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00:00 Les médias n'ont donc parlé que de ça, la présence de policiers sur notre plateau vendredi pour parler de la Bravem.
00:05 Dans un instant, Laurent Nunez, préfet de police de Paris, va venir nous voir.
00:09 Mais je voudrais vous raconter d'abord notre week-end, avant qu'il arrive, parce que comment il est venu, pourquoi il est venu, etc.
00:14 Cette fameuse brigade, donc la Bravem, qui fait polémique.
00:17 Alors que tout le monde s'est demandé qui étaient vraiment ces policiers,
00:21 alors que certains ont porté très rapidement des accusations mensongères
00:24 et que la préfecture a annoncé ouvrir une enquête administrative et saisir le procureur de la République,
00:28 le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, est dans TPMP.
00:32 On va revenir avec lui sur toute l'histoire de la Bravem, il va nous expliquer ce qu'est la Bravem,
00:36 et il va nous dire ce qui se passe aussi sur les manifestations, etc.
00:39 Mais pour le moment, je voudrais qu'on passe à la mise au point
00:42 et on va revenir sur cette séquence de Vendredi soir dont tout le monde a parlé.
00:45 Le témoignage de ces quatre policiers, membres de la Bravem et des unités spéciales.
00:50 Donc il y avait des membres de la Bravem et des unités spéciales,
00:53 venus cagouler sur le plateau pour protéger leur anonymat, la voix modifiée, le brassard au bras.
00:58 Ils sont venus expliquer leur quotidien et leurs méthodes de travail lors des manifestations,
01:01 qui parfois sont difficiles à encadrer et qui dérapent.
01:04 Alors, juste après l'émission, moi alors j'étais tranquillement chez moi,
01:08 en train de manger des banatages, spécialité tunisienne.
01:12 Bon et moi voilà, je m'en fous total, donc je reçois des trucs.
01:16 On nous a accusés d'avoir reçu des charlatans.
01:18 Certains même nous ont accusés d'avoir engagé des comédiens pour cette séquence.
01:21 Pour dire les mecs sont allés très loin.
01:23 Ça a fait réagir jusqu'au plus haut sommet de l'État.
01:26 Et on va vous raconter tout ce qui s'est passé chronologiquement pour tout comprendre.
01:29 20h48, alors là il est 20h43, mais là c'est à 20h48.
01:34 TPP précise à l'antenne que les policiers n'étaient pas tous de la Bravem.
01:38 Même moi, je croyais qu'ils étaient les quatre de la Bravem.
01:40 Vous savez, moi voilà, je ne suis pas les mecs de quotidien,
01:43 je n'arrive pas à 15h pour faire des répètes.
01:45 J'arrive ici, je prends l'antenne à 18h40, à 18h35,
01:48 je suis encore en train de jouer au paddle, à 18h38,
01:51 à 18h38 ils m'équipent, à 18h39 je vois ce qu'il y a dans l'émission.
01:55 Donc forcément, bon, je n'ai pas le temps non plus.
01:57 Voilà, moi je viens ici en kiff, pas ici, c'est pas, voilà,
02:00 c'est pas non plus, c'est pas le bal ici pour moi.
02:02 Ici je viens, c'est ma récré de la journée.
02:04 Les emmerdes c'est l'après-midi et le kiff c'est le soir dans TPMP.
02:07 Donc bon, je vois des gars qui arrêtent cagouler.
02:09 Pour moi, ils me disent c'est de la Bravem.
02:11 Après, donc je dis que c'est de la Bravem et le mec me fait tout de suite la mise au point
02:14 on n'est pas tous de la Bravem, mais il y en a de la Bravem,
02:16 mais on ne peut pas dire qui c'est parce que sinon, voilà, ça peut poser problème.
02:19 Mais sachez, et c'est sûr et certain, il y avait bien un membre de la Bravem
02:22 dans ces quatre personnes qu'on a bien sûr identifiées, mais on ne peut pas vous donner
02:25 forcément les noms de ces trois autres personnes.
