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Sabrina Agresti-Roubache sur Emmanuel Macron : «Il serait plus interventionniste, on dirait qu'il ne laisse pas la place à sa Première ministre»

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Transcription
00:00 à un moment donné, ont été, bien sûr, bousculés, contredits, interpellés.
00:06 Moi, je trouve que c'est le job du président de la République.
00:09 - Je vous interromps une dernière fois.
00:11 Parce que vous me parlez du job du président de la République.
00:13 Est-ce que le job d'un président, c'est de comprendre, peut-être aussi,
00:16 quel est le seuil de saturation des gens qui le gouvernent ?
00:19 - Le seuil de... Non.
00:20 - Ça ne fait pas partie de ses prérogatives de sentir le pays, de comprendre ?
00:25 - Absolument. Mais il serait plus interventionniste, là, sur ce qu'il se passe.
00:29 On dirait que le président de la République ne laisse pas la place à sa première ministre.
00:33 Je vous dis, s'il avait reçu les syndicats, par exemple,
00:35 qui lui avaient écrit une lettre et qui lui avaient demandé de les recevoir,
00:39 il l'aurait fait. Vous auriez dit quoi, là, sur ce plateau ?
00:41 - J'aurais dit qu'il est intelligent, il essaie d'apaiser la situation.
00:43 - Non, vous auriez dit le contraire.
00:44 - Ah bon ? Vous savez mieux que moi ce que je dis, alors. C'est bien.
00:46 - Vous auriez dit... Non. Vous auriez dit qu'il ne respecte pas sa première ministre.
00:49 - Non, je n'aurais pas dit ça.
00:50 - Le président de la République, c'est le président de la République.
00:52 Qu'un président de la République soit bousculé, interpellé, saisi sur le vif...
00:57 Enfin, il faut juste comprendre... En tout cas, je ne suis pas choquée outrée.
01:01 Il y a une contestation en ce moment qui est compliquée.
01:04 Non, mais effectivement, il est en visite d'État pour la première fois depuis 23 ans,
01:09 je le répète, aux Pays-Bas.
01:11 Bon, voilà, il est allé, il a fait ça.
01:13 Enfin, il a quand même fait ses conférences totalement en anglais.
01:16 Il n'a pas été...
01:17 - Ça, ça en a choqué quelques-uns, d'ailleurs.
01:19 - C'est pas une gloire.
01:21 Pour certains, en effet, ce n'est pas une gloire de voir le président de la République
01:24 s'exprimer en anglais, à vous soulever.
01:26 Alors, ce n'est pas le sujet, mais si on peut faire une parenthèse...
01:28 - Mais il y a des gens, encore une fois...
01:30 Il y a des gens, encore une fois...
01:32 - La langue officielle de l'Europe, c'est le français et l'anglais.
01:34 Donc, a priori, il peut s'exprimer en français.
01:36 - Non, mais d'accord, so what ?
01:37 - C'est un pur scandale, attendez...
01:38 - C'est une blague.
01:39 - Karima Brick.
01:40 - Je laisse Karima.
01:41 - On referme la parenthèse.
01:42 On a dit Karima, merci.
01:43 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:45 [Musique]

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