• l’année dernière
Il est comédien, humoriste, humaniste, écologiste, sur grand et petit écran : Thomas VDB chatouille les esprits à la radio comme sur les planches. Et il mord l’actu pour nous divertir, nous faire rire…. et réfléchir !

Aurélien Fontenoy n’a jamais froid aux yeux…. Champion du monde junior de VTT Trial, il qui fait partager sa passion sous toutes ses formes au grand public… quitte à faire dévaler la Bastille aux cyclistes intrépides depuis l'an dernier ! Il nous présente la 2e édition de la DH de la Bastille, en mai prochain.

Laurence Peyrin nous embarque vers un nouveau destin. Sous le soleil de Soledad : une nouvelle aventure, que lui a soufflée son personnage : Cassie voyage au Mexique, elle découvre le goût de la vie à 50 ans, pour tenir une promesse inattendue...

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Transcription
00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et chez Rolls-Conbois, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présente "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder "Si on parlait".
00:17 (Générique)
00:42 -Bienvenue à tous. Très heureuse de vous retrouver parmi ceux qui font bouger l'actu grenoblois,
00:46 ceux qui vous inspirent par leur talent, par leur audace et ceux qui vous font rire et même vous font réfléchir.
00:52 Ou les deux à la fois, comme ce comédien humoriste, humaniste, sur grand petit écran qui chatouille les esprits à la radio,
00:59 comme sur les planches, comme ce champion de trial qui fait partager sa passion du VTT au grand public
01:05 et qui fait dévaler la bastille aux cyclistes intrépides depuis l'an dernier.
01:08 Et celle qui nous régale au fil des lignes de ses romans, son dernier vient de sortir.
01:15 Il s'appelle "Sous le soleil" de Soledad. Bienvenue, Laurence Perrin.
01:20 -Bonjour. -Comment on dit, d'ailleurs, "Soledad" ?
01:22 -Soledad. -Soledad.
01:23 -Ce qui veut dire, en espagnol ?
01:25 -Euh... Solitude ?
01:27 -Eh oui. Beaucoup de gens pensent que ça veut dire soleil.
01:30 -Oui. -Oui, moi, je pensais que ça voulait dire soleil.
01:31 -Moi aussi, avant d'écrire le livre. -Ah, OK.
01:34 -C'est un livre de définition, en fait. C'est un livre de traduction.
01:37 -Ça vient de très loin. Ouf. Mais c'est vrai que c'est très aérien. C'est un mot presque... Voilà, qui est très léger.
01:44 -Et avec ce livre qui fait beaucoup de bien, vous êtes auteur, réécrivaine, comme on dit ?
01:49 -Romancière, s'il vous plaît. -Romancière. Magnifique.
01:51 -Ancienne fonceur journaliste, comme vous. -Oui.
01:54 -D'ailleurs, on revient dans un petit instant. Il faut garder la surprise.
01:57 Vous nous donnerez encore plus envie de lire votre dernier roman dans un petit instant.
02:01 Aurélien Fontenoy, bonsoir. -Bonsoir.
02:03 -Tout va bien ? -Ça va très bien. Je n'étais qu'en vélo.
02:05 -Acrobate sur pneu, comme on dit. -Voilà.
02:08 -Avec cette fameuse descente sur la Bastille qui se prépare. Ancien champion du monde, junior évis, champion du monde tout court,
02:16 de VTT Trial. Rien ne vous fait peur, pas même cette fameuse descente de la Bastille dont on va parler dans un petit instant.
02:23 Et bienvenue, Thomas VDB. -Merci. Merci, Télé Grenoble.
02:27 -Qu'est-ce qu'on est content de vous recevoir. -Je suis ravi.
02:29 -Vous aussi, vous êtes content d'être là ? -Oui. J'ai fêté un anniversaire à Télé Grenoble il y a une dizaine d'années, à peu près.
02:36 Quand c'était les 10 ans, je me souviens que j'avais fait une chronique sur Télé Grenoble, sur l'antenne de France Inter.
02:40 -C'est tout à fait ça. On va se rafraîchir la mémoire tout à l'heure. D'abord, vous avez une actu, bien sûr.
02:45 On ne va pas forcément remonter trop dans le rétro, mais pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore assez,
02:50 vous êtes comédien, humoriste, chroniqueur, à la radio, à la télé, au cinéma, sur les planches, même sur le web.
02:58 Et vous mordez l'actu pour nous divertir, mais aussi pour nous faire réfléchir. Est-ce que j'ai bien résumé ?
03:04 -Oui, particulièrement avec le dernier spectacle que je joue qui s'appelle Thomas VDB, Saclimat.
03:09 Pour la première fois, je fais un spectacle qui est un petit peu...
03:14 En fait, je voulais avoir un spectacle qui ressemble à la façon que j'ai de m'emparer de certains sujets sur France Inter.
03:20 C'est-à-dire que moi, à la base, je ne suis pas du tout spécialiste de la politique et tout.
03:23 Mais à un moment, j'ai le droit, comme tout le monde, de m'exprimer sur les sujets et sur la façon que j'ai de les percevoir.
03:28 Et donc, je parle d'avenir, d'enjeu, en essayant d'être le moins emmerdant possible.
03:33 Parce que mon spectacle parle d'écologie, mais je sais complètement le côté rebutoir que peut avoir ce mot écologie.
03:38 Donc, mon spectacle est articulé en deux parties.
03:42 La première partie consiste à dire que je ne fais pas ça pour m'amuser.
03:45 C'est-à-dire que je n'ai jamais rêvé d'être écolo de ma vie.
03:47 C'est vraiment un truc que même je sais combien ça peut être emmerdant de parler d'écologie et tout.
03:50 Mais la deuxième partie du spectacle consiste à dire, par contre, qu'on le veuille ou non, aujourd'hui, on n'a pas le choix que d'être écolo.
03:56 -On n'a pas le choix que d'être écolo.
03:58 Et justement, cette manière aussi de dédramatiser, en fait, de tourner en dérision les choses.
04:03 C'est une manière aussi de dédramatiser le monde qui nous entoure.
04:06 Et le rire, il fait d'air.
04:09 Le rire, il capte les attentions aussi.
04:11 -Disons que de parler de sujets graves dont on parle tout le temps à la télé,
04:17 mais d'en parler de façon légère, c'est-à-dire avec le but unique de faire rire les gens avec.
04:22 J'ai l'impression qu'il y a un côté un peu cathartique pour les gens.
04:24 En tout cas, quand j'entends ce qu'ils viennent me dire après le spectacle, c'est-à-dire que moi, j'entends qu'ils rient pendant le spectacle.
04:28 Mais après, ils me disent que ça leur fait beaucoup de bien de m'entendre parler de cette façon-là, de ces sujets-là.
04:35 Et voilà. Et donc, je pointe aussi nos contradictions parce que je ne veux pas avoir le côté moralisateur et donneur de leçons
04:42 qu'on peut imaginer qu'il y a chez certains discours écologistes.
04:46 Donc, moi-même, je m'en revendique complètement comme écolo.
04:48 Mais je suis aussi... Ça m'arrive aussi des fois de ne pas être cohérent.
04:53 Parce qu'on dit "Ah, t'es pas cohérent, t'as un smartphone !"
04:55 Sachant qu'évidemment, s'il fallait être cohérent quand on est écolo, il faudrait habiter dans la forêt et manger des baies.
05:00 - Il faudra faire avec. Et puis organiser notre écologie autour de ce qui existe aujourd'hui.
05:05 - Voilà. Et donc, je parle... Par exemple, j'ai un sketch dans lequel je raconte que j'ai arrêté de prendre l'avion, ce qui est vrai.
05:12 Mais un jour, en cas de force majeure, j'ai été obligé de le prendre.