02:28 Il y en a un qui s'est identifié tout seul, un des policiers qui s'est identifié tout seul,
02:31 mais les trois autres, on ne peut pas vous donner bien entendu leur identité
02:34 pour des raisons bien sûr de sécurité.
02:36 Regardez ce qu'il a dit.
02:37 – On tient à faire une petite précision.
02:40 Il y a parmi nous des membres de la Bravem, des membres des unités spécialisées
02:46 qui interviennent sur le maintien de l'ordre et on a fait ça toute notre carrière pendant 15 ans.
02:52 – Et il y en a parmi vous qui sont entrés dans ce qu'on appelle la Bravem, c'est ça ?
02:57 – Voilà, donc pour des raisons de discrétion, on ne vous dira pas lesquelles.
03:00 On connaît très très très bien le terrain et nous on fait partie des anciens
03:05 et donc on l'a pratiqué de A à Z.
03:08 – Alors, 22h27, une heure après la fin de l'émission,
03:13 le syndicat des commissaires de la police nationale poste un tweet qui va enflammer Twitter.
03:17 Il réclame des poursuites contre nous car ils sont persuadés
03:19 que ce ne sont pas des vrais policiers qui ont témoigné sur notre plateau.
03:22 Monsieur le maire, d'après nos informations, ce ne sont pas ou plus des policiers
03:26 et vous n'avez pas procédé aux vérifications nécessaires pour éviter de faire parler
03:29 ces guignols usurpateurs, vous méritez des poursuites.
03:31 Voilà, c'est ce qu'il dit.
03:33 Après ils ont mis des tweets.
03:35 Bon, le problème c'est que, non, non, les 4 c'est bien des policiers,
03:39 il y en a juste un qui a été démis de ses fonctions mais qui était sur le terrain
03:42 donc son témoignage était extrêmement important pour nous.
03:45 Tout va très vite, une heure plus tard, la préfecture de police de Paris
03:48 annonce aussi sur Twitter ouvrir une enquête administrative
03:50 pour savoir qui sont les individus venus témoigner sur notre plateau.
03:53 Les premiers éléments de notre procession laissent à penser
03:56 que ces personnes n'appartiennent pas à la Bravem.
03:58 En tout état de cause, la préfecture de police ouvre une enquête administrative
04:01 et saisit le procureur, la procureure de la République de Paris.
04:04 Donc, bon, ça, normal, mais bon après, je vous dis, nous on a dit
04:09 c'est des mecs qui font des interventions sur le terrain
04:11 et des membres de la Bravem, il y avait un membre de la Bravem,
04:14 on ne pouvait pas apparemment donner le nombre de personnes qui étaient de la Bravem
04:17 puisqu'ils ne peuvent pas être identifiés, c'est pour ça qu'ils étaient cagoulés.
04:22 Et bien entendu, on hâte souvent des policiers qui viennent cagouler ici,
04:26 on en a eu plein, que ce soit sur BTP ou sur TPMP.
04:30 Samedi, donc, forcément, ils ont vu les tweets et il y a tous les génies,
04:36 j'ai envie de dire les génies de la presse, les génies de l'audiovisuel
04:39 qui s'en sont donnés à cœur joie.
04:40 Et moi, je me régalais puisque j'avais chez moi tranquillement
04:43 les quatre cartes de police des quatre intervenants.
04:46 Donc je voyais tout le monde s'agiter, moi j'étais en train de jouer au poker
04:49 avec les cartes, avec mes enfants, avec des amis.
04:53 Et donc je voyais tous les gugus en train de s'enflammer.
04:56 Alors moi, ils ne m'appellent plus parce qu'ils savent comment ils vont être reçus,
04:59 ils appellent souvent Lionel Stall, le directeur général.
05:01 D'ailleurs, il est directeur général et c'est tellement des gugus sur les articles,
05:05 il l'appelait rédacteur en chef de TPMP, pour vous dire,
05:07 ils sont toujours au courant de temps, ils sont toujours à la pointe de l'information.
