18 6 500 euros ?
00:20 Oui.
00:21 La mort coûte cher.
00:22 C'est un boulot parce qu'il y a les gens qui viennent, qui s'occupent de la cérémonie, etc.
00:27 Un cercueil, ça coûte 1 500 balles ou 2 000 balles avec le capitonnage, les options.
00:34 C'est limite si vous vous demandez s'il n'y a pas le wifi.
00:38 Moi, ça m'a rendu fou.
00:39 J'ai eu un rejet de tout ça, de tout cet univers funéraire.
00:46 Pas seulement le business, parce que le business, il faut bien que ça existe.
00:49 C'est comme ça.
00:50 Quelqu'un s'en occupe.
00:51 Mais c'était assez dur.
00:53 Je pense qu'on pourrait faire mieux dans la prise en charge de certaines choses.
00:59 On a eu une histoire de PV aussi.
01:01 Ma mère s'était garée dans la rue.
01:03 Elle n'a pas eu le temps d'aller mettre une pièce dans le parc-maître.
01:06 On a reçu un PV.
01:08 On a reçu un PV.
01:09 Et puis on dit, écoutez, voilà le certificat de décès avec l'heure qui correspond à l'heure
01:14 du PV.
01:15 Et on a reçu, mais non, ça ne suffit pas comme excuse.
01:17 La bande a été majorée.
01:19 Un peu rude quand même.