05:15 Sauf que deux jours avant, j'étais passé à la télé et j'avais dit que je ne prenais plus d'avion.
05:18 Et que quelqu'un me reconnaît à l'aéroport en me disant "Eh, mais toi, là !"
05:21 Et donc, voilà. Je veux aussi mettre en avant les contradictions.
05:25 - Oui. Alors ça, justement, ce beau vélo VTT, vous n'allez pas nous le piquer à la fin de l'émission.
05:31 Pour partir peut-être, Aurélien, je ne sais pas, pour aller rejoindre la salle de spectacle.
05:34 Mais vous partez en bus. Voilà.
05:36 - Exactement. - C'est des petites choses qu'on peut faire chacun.
05:38 - C'est un mélange en bus. Mais je suis très client des transports en commun.
05:41 - Alors... Mais vous mangez aussi. Ce n'est pas toujours facile de manger.
05:46 Regardez, on regarde un petit extrait. Tout de suite. Allez.
05:50 - Mais voilà. Aujourd'hui, on change un peu de rythme de vie avec ma compagne.
05:53 On fait attention à comment on consomme et tout.
05:56 Par exemple, pour vous donner une idée.
05:57 Par exemple, maintenant, ma meuf, à la maison, elle fait des gâteaux sans sucre.
06:00 Et elle me donne... Elle me dit "C'est sans sucre."
06:08 Je lui dis "Bah, pas la peine de préciser."
06:11 J'ai économisé plutôt ta salive pour humidifier le mélange des farines.
06:15 Ça rase un châtaigne, petite épautre.
06:19 Parce que je ne sais pas vous, mais moi, rien que le mot "petite épautre",
06:21 je l'entends direct, ma bouche, elle est comme ça.
06:24 Ah ben, c'est bouche pâteuse automatique.
06:27 Et quelle que soit la taille de l'épautre, vraiment, c'est ça.
06:32 Et le lendemain, elle revient dans la cuisine, elle est déçue parce qu'il en reste.
06:34 Elle dit "Ah ben, il reste du gâteau sans sucre."
06:35 Je lui dis "Mais tu m'étonnes qu'il reste du gâteau sans sucre."
06:39 - Non mais sans sucre, sans sucre, il n'y a même pas...
06:41 Il y a du sucre de date, maintenant.
06:42 - Elle l'a fait une fois. Mais voilà, on a des sacs de farine chez nous.
06:46 - C'était vraiment pas bon, alors.
06:47 - Non, c'était pas top.
06:48 - Mais ça vient, maintenant.
06:49 - Le seigle, franchement, c'est pas un truc qui fait penser au Moyen-Âge.
06:52 Le pain de seigle.
06:53 Alors, attend, mais...
06:55 Voilà, bon, voilà.
06:55 Donc, elle est beaucoup dans ces trucs-là.
06:57 Il faut qu'il y ait marqué bio dessus et tout.
06:58 Mais elle a raison.
06:59 Elle a raison.
07:00 Et moi, je suis...
07:02 Donc, ça, c'est dans le début du spectacle où je me plains du côté...
07:05 Parce qu'en fait, ce côté écolo est venu par ma femme,
07:09 qui est un peu contaminée et mon spectacle et ma vie avec ces sujets-là.
07:13 Mais je sais qu'elle a complètement raison.
07:14 Donc, c'est contraignant.
07:16 Mais je sais qu'il ne serait-ce qu'au nom du principe de précaution,
07:19 elle a raison de vouloir qu'on mange bio.
07:20 Enfin, voilà.
07:21 Après, je sais que c'est plus cher.
07:22 Voilà. Ou de manger plus sainement, en tout cas.
07:23 - Et c'est meilleur pour la santé et surtout aussi pour les circuits courts,
07:26 pour l'environnement.
07:27 - Manger local, des choses comme ça.
07:29 - Bien sûr.
07:29 Donc, à Grenoble, vous êtes comme un petit poisson dans l'eau.
07:31 - Ah bon ?
07:32 - Première ville, grande ville, qui a élu un maire écologiste.
07:36 Et oui, bien sûr.
07:37 C'est vrai.
07:38 En 2014, Eric Piolle, donc, qui était notre maire de Grenoble,
07:42 était le premier maire écologiste élu dans une grande ville.
07:44 - OK.
07:45 - Voilà. Dans cette agglomération.
07:47 On parlait beaucoup de ville laboratoire aussi.
07:50 Aujourd'hui, on n'aime plus tellement ce terme.
07:52 - Et qu'en est-il de cette expérience laboratoire ?
07:55 Ah tiens, je sentais un petit sourire.
07:56 - C'est le deuxième...
07:57 Non, c'est le deuxième mandat.
07:58 C'est pas terminé.
07:59 - Ah OK. Deuxième mandat.
08:00 - Oui, deuxième mandat.
08:01 - Les gens ont cru au premier, alors.
08:02 - Voilà.
08:03 Il y a beaucoup de vélos.
08:03 Il y en a même un sur ce plateau.
08:05 Donc, on est obligés.
08:05 Sinon, la ville, elle coupe tout.
08:09 On a un vélo sur chacune des émissions.
08:11 Donc, Thomas VDB, Saclimat, c'est partout en France.
08:15 Un spectacle, un seul en scène engagé.
08:17 Vous l'avez compris, contre le réchauffement climatique.
08:20 Comme quoi, on peut aussi rire de ce qui est grave.
08:23 Et rire aussi, comme vous le faites au général,
08:26 vous allez pincer l'actualité, à la radio notamment,
08:29 avec vos chroniques.
08:32 Comme c'est vraiment une constante, finalement, c'est cet humour.
08:36 Vous êtes un petit peu sur différents types de médias,
08:38 mais voilà, l'humour va un peu casser la glace.
08:41 - Oui, puis bon, je suis dans une émission qui...
08:43 C'est aussi par cette émission que je me suis mis à aborder
08:46 les sujets politiques, chose que je ne faisais pas vraiment avant.
08:49 Mais c'est vrai que l'actualité politique
08:52 nous donne énormément de matière quand même,
08:54 qu'on le veuille ou non, depuis de nombreuses années.
08:56 - Là, il y a de quoi faire, forcément.
08:58 - Là, il y a beaucoup de quoi faire.
08:59 Le risque étant de réussir à ne pas se répéter.
09:03 Parce qu'en fait, on tombe souvent dans les mêmes écueils.
09:06 Les erreurs qui sont commises par les gens qui nous gouvernent
09:08 sont souvent les mêmes.
09:09 Donc, on a peur de ressasser un peu les mêmes blagues,
09:12 les mêmes angles.
09:12 Donc, moi, ça fait quand même 15 ans que je suis à France Inter.
09:15 Au bout d'un moment, je me rends compte que ça devient un peu délicat
09:17 de se dire "alors, qu'est-ce que je vais dire que je n'ai pas déjà dit 15 fois ?"
09:20 - C'est même pour ça que l'émission s'appelle "C'est encore nous".
09:22 - Exactement.
09:23 - Aussi, mais c'est vachement sympa.
09:24 C'est très drôle, bien sûr.
09:26 Alors, vous savez que vous êtes déjà passé sur Télé Grenoble.
09:29 - Me semble bien.
09:30 - C'était pas là.
09:32 Regardez, on a un petit extrait.
09:33 On parlait de notre anniversaire.
09:34 Nous disons, écoutez.
09:35 - Charline, Alex et Guillaume, quand vous voulez,
09:38 vous êtes les bienvenus sur le plateau pour un extrait de Boutros
09:42 ou d'un petit coucou quand vous passez ici.
09:45 - Nous, on connaît pas, on attend ça.
09:46 - Ouais.
09:47 - Vous avez les clés.
09:48 - Et ça, pog !
09:51 C'était piqué sur le vif.
09:53 - Ça, c'était la première génération de l'émission.