05:10 Bon, donc samedi, beaucoup de journalistes se sont donnés à cœur joie,
05:13 ils ont écrit de nombreux articles, ils se sont dit "tiens, là, on a peut-être un truc".
05:16 Avec des titres souvent racoleurs, et racouleurs aussi d'ailleurs,
05:20 et pas objectifs.
05:21 Vous allez voir ça dans un instant, mais les chaînes info aussi,
05:24 moi je n'ai jamais été au site des chaînes info, en ont aussi parlé.
05:27 Alors je voudrais dire un truc, les chéris, avant de vous montrer tout ça.
05:30 Il y a pas mal de gens qui me disent "ouais, t'as vu le bad buzz, etc."
05:34 Je vais vous dire, ce n'est pas parce que des journalistes parlent d'un truc
05:38 et écrivent à leur façon ce qui s'est passé ou ce qui a pu se passer
05:41 que c'est un bad buzz, je vous le dis.
05:43 Pour moi, il n'y a pas de bad buzz dans l'émission, et là encore moins que d'habitude.
05:47 Nous, on prend des gens ici qui viennent témoigner, on fait tout,
05:50 il y a souvent des jalousies.
05:51 Les gens sont jaloux parce qu'ils n'avaient pas eu aussi un mec de La Bravem sur le plateau.
05:55 À chaque fois, les mecs se disent "comment Anouna a fait ?"
05:58 Sachez comment j'ai eu le manque de La Bravem, moi, je vous le dis aussi,
06:01 c'est que j'ai des contacts autant chez les personnes qui sont de l'autre côté
06:09 que chez les personnes qui sont chez les policiers,
06:12 qui sont parfois des amis, que ce soit du côté, comme on dit, des voyous,
06:15 ou du côté, de l'autre côté.
06:17 Donc c'est par relation, truc, etc. qu'ils ont venus.
06:21 Je ne pense pas que Yann Barthez, qui est un peu le seum,
06:25 ou Julien Belvert, j'ai vu qu'il avait le seum dans sa chronique sur Quotidien aujourd'hui,
06:28 je pense qu'on n'a pas les mêmes fréquentations.
06:30 Donc forcément, eux, quand ils vont recevoir Vladimir Urkovitch,
06:33 qui fait de la flûte électronique, dont va recevoir un mec de La Bravem.
06:39 C'est normal, c'est leur relation aussi.
06:41 Moi, je n'aurais jamais Vladimir Urkovitch, parce que je ne le connais pas,
06:44 mais j'aurais adoré l'avoir.
06:46 Il fait de la flûte électronique, il peut se la mettre où je pense.
06:48 [Rires]
06:50 Donc, les chaînes info, on en a aussi parlé.
06:53 C'était vraiment l'info du jour, regardez.
06:55 Nouvelle séquence polémique dans l'émission "Touche pas à mon poste".
06:58 Des policiers se présentant comme membres de La Bravem
07:00 ont été invités par Cyril Hanouna dans son émission sur la chaîne C8.
07:04 Trois hommes et une femme ont cagoulé avec une capuche noire sur la tête et la voix modifiée.
07:08 Certains ont affirmé qu'ils étaient de La Bravem.
07:11 Et pourtant, ce matin, l'AFP continue à affirmer
07:13 que selon des sources concordantes, aucun n'est en réalité membre de La Bravem.
07:17 La préfecture donc assure que d'après les éléments dont elles disposent les individus en question,
07:22 n'en font pas partie.
07:24 Un signalement a été effectué auprès de la procureure de la République.
07:28 Jean-Marc Moumanin, lui, il a dit, il a des vérités parce qu'il a eu mes équipes.
07:33 Les autres, ils n'ont eu personne.
07:35 Donc, ils ont fait leur petit truc.
07:36 Et après, il y a les génies du plus tactique, Libération.
07:39 Alors là, c'est plus qu'un camoulox.
