La réaction de Gauthier Gallon après la défaite de l'Estac contre Clermont

  • l’année dernière
Gauthier Gallon est venu répondre aux questions des journalistes après la défaite 0-2 de l'Estac face à Clermont. Reportage : Mattéo Clochard
Transcript
00:00 Lothier, on imagine que c'est très difficile à vivre cette nouvelle défaite.
00:03 Oui, là clairement, la semaine dernière ça avait été très dur.
00:09 Mais voilà, il y avait encore cette chance.
00:12 Domicile, clairement.
00:14 Là aujourd'hui, on ne l'a pas saisi.
00:16 On va dire qu'on s'est quasiment tué tout seul.
00:21 Donc, très, très déçu.
00:23 J'ai pas pour habitude d'abandonner, de lâcher.
00:30 Donc, on lâchera rien parce qu'il nous reste encore 8 matchs.
00:32 8 matchs de Ligue 1 qui fait apprendre du plaisir.
00:34 En plus, on va jouer des grosses équipes.
00:35 Est-ce que justement le fait de penser que ça y est, c'est terminé, ça va libérer
00:40 certaines personnes, ça va nous libérer.
00:41 Et qui sait, les miracles, ça existe.
00:45 On peut parler de miracles aujourd'hui.
00:47 Il faut être réaliste, il faut se dire les choses.
00:49 Donc voilà, maintenant on va récupérer.
00:52 On va retrouver nos familles, c'est ce qui va nous faire du bien.
00:55 Et repartir au boulot parce qu'il reste encore un mois et demi.
00:57 Il va falloir travailler parce qu'il faut finir au maximum.
01:00 Parce qu'on est des compétiteurs et qu'on se doit de faire le maximum.
01:04 - Adil, c'est autant surprendre vidéo que les joueurs avaient lâchée sur ces trois jours.
01:09 C'est quoi ton avis ?
01:10 - C'est dur d'incriminer certaines personnes.
01:17 Mais je pense qu'on va parler collectif.
01:19 Mais quand je vois qu'il reste 25 minutes, 30 minutes de jeu et qu'on ne pousse pas
01:25 clairement et qu'on ne met pas tout pour essayer d'aller marquer au moyen but.
01:27 Parce qu'on savait que si on marquait un but, on ne sait pas dans le football, ça
01:30 pouvait aller mettre en doute.
01:31 Je suis déçu parce que je n'ai pas l'impression qu'on ait été à 100 %.
01:37 - On sait que tu as un lien particulier avec les supporters.
01:39 Est-ce que tu as un mot pour ceux qui viennent, qui prennent de leur temps, qui payent une place ?
01:42 Est-ce que tu as un mot pour eux ?
01:44 - Oui, tout simplement m'excuser auprès d'eux, excuser le collectif parce qu'on a fait le maximum.
01:51 On sait qu'ils ont été derrière nous.
01:52 Ils le sauront encore jusqu'à la fin parce qu'ils sont des vrais pensionnés.
01:55 Ils méritent qu'on se donne jusqu'au maximum.
01:58 Après, pour les autres, je n'ai pas de mots.
02:01 On voit certains trucs, on lit certaines choses.
02:04 C'est leur club, c'est eux, c'est ça.
02:06 Mais aujourd'hui, s'ils peuvent voir des matchs comme ça, c'est en partie grâce à nous.
02:10 Parce que c'est sur le terrain qu'on a été chercher et qu'on leur a permis de voir ces matchs-là.
02:14 Aujourd'hui, être dur comme ça avec nous, ils peuvent l'être.
02:17 C'est leur sentiment. Ils ont le droit d'être énervés.
02:18 Mais de là à pousser un petit peu, je trouve ça déplacé.
02:22 Mais comme on dit, on a la liberté d'expression.
02:25 Donc, il faut qu'ils disent ce qu'ils veulent.
02:27 - Le calendrier est vraiment hardcore.
02:29 On a des placements à Marseille le week-end prochain.
02:31 Ça va être vraiment compliqué.
02:33 - Oui, compliqué.
02:33 Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est des matchs à kiffer.
02:36 Tu as la chance d'aller jouer au Pélodrome, de jouer contre l'OM.
02:39 On va kiffer. Il va falloir prendre du plaisir.
02:41 Puis c'est dimanche soir en prime time.
02:42 Donc, il va falloir y aller libéré.
02:44 Maintenant, entre guillemets, on n'a plus rien à perdre.
02:46 On n'a plus de pression.
02:47 Donc, il va falloir tout donner.
02:50 Il va falloir essayer d'aller faire un résultat.
02:52 Et puis, qui sait ?
02:53 Peut-être que derrière, ça enclenchera quelque chose de positif.
02:56 Si on arrive à ramener quelque chose là-bas.
02:58 - Merci, messieurs.
02:59 - Merci.
03:00 - Merci à vous.
03:01 [SILENCE]

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