09:56 Donc, elle s'appelait encore "Si tu écoutes, j'annule tout".
09:58 Donc, c'était il y a 7-8 ans, je pense, à peu près.
10:00 - On est très exactement en 2015, décembre 2015, le 22.
10:03 - Ouais, ça fait un moment.
10:05 Ça fait 7 ans.
10:06 Et donc, voilà, avec cette petite blague de Thibaut
10:09 qui, du coup, vous rend l'appareil.
10:11 On était très, très contents, vraiment.
10:12 Vous étiez en direct ici de France Inter
10:15 pour les 10 ans de Télé-Grenoble,
10:17 car il y a une histoire entre nous, bien sûr, Thomas.
10:19 - Oui.
10:20 - Avec un certain nombre de mails, de messages,
10:23 de SMS que nous avions reçus quelques mois auparavant,
10:26 comme quoi Télé-Grenoble était passé sur France Inter
10:30 et on se faisait dégommer, descendre.
10:32 - C'était pas dégommer, c'était chatouiller.
10:35 - Chatouiller, voilà.
10:36 Oui, mais les gens disaient "c'est sérieux qu'il se passe".
10:38 Mais nous, qu'est-ce qu'on a ri ?
10:39 On écoute ?
10:40 - On écoute.
10:41 - Allez, écoutez bien.
10:42 - Ça fait longtemps.
10:43 - Je voudrais parler de l'événement audiovisuel de la semaine
10:46 qui a eu lieu hier soir,
10:47 puisqu'une chaîne de télé mythique fêtait son 10e anniversaire.
10:51 Et cette chaîne, c'est bien sûr Télé-Grenoble.
10:53 Alors, enfin, puisque c'est l'actualisie,
10:57 je vais chanter "Joyeux anniversaire",
11:00 puisque maintes fois copiées, jamais égalées,
11:02 Télé-Grenoble, c'est la chaîne qui a fait la différence
11:05 dans le PAF depuis 10 ans.
11:07 Et hier, c'était sa fête, retransmise en direct sur la chaîne.
11:11 Et j'y étais.
11:12 J'y étais, j'ai pris le train Gare de Lyon à 14h57,
11:15 je suis arrivé 3h plus tard à Grenoble
11:17 pour aussitôt prendre une voiture direction Voiron.
11:19 Voilà, dois-je rappeler que Télé-Grenoble,
11:21 c'est aussi évidemment une des premières chaînes
11:22 à avoir proposé du porno à ses abonnés,
11:24 même si c'est exclusivement de porno grenoblois.
11:28 Je pense à des films comme "Deux salopes sur un télésiège"
11:31 ou bien évidemment le mémorable "Viens me bouffer la tartiflette".
11:35 Alors, il faut rappeler qu'en fait, j'avais fait cette chronique
11:40 parce que c'était le lendemain des 30 ans de Canal+
11:43 qui était surmédiatisé.
11:45 Donc tout le monde ne parlait que des 30 ans de Canal+
11:47 et donc j'étais là, comment je peux détourner ça ?
11:50 J'avais oublié ce porno grenoblois.
11:52 Il y avait eu un complice, je pense que c'était Mathieu Madénian.
11:54 Alors on avait Guillaume Meurice qui était déjà passé aussi,
11:56 mais c'était très peu de temps après la visite de Mathieu Madénian
11:59 qui était probablement peut-être un complice.
12:02 Et en fait, vous ne parliez pas de Télé-Grenoble,
12:04 c'était le mot, c'était nous, vous ne nous connaissiez pas,
12:07 mais c'était quand même vachement drôle.
12:10 - Ça s'est écrit très vite une fois qu'on a trouvé l'idée
12:12 de parler de l'anniversaire de Télé-Grenoble.
12:13 - Eh bien, ça nous a bien fait rire aussi.
12:15 Voilà, et ça, c'était effectivement bien sympa.
12:18 Les films, on ne les a jamais vus, ils n'ont jamais existé finalement.
12:21 - Peut-être que quelqu'un, peut-être qu'un réalisateur
12:23 a eu l'idée de les tourner depuis.
12:25 - C'est possible.
12:25 Par contre, on est toujours prêt à faire la fête
12:27 et pour fêter tous nos anniversaires.
12:29 - Je viendrai.
12:30 - Le 20 octobre, c'est chaque année le 20 octobre
12:32 pour les 10 ans, les 30 ans.
12:34 Là, ça fera 18 ans.
12:36 Ça fera 18 ans.
12:37 Ça y est.
12:38 Et donc, alors, vous avez toujours une bonne conduite,
12:42 malgré ce que vous venez de dire, bonne conduite.
12:43 Vous êtes en ce moment à l'affiche, d'ailleurs, de ce film
12:47 qui a l'air quand même très, très caustique de ce Palma Show,
12:52 justement, dont on est très fan.
12:54 Donc, on vous voit sous différents registres aussi au cinéma.
12:57 Celui-ci, j'imagine que vu l'histoire,
13:01 vous êtes particulièrement sensible à ça.
13:03 - C'est amusant parce qu'en fait,
13:04 ça se passe dans un stage de récupération de points de permis.
13:07 Et donc, c'est l'histoire d'une nana, donc,
13:08 Claude Calamy, qu'on voit à l'image tout de suite,
13:10 qui anime ces stages de récupération.
13:12 Mais en fait, on apprend dans l'histoire qu'elle a perdu son mari
13:14 quelques années plus tôt dans un accident de voiture.
13:17 Et pour se venger des chauffards, en fait, elle liquide,
13:20 elle se sert de ces stages pour identifier des chauffards
13:22 et pour les tuer la nuit.
13:24 Et là dessus, moi, je tombe amoureux d'elle.
13:26 Et deux enquêteurs, donc, qui sont David et Grégoire du Palma Show,
13:29 viennent en mener l'enquête pour enquêter sur ces meurtres en série.
13:33 Et donc, c'est une comédie policière, un peu décalée,
13:36 comme on dit souvent, mais donc réalisée par Jonathan Barret,
13:39 qui, en l'occurrence, porte bien son nom parce que je trouve que le film
13:43 est vraiment une réussite de ton qui est un peu,
13:45 un ton décalé qui marche bien, c'est-à-dire qu'on voit deux enquêteurs de police
13:48 qui sont constamment en train de courir après des évidences,
13:51 mais qui ne leur passent sous le nez, ils ne voient rien,
13:52 ils sont en retard sur l'enquête tout le temps.
13:54 C'est-à-dire que le spectateur a toujours trois temps d'avance
13:56 sur les enquêteurs, en fait, et c'est vachement amusant.
13:58 - Oui, le scénario, déjà, juste à l'écriture et tel que vous le décrivez,
14:01 il est magnifique, mais les retours sont magnifiques aussi.
14:03 - Oui, il y a beaucoup de bons retours.
14:04 - Oui, je pense que c'est une comédie d'avenir aussi.
14:06 On... Sinus...
14:09 - Alors, Sinus, oui, c'est le Romain que je jouais dans...
14:12 Astérix et Obélix.
14:13 - Oui, on a du mal à le reconnaître, hein.
14:15 - On a du mal à le reconnaître, mais... - C'est bien fait, c'est bien fait.
14:17 - Et puis bon, il y a eu beaucoup de rôles,
14:19 il y a eu un casting complètement hallucinant dans ce film.
14:22 Donc moi, je suis le premier Romain qui se fait taper dans le film.
14:25 Donc c'était la grande...
14:26 Donc même on me voit avant le générique, c'est-à-dire qu'en fait,
14:29 ma scène est avant le générique de début, c'est-à-dire que si vous arrivez
14:33 un tout petit peu en retard, vous avez raté.
14:34 Je suis un peu comme dans les James Bond, où dans les James Bond,
14:37 il y a vraiment la scène incroyable à chaque fois avant le générique du début.