07:40 Cyril Hanouna accusé d'avoir infiltré de faux agents de La Bravem dans le TPP,
07:44 la préfecture de police saisit la justice.
07:46 Et là, il débute son article en écrivant que
07:48 "quand le magicien Hanouna a fait sortir de faux agents de La Bravem de son chapeau,
07:51 le show est assuré et promis de durée".
07:53 Donc, le mec n'a pas vu l'émission.
07:54 Alors, comment il s'appelle ce gugus ?
07:56 Attendez que je regarde.
07:58 Comment il s'appelle ce gugus ?
07:59 Trouvez-moi son nom.
08:00 Si je vais donner…
08:01 Bah, vous verrez, c'est un gugus, je ne sais pas comment il s'appelle.
08:03 Ah, Tristan Bertelot.
08:05 Je croyais que c'était un nom de lycée, ça.
08:07 Bon, et…
08:08 – Marcel.
08:09 – Chez Cyril Hanouna, des policiers pas si braves et liés à l'extrême droite.
08:13 Il croit que je vais demander la carte des lecteurs au gars.
08:15 Les mecs, ils sont complètement fous.
08:17 On prend des mecs qui étaient cagoulés, puis on leur demande leur avis sur un truc.
08:20 Et sur les manifestations, au moins, on avait des gens sur le terrain.
08:22 Et je peux vous dire que le témoignage, il était très fort.
08:24 Ah, il y avait Télérama aussi, les donneurs de leçons.
08:26 Jusqu'où ira l'animateur de C8 ?
08:28 Lucas Armati.
08:30 Je croyais que c'était une marque de vêtements, ça.
08:32 Faux agents de La Bravem, chez Hanouna.
08:34 Jusqu'où ira l'animateur de C8 ?
08:36 Ce ne sont pas des faux agents de La Bravem.
08:37 Il y en avait un, un faux agent.
08:38 Il y avait des mecs qui étaient sur le terrain.
08:39 Donc forcément, eux aussi, ils sont à côté de la plaque.
08:42 20 minutes, tiens.
08:43 20 minutes, je ne savais même pas que ça existait, ça, encore.
08:45 Tiens, 20 minutes.
08:46 20 minutes, c'est le temps que parle Benjamin Castagnon en un mois de TPMP.
08:50 [Rires]
08:52 À l'auteur de la police.
08:54 Puis, nouveau casting problématique sur le plateau de TPMP.
08:57 Nouveau scandale.
08:58 Les mecs ont dit un scandale, quand même.
08:59 Non mais les mecs, c'est quand même des génies.
09:01 – Ça va marcher.
09:02 – Donc voilà, des PMP, des faux agents de La Bravem, des séries d'Hanouna.
09:04 La préfecture de police ouvre une enquête.
09:06 Ça va, PUR MÉDIA, au moins, ils ont posé la question.
09:08 Ça va, eux, voilà, ils ont dit les…
09:10 Et 11h40 le lendemain, dimanche 2 avril, là, tous les sommeurs étaient de sortie.
09:16 Là, il y a un mec qui leur a mis un sum énorme.
09:19 C'est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
09:22 Et là, il a sifflé la fin de la récré.
09:24 Et il a dit ça.
09:26 – Les policiers et gendarmes n'ont pas à se présenter en cagoule à la télévision.
09:30 – Ils sont en sécurité.
09:31 – Non, non, non, c'est parce qu'en fait, vous savez qu'ils ont un devoir de réserve.
09:34 Et donc, il faut que l'administration les autorise à parler.
09:36 Ce que nous faisons d'ailleurs, vos plateaux invitent des policiers et des gendarmes.
09:39 Tous les jours, on les autorise évidemment à parler.
09:41 Je trouve ça bien que M. Hanouna invite comme d'autres…
09:43 – Vous les invitez ces policiers à s'exprimer à visage découvert.
09:45 – Les policiers et les gendarmes.
