Vaincre le cancer n’est plus un doux rêve !

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Grâce à la pandémie, la recherche a fortement progressé. Nicolas Bouzou fait le point sur une question d'actualité économique.
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Transcription
00:00 - Allez, place à vous Nicolas Bouzou à 7h20. Bonjour Nicolas. - Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:04 - Alors ce matin, un sujet dont vous aimez bien nous parler régulièrement, les progrès de l'innovation en santé.
00:09 Il y a de très bonnes nouvelles. - Oui, parce qu'entre l'Ukraine, Taïwan, le réchauffement climatique et l'ambiance politique dans notre pays,
00:14 il est parfois difficile de trouver un chemin positif vers l'avenir. Alors je vais quand même essayer ce matin.
00:19 C'était raconté ce week-end dans The Guardian, c'est le journal britannique.
00:23 C'est absolument fascinant, il y a en effet de très nombreux progrès réalisés dans le domaine thérapeutique et en particulier dans les vaccins ARN messagers.
00:32 Donc ce sont ceux qui nous ont vaccinés contre la Covid-19. Et oui, parce que la pandémie a eu deux effets positifs.
00:38 Premièrement, elle a considérablement accéléré le savoir dans le domaine vaccinal.
00:44 Et d'autre part, elle a apporté énormément d'argent à des entreprises de biotechnologie, notamment Moderna et BioNTech,
00:50 qui sont les deux principales entreprises à avoir commercialisé ces vaccins.
00:54 Grosso modo, on estime qu'on a gagné à peu près 10 à 15 ans de recherches.
00:58 Donc on voit beaucoup d'avancées dans les vaccins ARN messagers contre des maladies auto-immunes, des zonas, des maladies rares, des maladies cardio-vasculaires et puis des maladies infectieuses.
01:08 Je rappelle par exemple que le paludisme, pour lequel il y a beaucoup de recherches, tue plus de 600 000 personnes par an.
01:13 - Et les cancers alors ? - Alors contre les cancers, on va avoir arrivé des vaccins personnalisés curatifs.
01:18 Alors curatifs, ça veut dire qu'ils seront injectés une fois que la maladie sera déclarée.
01:22 Je vous explique le principe en deux mots parce que c'est très simple et absolument passionnant.
01:26 On prélève un échantillon de la tumeur, on séquence son génome, on identifie une protéine qui est présente dans les cellules cancéreuses mais pas dans les autres.
01:34 Et on va fabriquer une molécule d'ARN messager qui va commander au système immunitaire de reconnaître et de détruire les cellules qui contiennent cette protéine et qui sont donc les cellules cancéreuses.
01:44 Contrairement aux chimiothérapies, on élimine seulement les cellules cancéreuses et pas les autres.
01:49 - C'est formidable, c'est vraiment de la frappe chirurgicale si je puis dire. - Absolument.
01:52 - Ces vaccins arrivent quand ? - D'après Moderna, rapidement, d'ici cinq ans, alors disons à peu près vers 2030.
01:58 Et vous voyez, on se déchire en France sur les retraites mais je voudrais vraiment attirer l'attention sur la santé.
02:03 On doit se préparer à acheter ces médicaments, à les administrer.
02:07 Ça pose des questions. Sera-t-on capable de les acheter ? La question des finances sociales.
02:11 Pourquoi aucune entreprise française n'en produit ? C'est la question de la désindustrialisation.
02:15 Ces médicaments vont-ils nous amener à réorganiser notre offre de médecine ?
02:19 C'est la question de l'articulation entre la médecine de ville et l'hôpital.
02:22 Le risque, c'est la médecine à deux vitesses.
02:24 - Merci beaucoup Nicolas Bouzeau, 7h22. - A demain.

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