14:40 Ben, c'est la scène où je me prends un coup de poing par Astérix.
14:42 - Eh ben voilà, c'est raciste. - Eh ben, c'est quand même...
14:44 C'est pas mal. - Mais tout va bien.
14:45 - J'avais déjà fait un film où j'éclatais la tête de Guillaume Canet
14:48 avec un fusil à pompe.
14:49 Et là, en retour, c'est lui qui me donne un coup de poing déguisé en Astérix.
14:52 Donc c'était marrant.
14:53 - C'est un clin d'œil. Il y en aura d'autres ?
14:55 - Euh... Alors je...
14:57 - Parce que vous travaillez beaucoup, du coup, alors ?
14:58 - Mais bon, normalement, le film est confirmé.
15:01 Cet été, je tourne un film avec Bully Lanners.
15:03 Et on joue une histoire autour de José Bové.
15:06 Et donc, Bully Lanners va jouer le rôle de...
15:08 C'est pas une comédie, mais il va jouer le rôle de José Bové.
15:11 Et moi, son assistant.
15:13 Et ça va se tourner au Parlement européen.
15:16 - Écolo. On y revient.
15:18 - Forcément. Ça parle de gens qui viennent de la Confédération paysanne.
15:21 - Voilà. Et des gens. Donc des gens.
15:22 - Exactement. - C'est important.
15:23 Merci beaucoup. Parce que les gens vous attendent
15:26 à l'heure où on enregistre à l'Hexagone de Mélan.
15:27 - Exactement. Je vais aller jouer à Mélan.
15:28 - C'était un régal de vous recevoir. Merci beaucoup, Thomas VDB.
15:32 On peut dire votre nom ? C'est Vandenberg ?
15:34 - Vandenberg, exactement. - Vandenberg.
15:35 - Ouais, c'est ça. - Très bien.
15:36 Merci pour votre visite.
15:38 - Merci pour ce recueil. - Ça nous a fait très plaisir.
15:40 Et très belle année. Très belle continuation.
15:42 - Merci.
15:43 Salut.
15:45 - Et on y va. On enchaîne tout de suite. On y va.
15:48 - Est-ce que c'est un matériau qui a explosé ?
15:57 On se débrouillera à la fin de l'année, Thomas.
15:59 Merci. À très vite.
16:02 Au revoir, Thomas. Et donc l'événement, c'était bien sûr aussi la venue de Thomas VDB ici,
16:06 parce qu'il y a une histoire qui nous tient particulièrement à cœur.
16:10 Ainsi qu'avec vous aussi, Aurélien, triple champion du monde.
16:13 On le rappelle, triple... Non, trois fois vice champion du monde chez les élites.
16:21 Et puis vice champion du monde junior, je vais y arriver.
16:24 Ça fait beaucoup de titres aussi.
16:25 Donc en VTT trial, le VTT qui passe un petit peu partout sur les gens,
16:29 sur la montagne, sur les rochers, sur les bancs.
16:33 - Le trial, on peut en faire partout, aussi bien en montagne qu'en ville.
16:36 De plus en plus, c'est de manière artificielle.
16:37 Mais le but, c'est vraiment comme la moto, de franchir des obstacles avec son vélo.
16:41 - Oui, et de franchir des obstacles, un grand obstacle qui fait aussi la fierté des Grenobleois.
16:46 C'est un grand rocher qui s'appelle Blabasti.
16:48 Et donc, c'est les 27 et 28 mai prochains, après une première à succès.
16:53 C'était l'an dernier.
16:54 Ce que vous voulez, en fait, c'est que tout le monde en profite.
16:57 Le trial, généralement, c'est une discipline urbaine.
17:01 Ça se pratique parfois même sur des parvis de musée.
17:05 Là, vous voulez vraiment mettre la sensation à la portée de tous.
17:09 Et ça a marché ?
17:11 - Ah, ça a cartonné. La première édition, c'était en mai dernier.
17:15 Et là, donc, c'est pas... - En mai 2022.
17:17 - Voilà. Et du coup, c'est plus du trial.
17:20 Là, c'est quasiment du VTT de descente, mais vraiment au milieu urbain.
17:23 Donc, c'est un concept tout nouveau qui a été développé par notamment Red Bull et tout ça en Amérique du Sud.
17:29 Ça cartonne, il passe dans les favelas, il sort dans les maisons et tout.
17:33 Et moi, l'idée, c'était de me dire, en France, ça n'existe pas.
17:37 En Europe, c'est très limité.
17:39 On a le terrain de jeu pour, donc let's go.
17:42 Donc, ça a été une année un petit peu prototype, on va dire l'an dernier.
17:46 Et puis là, ça repart plein de balle cette année, donc le 27 et le 28 mai.
17:51 Et en plus de cette descente internationale qui va accueillir des Brésiliens, des Argentins, des Chiliens,
17:56 ça va être toute la planète qui va venir, les meilleurs pilotes mondiaux.
18:00 Il y aura un gros festival, donc ça va vraiment se développer là-dedans.
18:03 Ça s'appelait le Gros Not Bike Festival.
18:05 Et il y aura donc au Jardin de Ville.
18:06 C'est un scoop parce que ça vient de sortir.
18:09 En fait, le concept prend tellement qu'on développe encore.
18:12 Il y aura des exposants avec des grosses marques de vélo.
18:15 Il y aura une grosse zone initiation pour les jeunes avec des draisiennes, des vélos.
18:18 Il y aura un gros concept de démonstration et compétition à un autre format.
18:23 Donc voilà, sur deux jours, cette fois-ci, le 27 et le 28 mai.
18:26 Parce qu'il faut que ce type de pratiques sportives soient associées à une fête populaire.
18:32 C'est presque un festival, finalement.
18:34 Ce n'est pas juste une descente, c'est un festival qui va brasser.
18:37 C'est la culture de ces disciplines urbaines.
18:41 On l'a dit tout à l'heure, Grenoble, ça reste quand même une ville où on veut promouvoir le vélo, la mobilité.
18:46 Et c'est dans la continuité, en fait.
18:48 On a le vélo pour tous.
18:50 Donc avec tout ce réseau de pistes cyclables, il n'existait pas à l'heure actuelle
18:55 un moment clé vraiment pour les grenoblois et plus parce que ça va attirer vraiment du monde entier, en fait, ce festival.
19:01 Mais il n'existait pas vraiment quelque chose qui réunissait ces disciplines.
19:06 Donc on avait le côté très international, compétition, très élitiste.
19:09 Mais je voulais vraiment le rendre grand public et aux jeunes comme aux moins jeunes,
19:13 avec justement les initiations et toutes les animations.
19:16 Oui, et puis ce qui est intéressant aussi, c'est que cette Bastille vous la magnifiez.
19:19 Et voilà, c'est la star de la journée aussi, avec le vélo, bien sûr.
19:23 Mais voilà, cette Bastille qui est vraiment valorisée comme elle doit l'être aussi, avec un événement particulier.
19:28 Je voudrais qu'on y aille avec vous, puisque vous êtes spécialiste du trial.
19:32 Un peu moins de VTT de descente, c'est pas...
19:34 Non, ça s'est mis un peu plus tard, en fait.
19:36 Quand j'ai arrêté vraiment la compétition, j'ai commencé à toucher un petit peu à tous les vélos.
19:41 C'est pas le même vélo, d'ailleurs.
19:42 Non, c'est pas du tout le même vélo.
19:43 Là, on est sur un vélo tout suspendu, vraiment typé, vraiment pour la descente, avec des grosses suspensions, des gros freins.
19:48 Il faut tout ça pour les marches.
19:49 Voilà, on a un casque intégral, des gants, des protections.
19:52 Enfin là, c'est encore plus dangereux.
19:54 Alors on descend les escaliers, on passe dans les tunnels.