09:47 Donc, j'ai proposé que M. le préfet de police,
09:49 qui est le chef de ces policiers à Paris, notamment à La Bravem,
09:52 puisse être invité sur le plateau de M. Hanouna lundi.
09:54 Et je crois qu'il y sera.
09:55 – Merci, en tout cas au ministre de l'Intérieur.
09:57 Et c'est vrai que c'est important de parler à tous les Français
09:59 et de savoir ce qui se passe sur le terrain.
10:01 On avait reçu des manifestants la semaine dernière.
10:03 Donc, on attend que tu aies un manifestant qui était dans un état très problématique.
10:08 Et c'était normal que le lendemain, on ait aussi des policiers.
10:11 Parce que voilà, il faut donner la parole à tout le monde ici.
10:13 Il y a même France Inter, tiens les génies de France Inter encore là.
10:16 Tiens les donneurs de leçons qui ont supplié l'Arkham de nous sanctionner.
10:19 Moi, je supplie l'Arkham de sanctionner tous les journalistes
10:21 qui racontent n'importe quoi.
10:22 Tiens, c'est un mec, Cyril Lacarrière.
10:24 Ben, sa carrière, elle ne va pas être longue.
10:26 [Rires]
10:28 Elle va s'arrêter précipitamment.
10:30 Voilà, bon.
10:31 Tous les génies ont parlé.
10:32 Tous ces gugus.
10:33 Moi, je les appelle les gugus.
10:35 Tous ces guignols.
10:36 Ils n'ont rien compris.
10:38 Sachez qu'il n'y avait que des policiers.
10:40 Il y en avait un qui avait été démis de ses fonctions.
10:42 C'est des gens qui étaient sur le terrain.
10:43 C'était un vrai témoignage.
10:44 Et puis, si ça avait été…
10:45 Parfois, ils ne réfléchissent pas, les mecs.
10:47 Si ça avait été des faux policiers, ils n'auraient dit que des conneries.
10:49 – Ils ont défendu la police.
10:50 – Non, mais leur discours, il était complètement…
10:52 Il était complètement audible.
10:54 – Pas juste.
10:55 – Alors, on a un qui est énervé.
10:56 Qu'est-ce que tu as pensé de tout ça ?
10:57 Après, on va faire rentrer Laurent Nunez, quand même,
10:59 le préfet de police de Paris, pour parler de choses sérieuses
11:02 et non pas de parler de tous ces gugus qui disent tout et n'importe quoi.
11:05 D'ailleurs, j'ai vu quelqu'un sur BFM, j'ai vu une journaliste hier aussi,
11:08 qui disait à Laurent Nunez, il ne faut pas aller chez Hanouna, etc.
11:11 La meuf, elle n'a jamais vu l'émission.
11:12 Écoutez, moi, je vous dis, en tout cas, on ne l'invitera pas.
11:15 Et puis, on ne sait même pas qui c'est.
11:16 Je ne sais même pas qui c'était.
11:17 – Elle était violente.
11:18 – Je ne sais pas, elle était violente, en tout cas.
11:19 Je suis très surpris.
11:20 – Ils sont très violents quand ils sont derrière leur écran
11:22 ou derrière leur téléphone.
11:23 Et puis, dès qu'ils arrivent devant moi, ils sont tout mignons et m'offrent des gâteaux.
11:26 – Ils sont en train de faire du tort aux journalistes,
11:28 parce qu'on a vu tout le week-end, ils n'ont pas vu la séquence.
11:30 – Ils font du tort aux journalistes.
11:31 – Ils n'ont pas vu la séquence et ils ont tapé.
11:34 Alors, s'ils avaient dit n'importe quoi, ces mecs-là, qui sont venus cagouler,
11:37 s'ils avaient dit que des conneries, s'ils avaient descendu la police,
11:40 ils ont expliqué comment ça se passait, on a appris des trucs.
11:42 Nous, on n'a même pas parlé, on n'a même pas été les voir en leur disant
11:45 "oui, mais vous tapez quand même les gens".
