Elisabeth Borne et le speed dating de l'intersyndicale - Le Billet de Charline - C'est encore nous ! - Vidéo Dailymotion

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Aujourd'hui Charline revient sur la réunion express entre Elisabeth Borne et l'intersyndicale.  Retrouvez toutes les chroniques de Charline Vanhœnacker sur https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-charline-vanhoenacAujourd'hui Charline revient sur la réunion express entre Elisabeth Borne et l'intersyndicale.

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00:00 Le petit billet, l'intersyndicale qui a rencontré Elisabeth Borne ce matin et ils ont dénoncé

00:06 l'échec d'une réunion inutile.

00:09 Elle aura duré 58 minutes.

00:10 Au moins c'est facile à résumer.

00:12 Bonjour à tous, c'est non, au revoir.

00:15 Sauf que derrière, j'ai trois minutes de chronique à tenir.

00:18 En plus, ça faisait des semaines que les syndicats réclamaient un dialogue avec Elisabeth

00:23 Borne.

00:24 Ils sont tenus 58 minutes.

00:25 Heureusement, ils sont arrivés ensemble à pied.

00:28 Et ça, ils ont bien fait parce que vu la durée de l'entretien, ils auraient passé

00:30 plus de temps à chercher une place de parking qu'à discuter.

00:33 Alors on savait que c'était mal parti parce que de son côté, Elisabeth Borne était

00:37 là « alors attendez, j'ai l'impression d'oublier quelque chose.

00:39 Alors le texte en Conseil des ministres c'est bon, le 49.3 à l'Assemblée c'est bon, les

00:44 violences policières c'est fait.

00:46 Oh merde, le dialogue social ! Oh là là, je savais que j'avais oublié un truc, empuré

00:51 et c'est ce matin en plus.

00:53 Alors moi je me suis dit, bon, comme c'est la toute première réunion avec la nouvelle

00:56 patronne de la CGT, Sophie Binet, est-ce qu'on a pensé à vérifier qu'il ne s'agissait

01:00 pas d'un bizutage ? À tous les coups, il y a un leader syndical qui aurait dit « ouais

01:03 mais vas-y, demande à Borne de retirer sa réforme pour voir ». Si, Martinels, il faisait

01:08 tout le temps ça pour commencer, je te jure.

01:11 Moi je cherche pourquoi ça a été expédié aussi vite.

01:13 J'imagine Elisabeth Borne lors d'un speed dating, elle doit être redoutable.

01:18 Bon bah toi t'es moche, toi t'es moche, toi t'es moche aussi, toi je sais pas qui t'es

01:22 mais t'es moche.

01:23 Toi t'es sympa mais t'es pas bien joli joli.

01:25 Allez, bonne fin de soirée à tous, moi je dois y aller, j'ai une réforme à faire

01:29 passer.

01:30 Donc, comme le dialogue social c'est pas son truc, c'est pas difficile d'imaginer

01:34 comment ça s'est passé la réunion avec les syndicats.

01:36 On peut la refaire si vous voulez.

01:37 Allez on y va.

01:38 Alex fait Laurent Berger, Juliette et Sophie Binet de la CGT, Thomas Croisière c'est

01:43 Frédéric Souillot, ne vous moquez pas les autres, c'est votre collègue de méfaut

01:47 quand même.

01:48 Et Laurence Bibaud sera ma conseillère en communication.

01:50 On y va.

01:51 Bien écoutez, merci d'être là.

01:53 Alors, à l'ordre du jour…

01:54 Le retrait de la réforme.

01:56 Parfaitement.

01:57 Pas mieux.

01:58 Oui, mais non.

01:59 Je vous respecte, je crois au dialogue social et aux avancées de ce pays.

02:03 Je sais votre engagement profond pour les travailleurs et aussi je crois sincèrement

02:07 à des voies possibles de dialogue.

02:10 Bien, c'est bien, c'est bien, vous les noyez sous un discours fleuve et creux.

02:13 C'est beau comme dit Bruno Le Maire.

02:15 Vous essayez de noyer le poisson ?

02:16 Mais pas du tout.

02:17 Bien sûr que si.

02:18 Et vous, vous êtes ?

02:19 Frédéric Souillot de Force Ouvrière.

02:21 Ah oui, j'ai eu peur.

02:23 Je me suis dit, si ça se trouve, c'est l'un de mes ministres.

02:26 Je ne la connais pas tous.

02:28 Et donc, par rapport au retrait de la réforme ?

02:30 Attendez, quelle réforme ? Ecoutez, je prends du temps pour vous.

02:34 Et vous, vous me parlez de poisson, de réforme.

02:36 Vous venez avec un monsieur que personne ne connaît.

02:38 Vous venez me voir quand vous serez prêts à ne pas discuter.

02:41 Et voilà, je pense qu'on a bien réduit la réunion.

02:47 Le code est positif, c'est que les syndicats ont parlé d'une seule voix.

02:51 Sans qu'un dirigeant syndical ne prenne le dessus sur les autres.

02:54 Et ils décident démocratiquement.

02:56 Alors si les parties de gauche veulent prendre des petites notes,

02:59 je crois que c'est le moment.

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