19:57 Voilà, là on aménage des modules, parce que sinon, ce serait trop simple, juste des escaliers pour nous.
20:01 Donc on se dit pourquoi pas, voilà, des sauts un petit peu partout.
20:04 Donc là, le parcours en prochain va changer légèrement.
20:07 Ça part du nouveau bâtiment qui s'appelle le Babel Community.
20:10 Vous connaissez, on va sauter du premier étage carrément pour commencer du Babel Community.
20:14 Donc un peu plus de difficulté encore.
20:15 Ça va être encore un petit peu plus chaud et on aura la nouvelle...
20:19 Enfin du coup, l'autre partie de la Montée Chamond du musée dauphinois qui sera cette fois-ci vraiment moitié public, moitié vélo.
20:26 Donc beaucoup plus d'accès aux spectateurs.
20:28 Et pour le coup, on terminera au même endroit devant la Fontaine du Lion.
20:30 Donc voilà, le lieu emblématique de Grenoble.
20:32 Ça sera super sympa.
20:33 Mais c'est une vraie course, c'est une compétition.
20:35 C'est une compétition.
20:36 Alors c'est vraiment réservé à seulement 20 pilotes que j'ai invités.
20:39 Les meilleurs pilotes, parce que là, c'est trop compliqué d'ouvrir ça aux amateurs.
20:43 Oui, parce que c'était le cas l'année dernière.
20:46 Très limité aussi.
20:47 L'an dernier, c'était pareil, c'était 25 pilotes.
20:49 Mais cette fois-ci, là vraiment 20 pilotes, mais vraiment venus du monde entier.
20:52 Comme j'ai dit, Chili, Argentine, tout ce noyau de pilotes qui ont l'habitude de faire ces compétitions.
20:57 Ce n'est pas une compétition officielle, ce n'est pas fédéral.
21:00 C'est assez dangereux quand même.
21:03 Oui, alors c'est dangereux déjà parce qu'il faut tenir sur ce matériel.
21:08 Là, on a...
21:09 Qu'est-ce que c'est ça ? C'est une crevaison.
21:11 Voilà, là, ça arrive.
21:13 Qu'est-ce qu'il fait ? Il peut repartir dans ces cas-là ou commencer ?
21:16 Non, là, c'est fichu pour lui.
21:17 Donc la finale, heureusement, se passe en deux manches.
21:20 Il n'a rien à perdre et il salue tout le monde.
21:22 Et voilà, c'est comme ça, bon perdant.
21:23 Là, par contre, on peut aussi se faire mal.
21:25 Oui, là, c'est du vélo descente, mais quand on n'est pas dans la forêt, ce n'est pas de la terre,
21:29 c'est des escaliers, donc forcément, ça ne fait plus mal.
21:31 Et là, ça a terminé avec...
21:33 Une frayeur, mais ça va.
21:35 Il s'est bien terminé, une petite luxation d'épaule.
21:38 On a eu des points de suture aussi, quelques brûlures, mais bon, ça fait partie de...
21:41 Et pourtant, il est reparti, donc comme quoi...
21:44 En poussant le vélo, mais il est reparti, oui.
21:46 Ça fait partie du sport extrême.
21:48 Oui, ça vous est arrivé, un épisode comme celui-ci ?
21:52 Bon an, mal an, il faut repartir ?
21:53 L'an dernier, non, je ne suis pas tombé, heureusement, je croise les doigts.
21:56 Non, voilà, on vous a vu...
21:57 Vous n'avez pas gagné non plus.
21:58 Non, ah ok, bon, ça lance le défi.
22:01 Voilà, cette année, on est cheval.
22:03 Non, cette année, moi, je serai commentateur de cette course
22:08 et aussi je ferai les caméras embarquées en preview de la course.
22:11 Mais vous l'étiez déjà, commentateur, en fait, vous faites tout.
22:13 L'an dernier, j'ai fait un peu trop de choses.
22:15 J'étais aussi à la friteuse et aux inscriptions et tout ça.
22:18 Il fallait tout faire pour la première édition.
22:20 Fallait, fallait, fallait, voilà, fallait travailler.
22:23 Donc, mais donc cette année, voilà, le but, c'est...
22:27 On peut suivre aussi.
22:28 On peut revoir cette descente sur Télégramme Nobles comme c'était le cas.
22:33 Alors ça, c'est le vainqueur, c'est à dire en fait, il faut être le plus rapide.
22:37 Il faut être le plus technique.
22:38 La glisse, c'est jugé comment, en fait ?
22:40 Ah, ben là, c'est simple.
22:41 C'est le premier arrivé, celui qui met le moins de temps, qui a gagné.
22:43 Donc c'est le temps qui décide, alors ?
22:45 C'est pas lui aussi.
22:46 Il n'y a rien.
22:47 C'est voilà, on fait comme on veut.
22:48 C'est...
22:49 Il faut arriver le plus vite possible.
22:50 Et vous avez vous aussi votre Kevin Maillard.
22:51 Donc il n'y a pas qu'en décathlon.
22:52 C'est ça, ouais, ouais, c'est vrai.
22:54 Donc lui, c'est...
22:55 Kevin qui sera là pour...
22:56 Voilà, c'est un Français en plus.
22:57 Donc, donc la France était bien représentée et il sera là cette année pour défendre
23:02 son titre parmi les 20 meilleurs.
23:03 Et donc, on peut faire la fête, bien sûr, avec eux.
23:06 On peut les rencontrer.
23:07 Bien sûr, dire qu'il ne faut pas prendre son VTT quand on est tout petit, qu'on n'a
23:10 pas d'expérience ou même quand on est plus vieux et qu'on n'a pas d'expérience sur
23:14 la Bastille.
23:15 C'est seulement dans un contexte très encadré.
23:17 Un peu de sensibilisation aussi ?
23:18 Eh bien oui, d'abord, ce circuit-là, il est vraiment créé que pour la compétition.
23:24 Donc c'est vraiment les pilotes, les meilleurs pilotes mondiaux qui en font déjà depuis
23:29 15 ans, 20 ans.
23:30 Donc voilà.
23:31 Après, c'est pour ça aussi qu'on ouvre le festival avec toute cette notion d'éducation,
23:35 avec des moniteurs qui seront là pour apprendre à partir de 2 ans les draisiennes et plus
23:39 après jusqu'à tous ceux qui veulent venir avec leur vélo et essayer le parcours de
23:44 maniabilité.
23:45 Il y a un moniteur qui sera là pour apprendre.
23:46 Et on a bien sûr des exposants qui seront là pour montrer un peu les nouveautés des
23:51 casques, des protections justement sensibilisées avec la métropole.
23:54 Donc voilà.
23:55 La sécurité, toujours un casque.
23:59 Exactement.
24:00 Ça, c'est un VTT de trial ou de descente alors ?
24:02 Alors ça, c'est compliqué.
24:03 Il y a le VTT trial qui est un vélo sans selle.
24:07 Et ça, c'est une nouvelle discipline.
24:08 C'est le street trial.
24:09 C'est un VTT trial et un BMX, on va dire.
24:12 Donc ça permet aussi bien de monter sur les murs, mais aussi de faire des figures.
24:14 Donc avec ça, je peux faire en démonstration.
24:17 Je l'utilise souvent.
24:18 Je fais des backflips, des frontflips.
24:19 Je monte sur le toit de mon camion.
24:21 Ou sur nos invités par exemple qui vont se mettre ici par terre.
24:24 On les parviendra peut-être cette fois-ci.
24:26 Mais c'est vrai que dans Télé Grenoble, j'ai l'habitude de faire ça.
24:28 Oui, tout à fait.
24:29 On verra peut-être les coulisses sur les réseaux sociaux.
24:32 Il y aura peut-être ça.
24:33 Il y a toujours un petit peu d'inquiétude.
