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L'éleveur Guillaume Poinot souhaite dénoncer plusieurs types de harcèlements subis par les agriculteurs. Il cite les associations écologiques et anti-spéciste, mais aussi les administrations et les parlementaires

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Transcription
00:00 Vous parliez de harcèlement moral, alors il y a plusieurs harcèlements
00:03 que nous subissons aujourd'hui dans l'agriculture,
00:05 toutes professions confondues, toutes productions confondues,
00:08 éleveurs, céréaliers, viticulteurs, etc.
00:11 Effectivement, on cumule tout ça, mais il n'y a pas que les associations,
00:15 vous disiez tout à l'heure en préambule, environnementalistes, spécistes,
00:19 donc, hélas sur ce qui s'est passé à Saint-Saëline,
00:22 mais il n'y a pas que ça, nous avons aussi une pression terrible
00:26 de l'administration française d'un point de vue administratif.
00:29 Nous avons aussi une déconnexion totale de ce qu'on entend dire
00:32 de nos représentants que sont nos députés, nos sénateurs en circonscription
00:38 et de ce qu'ils votent à l'Assemblée ou au Sénat,
00:41 s'agissant des traités CETA, Mercosur et autres, de libre-échange,
00:45 et tout ça, on n'en peut plus.
00:46 Alors, je me demande si finalement, l'histoire de Saint-Saëline
00:51 n'est pas faite pour couvrir un petit peu cette déconnexion
00:55 de nos représentants politiques,
00:57 des choix politiques qui sont faits.
00:59 On nous met donc sur le marché de la mondialisation,
01:02 on ne veut pas de tout ça.
01:03 C'est peut-être en ce sens-là que tous les gens que nous avons vus
01:06 à Saint-Saëline aussi ont envie de tirer une sonnette d'alarme,
01:09 crier un signal d'alarme en disant non, stop, stop à ce système-là, mortifère.
01:14 [Musique]
01:17 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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