11:47 On les a laissés faire, ils ont expliqué les métiers.
11:49 Moi, j'ai appris qu'ils recevaient des grenades avec des selles toute la journée.
11:53 Je ne savais pas.
11:54 On apprend des trucs, ils viennent pour défendre la police
11:56 et tout le week-end, ces mecs-là se défoulent.
11:59 Alors moi, j'aurais dit "vous êtes des bonhommes, messieurs les journalistes,
12:02 après que M. Gérald Darmanin ait parlé".
12:04 Sauf que quand M. Darmanin a parlé, c'est fini.
12:07 Les mecs, plus de son, plus de lumière, on ne les a plus entendus parler.
12:09 C'est quand même bizarre, ce métier de journaliste, d'être derrière un écran,
12:12 de cliquer comme ça, c'est ça votre travail en fait ?
12:14 Vérifiez les mecs, regardez au moins la séquence.
12:17 Moi, ce qui m'a choqué le plus pour finir, RTL.
12:20 18h, je suis dans ma voiture, j'entends RTL.
12:22 – RTL, depuis que je suis parti, c'est plus ce que c'était.
12:24 – RTL, non, c'est une grande radio, RTL, attention.
12:26 – Depuis que je suis parti, ils ont perdu 2 points.
12:28 – 18h, ils ouvrent le journal en disant "Anouna a fait venir des faux policiers".
12:31 RTL, les mecs.
12:32 – Vérifiez RTL, les mecs.
12:34 – Vérifiez au moins.
12:35 – Non mais qu'un mec, il laisse à peu près…
12:37 – Vous avez pris une tonne d'oseille.
12:38 – Non mais le mec, il a son petit blog sur Twitter, il est content.
12:40 – Sérieusement, c'est de la diffamation.
12:42 – Mais qu'un mec, un petit blog…
12:44 – Non, sérieusement, c'est de la diffamation.
12:46 De toute façon, vous allez voir, le préfet de police va se faire…
12:48 – Non mais on va pas parler de ça avec le préfet de police, je vous le dis rapidement.
12:50 Je veux vraiment savoir ce qui se passe sur les manifs,
12:52 c'est ce que c'est que la bravème.
12:53 C'est pour parler de ces conneries-là, je m'en fous, je suis pas là.
12:55 – C'est ça l'essentiel, c'était ça le miscarré.
12:57 – Non mais le préfet de police, on l'a pas pour ça.
12:59 J'ai envie de parler de sujets un peu plus sérieux.
13:01 – Mais TPMP, en ce moment, est victime d'un acharnement médiatique.
13:03 Et ne vous trompez pas, quand les journalistes parlent de ça,
13:05 ils ne trouvent pas ça scandaleux, c'est uniquement pour faire du clic.
13:08 Et moi, ce que je ne comprends pas, c'est qu'il y a des émissions à la télé,
13:11 il y en a eu plein, avec des faux témoignages, des fake news qui ont été propagés,
13:15 même dans des émissions très sérieuses, des JT, personne n'en parle.
13:17 Donc là, ils veulent uniquement se faire des TPMP.
13:19 – Au pire des cas, on aurait juste été piégés, c'était pas de notre faute.
13:22 – Mais c'est arrivé plein de fois dans des JT, dans des trucs…
13:24 – C'est pas nous, on n'a pas déguisé des mecs, j'ai pas pris 4 potes à moi,
13:27 je leur ai dit "vous allez être des flics et vous allez vous déguiser".
13:29 – Et quand ça arrive dans les JT, dans les reportages, etc.,
13:31 mais ils n'en font pas tout un plat, ils ne font pas la une de l'actualité que ça.
13:33 Donc au bout d'un moment, s'ils veulent se faire des TPMP, qu'ils fassent un hors-série.
13:35 – On en parle demain, on fera 30 minutes là-dessus, on va les défoncer.
13:38 – Non mais voilà.
13:39 [Générique]