24:34 Mais après tout, on est fous.
24:35 Suivez-nous bien sûr sur notre page Instagram et Facebook.
24:39 On n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
24:41 Le trial, le vrai, c'est ça par exemple.
24:44 Donc on en parlait.
24:45 Il n'y a vraiment pas de sel.
24:46 Donc là, il n'y a pas de sel.
24:47 On ne peut pas se reposer.
24:48 Non, la limite, c'est même tout le temps sur une seule roue, sur la roue arrière ou
24:51 sur la roue avant.
24:52 Mais le principe, c'est ça, c'est de monter des obstacles.
24:54 Et on n'est plus dans le timing.
24:56 Là, on est dans la dextérité.
24:58 On est dans l'équilibre aussi.
25:00 Oui, beaucoup d'équilibre, beaucoup d'explosivité.
25:02 Le but, c'est vraiment de franchir les obstacles.
25:04 Il ne faut jamais poser le pied au sol.
25:05 On n'a le droit que clairement aux pneumatiques, même une pédale ou quoi, ça sera pénalisé.
25:09 Et on a en compétition, on a plusieurs zones.
25:12 Voilà, ça peut être naturel ou artificiel.
25:14 Mais le but, c'est de franchir ces différents obstacles sans poser le pied au sol.
25:18 Et pas forcément le plus rapidement possible.
25:20 Mais on est quand même imposé en temps par section.
25:22 Donc il ne faut pas traîner.
25:23 Il faut une sacrée condition physique pour faire ça.
25:26 Ah oui, c'est beaucoup d'entraînement physique en dehors du vélo.
25:28 C'est aussi beaucoup d'heures à la salle de sport parce qu'on a beaucoup d'explosivité
25:33 et beaucoup de précision d'endurance.
25:35 Voilà, c'est beaucoup de répétition avant de passer un obstacle.
25:37 Un bon sens de gravité, il faut être léger.
25:39 Ouais, c'est assez complémentaire.
25:41 Léger, le vélo aussi est très léger, il fait moins de 8 kilos.
25:44 Et puis, ouais, c'est un mélange de tout, en fait, de précision.
25:48 À l'entraînement, on va peut être rater 100 fois un obstacle avant de le passer une fois.
25:52 Beaucoup de persévérance.
25:53 Oui, alors on a dit la descente, le trial, donc l'équilibre, les rochers, rien ne vous fait perdre.
25:58 Pas même Ninja Warrior, rappelez-vous.
26:01 Et ouais, ouais, ouais, ouais, vous avez fait ça aussi.
26:04 Comme c'est cette émission vraiment réservée aux personnes qui n'ont vraiment vraiment pas froid aux yeux
26:10 et qui sont capables de tout faire.
26:11 Voilà, là, on n'est pas à Télégramme, mais vous faites ça régulièrement.
26:14 Est-ce qu'une fois, ça s'est mal passé ?
26:17 Est-ce que vous avez écrasé quelqu'un ?
26:19 Non, non, j'évite, non.
26:21 D'accord.
26:22 J'évite.
26:22 Si vous avez des images, je dis ça, mais non, pas d'image.
26:25 Non, non, non, non.
26:26 J'espère que ça existe.
26:28 Alors non, mais des fois, ça m'amuse de quand même titiller un peu les gens comme c'est amical.
26:34 Oui, alors de titiller les gens, mais aussi comme Christophe Beaugrand ici, en l'occurrence.
26:39 Voilà, ça, ça fait aussi des boîtes à souvenirs.
26:41 Et vous défiez aussi les hauteurs parce que c'est bien beau de descendre.
26:45 Vous, vous montez aussi et vous montez.
26:47 Voilà, sur les pneus.
26:50 Ça, c'est la Tour Trinity à la défense.
26:52 Oui, voilà.
26:54 Et donc, elle fait combien de...
26:55 Là, je ne sais pas si vous avez posé un pied par terre.
26:58 Non, non, le but, c'était pas de poser le pied au sol, justement.
27:00 Là, je sais plus, ça faisait une demi-heure comme ça.
27:02 Je crois que j'ai mis une demi-heure à monter.
27:04 Ça faisait 37 étages, je crois, quelque chose comme ça.
27:09 Donc, c'était un défi qui a eu lieu juste avant le confinement.
27:12 C'était pour l'association Rêves, dont je suis le parrain.
27:14 Donc, c'était pour aider les jeunes, Noah notamment, qui était fan de vélo et qui m'attendait en haut.
27:20 Donc, le but, c'était d'arriver jusqu'en haut sans poser le pied au sol le plus rapidement possible.
27:24 Oui, et vous y êtes parvenu.
27:25 On est à combien de pulsations à peu près sur un...
27:28 Là, c'est pas que ça monte vite, mais c'est surtout l'endurance.
27:30 Ça fait mal aux épaules, aux pieds.
27:32 C'est long, ça fait beaucoup d'étages, beaucoup de répétitions à faire, à tirer son vélo.
27:36 En plus, là, c'était un VTT ordinaire.
27:38 C'était même pas Montréal, donc un vélo qui fait 12, 13 kilos, encore plus lourd.
27:42 Donc, oui, ça a été long.
27:43 Ça se paye par la suite, ça ?
27:46 Non, mais j'ai toujours pour objectif de faire plus dur.
27:49 J'ai toujours les dossiers pour la Bourge Khalifa ou même la Tour Eiffel avec les Jeux olympiques.
27:53 Donc, si le jour où ils m'autoriseront, ce serait l'objectif ultime d'arriver en haut de la Tour Eiffel.
27:58 Dommage, on ne la voit pas sur ce plan-ci.
28:00 La Tour Eiffel n'est pas très loin.
28:01 Là, on est à la défense.
28:03 Non, et ça, c'est en cours.
28:05 Ça pourrait se faire pour les JO ?
28:08 Eh bien, si vous avez les contacts, je suis prudent.
28:10 On a des contacts, on a des relations.
28:11 On va bien y arriver.
28:12 Mais oui, c'est sûr.
28:13 Pour les Jeux olympiques, ça serait magnifique.
28:15 Ça, c'est sûr. Ou alors on va s'y mettre tous ensemble parce que je ne sais pas si...
28:17 Il y a déjà la Tour Péret.
28:19 Voilà.
28:19 Oui, il faut faire attention.
28:20 Voilà, on fait en local.
28:21 Oui, simple, mais il faut faire attention.
28:23 Elle est un petit peu ancienne.
28:24 Il faut qu'elle soit bien consolidée avant qu'on puisse de nouveau grimper dessus.
28:29 Donc, le défi de la Tour Eiffel, je ne sais pas si vous avez fait comme Alain Robert.
28:34 C'était ça, le grimpeur, l'homme araignée qui défiait les plus...
28:38 Oui, oui.
28:38 Les grattes-ciel, les plus vides, même à la nuit.
28:41 Voilà.
28:42 Eh bien, merci beaucoup Aurélien.
28:44 Donc, on se redonne rendez-vous les 27 et 28 mai à la Bastille.
28:48 Et pas que, donc, avec ce festival dédié à la culture urbaine du VTT,
28:53 de descente, de trial, de tout, vraiment la grande fête du VTT à Grenoble.
28:57 Merci beaucoup.
28:59 Un grand lecteur, j'espère ?
29:01 Oui.
29:01 Allez, en tout cas de Laurent, je suis sûre que vous allez devenir un fan tout de suite.
29:14 Parce que déjà, le titre est lumineux, même si le prénom veut dire solitude,
29:18 comme on l'a dit, d'entrée de jeu.
29:20 Mais c'est coloré.
29:21 Il faudrait enlever, on va enlever la petite...
29:24 Regardez comme c'est coloré et comme c'est très doux, une lecture très, très douce.
29:27 "Sous le soleil de Soledad", c'est votre nouveau roman.
29:29 Laurence Perrin, romancière, ancienne journaliste.
29:33 Merci beaucoup encore d'être avec nous.
29:37 Je ne me souviens plus, je ne les ai pas contés, c'est votre...
29:40 Onzième.
29:41 C'est le onzième roman.
29:42 Il y en a deux qui sont uniquement en numérique.
29:45 Oui.
29:45 Les premiers.
29:46 Et c'était venu sur le tard, justement, sur le tard, après une carrière de journaliste.
29:52 J'ai mon frère aussi, au Dauphinet Libéré.
29:54 Oui, oui.
29:55 Vous avez toujours eu ce goût de l'écriture, mais pas nécessairement journalistique.
30:00 Je me suis trompée, en fait.
30:02 C'est-à-dire que j'ai voulu être journaliste parce que je voulais écrire,
30:05 mais j'étais pas une bonne journaliste.
30:08 C'est-à-dire qu'écrire, oui, je sais faire, mais le journalisme, c'est particulier.
30:11 Il faut être réactif, il faut poser des questions, il faut être dans l'échange.
30:16 Et moi, j'étais plus dans l'observation et j'aimais bien être en retrait, regarder, etc.
30:21 Donc, un reportage vous faisait systématiquement réfléchir et vous étiez presque plus un témoin qu'un...
30:27 Voilà, je préférais, je préférais.
30:29 Donc, clairement, c'est pas ce qu'il y a de mieux dans le journalisme.
30:31 C'est pas un journalisme aussi.
30:32 Oui, voilà. Mais bon, j'étais pas dans la top réactive, on va dire.
30:37 Donc, voilà, mais j'étais persuadée que j'avais besoin du réel, en fait, pour écrire,
30:41 que j'avais besoin d'un cadre et que j'avais pas d'imagination du tout.
30:45 Et c'est ça qui m'a fait me dire, il faut que je sois journaliste pour avoir des guides.
30:50 Oui, le choix des mots, en fait, dans le journalisme, doit révéler quelque chose,
30:55 doit... Voilà, un mot n'est jamais choisi au hasard.
30:57 Et vous vouliez peut-être un petit peu plus cette liberté des mots qui venaient du fond de vous-même ?
31:02 Oui, je voulais surtout essayer de voir jusqu'où pouvait m'entraîner mon imagination
31:07 en dehors des codes du journalisme.
31:09 Et bon, je me suis dit, je vais me lancer parce que je vais regretter plus tard si jamais je ne le fais pas.
31:14 Et en fait, il y a quelque chose qui s'est débloqué,
31:16 c'est-à-dire que cette imagination que je ne pensais pas avoir,
31:19 eh bien, à un moment, elle est arrivée sans s'arrêter, en fait,
31:23 comme un flot comme ça qui fait que j'arrive à écrire un livre par an maintenant.
31:28 Alors, un livre par an, en plus, c'est immense et pas de regret.
31:34 C'est vraiment... Vous étiez prête pour ça ?
31:36 Ah oui, non, non, là, je vis ma meilleure vie, comme on dit.
31:39 Non, non, non, vraiment, je suis heureuse de me lever le matin
31:42 en ayant cette liberté de l'écriture, en me disant qu'est-ce que je vais leur inventer,
31:47 qu'est-ce que je vais leur écrire en pensant au lecteur.
31:49 Et c'est formidable d'avoir ce pouvoir-là,
31:52 ce pouvoir-là de mouvoir les gens, de les faire rire, de les faire réfléchir.
31:56 Et puis de m'apporter aussi à moi-même encore tout un tas de découvertes.
32:01 Mon passé de journaliste fait que je suis toujours dans la curiosité, la recherche, l'envie d'apprendre.
32:05 Et vous avez hâte de découvrir et de rencontrer vos personnages ?
32:08 En fait, vous vivez cette vie parallèle ?
32:10 Oui, oui, oui, c'est très...
32:11 Les personnages, je ne veux pas qu'ils apparaissent à la troisième page, en fait.
32:16 Pour moi, quand je commence à poser les mots sur mon ordinateur,
32:20 ça fait un moment déjà qu'ils existent, les personnages.
32:23 Ça me fait penser au Bureau des légendes, vous savez, la série
32:26 où les espions sont obligés d'apprendre par cœur
32:30 leur fausse date de naissance, leur faux nom,
32:32 est-ce qu'ils ont des frères, des soeurs, des parents ?
32:33 Est-ce qu'ils sont morts ? Comment ils sont morts ? Si c'est le cas.
32:36 De manière à jamais être pris en défaut quand ils sont interrogés
32:38 dans le cadre de leur mission d'espionnage, dans le cadre de leur faux personnage.
32:42 Moi, c'est ce que je fais, c'est ce que je mets en pratique pour mes personnages.
32:45 Avant d'écrire, je leur écris leur légende dans ma tête,
32:47 de manière à ce qu'ils aient l'air vrais
32:49 et qu'ils aient vraiment de la chair avant d'apparaître par écrit.
32:52 Et ils vous guident ? Ils guident votre histoire ?
32:54 Bien sûr, oui, il n'y a pas de plan.
32:55 Il n'y a pas de plan.
32:58 Ce qui définit mon roman en premier, c'est le lieu.
33:02 Et ensuite, le thème que je vais aborder, mais il n'y a pas de plan.
33:05 C'est-à-dire, je sais, j'ai déjà ces deux piliers qui sont plantés.
33:08 Et après, on y va, et on voit ce que les personnages et mes recherches me réservent.
33:13 Alors, ce sont les lieux qui vous guident,
33:15 donc vous allez vous transformer en une carte du monde, peut-être,
33:17 car vos bras représentent vos romans.
33:21 Oui, chaque roman.
33:24 Donc, on a New York.
33:25 Oui.
33:25 Et le Mexique, ça y est ?
33:27 Le Mexique, oui, il est là.
33:29 Ah, voilà.
33:29 Un alligator.
33:30 Un alligator.
33:32 Et de Floride.
33:33 Et de Floride, oui, parce que le roman se passe à la fois dans les Everglades, en Floride,
33:37 et au Yucatan, cette région paradisiaque du Mexique.
33:41 Eh oui, alors on va faire la connaissance de Cass et non pas de Soledad,
33:45 parce qu'elle est également dans le livre, bien sûr.
33:52 C'est un autre personnage.
33:53 Vous avez deux personnages, en fait.
33:54 Vous avez Casey, on dit, hein ?
33:55 Oui, Casey.
33:57 Et Soledad.
33:59 Alors, en fait, Casey est une jeune femme, rondelette, complète.
34:04 Oui, c'est une quinca, hein, c'est une quinca génère.
34:07 Elle est...
34:08 Depuis déjà un moment, elle souffre et elle est un peu moquée.
34:12 Oui.
34:12 Également, complexée.
34:14 Alors, c'est pas anecdotique du tout,
34:16 parce que le but, c'est pas justement de montrer quelqu'un qui est complexé
34:19 et comment on se sort d'un complexe.
34:21 C'est surtout de parler, à travers ce personnage, des excès de notre société actuelle.
34:25 C'est-à-dire qu'on est passé d'une société très normée.
34:30 On a voulu se battre depuis quelques années contre les normes.
34:32 Et à force de se battre contre les normes,
34:34 il faut revendiquer toutes les différences, en fait.
34:37 Et être en surpoids, par exemple, c'est une différence comme une autre.
34:40 Bon, c'est celle-là que j'ai choisie dans le roman.
34:42 Mais justement, ce qui est intéressant, c'est que c'est pas une norme.
34:46 C'est peut-être la nôtre à notre époque ici.
34:48 Oui, mais c'est pas la même dans d'autres pays.
34:50 Oui, c'est pas la même selon les époques aussi.
34:51 Donc c'est un petit peu votre...
34:54 Voilà, qu'est-ce qu'on est au-delà de ces normes qui sont différentes ?
34:58 Oui, parce que justement, c'est une différence.
35:01 Et elle, mon héroïne, ne se sent pas bien dans cette différence.
35:04 Sauf que là, maintenant, on n'a plus le droit dans notre société actuelle
35:06 de ne pas revendiquer cette différence.
35:08 Faut être bien dans sa peau. C'est des injonctions en permanence.
35:12 Et à la limite, si on n'est pas content de ce qu'on est,
35:14 on trahit un peu la cause, quoi.
35:16 C'est-à-dire que ma macasse, mon héroïne,
35:19 elle est enrobée, elle est pas bien dans sa peau,
35:21 mais elle a pas le droit. Notre société lui dit qu'elle a pas le droit,
35:23 qu'il faut qu'elle soit heureuse d'être comme elle est.
35:24 Et elle, elle l'est pas.
35:25 Et ces injonctions, c'est aussi ce dont je veux parler un petit peu dans le roman.
35:29 Donc il y a un peu ce paradoxe-là.
35:30 Alors, ma macasse, pourquoi elle s'appelle Cassie ?
35:33 Les gens l'appelaient "ma macasse", justement.
35:35 Ah, alors, ma macasse, oui, non.
35:37 Alors ça, ça se passe au Mexique.
35:39 On avait aussi des images de cette fameuse "ma macasse" Eliott,
35:43 qui était...
35:45 Oui, c'est ça, Cassie Eliott, qui était la chanteuse des "Mamas and Papas".
35:49 Donc voilà, la voilà, qui est absolument magnifique.
35:51 Je suis ultra fan de Cassie Eliott, alias "ma macasse",
35:56 donc la chanteuse des "Mamas and Papas" avec sa voix absolument magnifique.
36:01 Donc une personne qui, en plus, avait beaucoup d'amis,
36:04 qui n'était pas moquée, qui avait du succès.
36:05 Et c'est le surnom de votre héroïne.
36:08 Oui, elle n'est pas bien dans sa peau.
36:09 Oui, c'est son surnom.
36:12 Et pourquoi avoir choisi justement ce personnage-là ?
36:15 Parce que j'aime bien les "Mamas and Papas".
36:16 J'aime toujours, dans mes romans,
36:18 j'aime toujours avoir des références culturelles,
36:20 des références sociétales.
36:22 Et les prénoms sont jamais, ou les surnoms dans mes romans,
36:26 sont jamais choisis par hasard.
36:27 Ça symbolise toujours quelque chose.
36:29 Et là, j'avais envie de parler d'une femme en surpoids
36:31 et aussi de ce que peuvent faire les surnoms,
36:35 le mal que peuvent faire les surnoms chez les enfants.
36:38 C'est-à-dire, même si vos parents vous aiment,
36:40 comme c'est le cas de mon héroïne, ses parents l'ont aimée,
36:42 mais ils l'appelaient "ma macasse".
36:44 C'était pas moqueur du tout, parce que le papa, la maman
36:47 aimait les "Mamas and Papas", ils aimaient "ma macasse".
36:49 Et donc la petite, comme elle était rondouillarde,
36:50 elle s'appelait Cassie, on l'appelait "ma macasse".
36:53 C'est... En soi, on se rend pas compte de ce que ça peut faire
36:55 sur le long terme, ce genre de surnoms.
36:57 Et elle vit avec ça.
36:58 Même à 50 ans, elle a toujours ce surnom.
37:01 Et voilà.
37:02 - Oui. Et alors, on est en...
37:04 Le roman se passe en Floride.
37:06 - Oui, au début, oui.
37:07 - Il se passe en Floride et il arrive un événement
37:10 douloureux, choquant, voire traumatisant pour Cass,
37:16 qui découvre Soledad morte sur le sol.
37:20 Soledad, c'était une femme de ménage.
37:23 - Oui. - Mexicaine.
37:24 - Voilà, mexicaine.
37:25 Et elle lui a laissé un mot. - Oui.
37:27 - Et Soledad voulait rentrer au pays, au Mexique.
37:29 - C'est-à-dire que Soledad, c'est une femme âgée mexicaine.
37:32 Ça fait 30 ans qu'elle travaille pour Cassie, pour mon héroïne.
37:36 Et en fait, elle est là sans qu'on la regarde.
37:40 C'est-à-dire qu'elle fait partie des murs.
37:41 Jusqu'au jour où, effectivement, elle meurt.
37:43 Et là, se pose la question pour Cassie, l'héroïne, de se dire
37:46 "Bon, qui est-ce que je préviens ?
37:48 Qu'est-ce que je vais faire pour les obsèques ?
37:50 Est-ce qu'elle avait ses papiers ?"
37:51 Et elle va se rendre compte, en fait, qu'elle ne la connaissait absolument pas.
37:54 Et elle va trouver ce mot de Soledad,
37:57 qui, tout au long du roman, elle est là tout en étant morte, en fait.
38:00 C'est le nom du roman, mais elle est morte.
38:02 Et elle va trouver ce mot lui demandant de la ramener chez elle.
38:05 Et donc, Mama Cass, qui n'a jamais pris l'avion de sa vie,
38:08 va être obligée de sortir de sa zone de confort
38:10 pour aller à la recherche de Soledad et à la recherche d'elle-même.
38:13 - Dans ce pays où la mort n'est pas triste.
38:15 D'ailleurs, vous l'écrivez, ça, justement.
38:18 Que la mort n'est pas triste chez nous.
38:22 Et ça, c'est au Mexique, comme on le voit ici sur ce fameux Dia de los Muertos,
38:25 donc le jour des morts, où la mort est une fête,
38:29 où on invite les défunts à partager une journée avec nous, à nous visiter,
38:33 comme dans le film Coco de Disney, qui justement change aussi cette image.
38:38 Peuvent apporter un certain regard, en tout cas pour les enfants,
38:41 un certain regard de la mort et de l'absence, vivre l'absence autrement.
38:45 En un petit mot, parce que je vois qu'on arrive au terme de notre émission,
38:48 mais c'est aussi une démarche personnelle pour vous,
38:51 qui avez été touchée par la mort d'un proche de votre papa.
38:56 Et donc, c'était aussi une autre approche de la mort
39:01 que vous vouliez faire partager.
39:03 - Oui, tout à fait.
39:04 C'est une manière de vivre le deuil que je ne voulais pas,
39:07 que je n'arrive pas à rendre triste.
39:09 Je ne le suis pas, parce que les souvenirs sont là
39:14 et la présence est toujours là.
39:15 Et je voulais le montrer, justement, je connais le Mexique,
39:17 j'y suis allée plusieurs fois.
39:19 Et justement, cette manière de voir les choses m'a plu beaucoup.
39:21 Et j'ai voulu, c'était l'année pour le faire pour moi.
39:24 - Donc, si vous pouviez inspirer bien des personnes aussi avec ce roman-là,
39:28 c'est aussi peut-être un de vos objectifs de partager cet état d'esprit,
39:32 cette vision que vous avez.
39:34 Merci beaucoup pour ces lignes.
39:36 On attend le prochain, l'année prochaine.
39:38 - L'année prochaine, sans faute.
39:39 - On se retrouve chaque année, Laurence Pirin.
39:41 Merci beaucoup de votre visite.
39:44 Merci beaucoup Aurélien et très, très belle DH urbaine de Grenoble.
39:49 Et merci encore de votre fidélité.
39:51 À très vite.
39:51 ...
40:02 - Profitez de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
40:06 ...
40:09 - L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant
40:12 et chez Rolls-Comboy, Saint-Martin d'Air,
40:14 vous a présenté "Si on parlait".
40:17 L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
40:20 ♪ ♪ ♪

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