Sabrina Agresti-Roubache, députée Renaissance des Bouches-du-Rhône, sur l'agression du petit-neveu Macron : «La justice a fait son travail, c'est ce que les gens attendent»
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00:00 Quand on accepte que des élus, par exemple, disent "Macron on va te décapiter", c'est le début.
00:05 C'était un élu de la France Insoumise.
00:07 Absolument, un élu de la France Insoumise.
00:09 Mais par contre, je me réjouis quand même que quelques collègues,
00:11 notamment Nupes, Ruffin pour ne pas le nommer, et Sandrine Rousseau,
00:16 ont condamné fermement l'acte d'agression.
00:21 Donc ça c'est la première chose. C'est pour ça que je parlais de l'exélement...
00:23 Pas tous, mais en tout cas eux je les cite parce qu'ils l'ont fait.
00:27 Et puis on atteint, vous savez, pour que maintenant les élus,
00:32 et moi je le sens par contre au niveau de mes collègues, mais plus largement chez les élus,
00:36 même les élus locaux, la crainte pour nos familles.
00:38 C'est ça en fait. Nous on le dit, on a été élus, pas qu'on n'a pas peur,
00:42 mais après tout c'est nous qui sommes devant.
00:45 Mais sur l'affaire du petit-neveu de Brigitte Macron,
00:49 la célérité de la justice, c'est pas la célérité parce que c'est le petit-neveu, non.
00:54 Il y avait les caméras de vidéosurveillance à aide dans ce cas.
00:57 La détention provisoire, si.
00:59 Non mais, vidéos plus reconnaissance...
01:01 Il y en a qui vont pas en détention provisoire alors qu'ils commettent des agressions contre les forces de l'ordre.
01:04 Non mais là c'était huit, alors si vous permettez de recadrer, c'était huit personnes sur une personne.
01:08 Est-ce que vous imaginez ce que c'est huit personnes contre une personne ?
01:11 Ah non mais je déteste pas la réalité des faits, madame Robach.
01:13 Et là pour le coup, c'est pas une histoire de célérité ou pas,
01:16 la justice a fait son travail et c'est ce que les gens attendent.
01:19 Et l'autre chose concernant l'exemplarité, c'est pour ça que je reviens sur ça,
01:23 parce que oui, à force d'avoir des élus qui disent n'importe quoi et que les mots n'ont plus de sens,
01:29 parce que les mots ça a du sens, quand on dit "Macron on va te décapiter", ça veut dire quelque chose.
01:33 On doit pas imaginer que c'est quelque chose de neutre, les mots ne sont pas neutres.
01:37 Dans quel monde, et surtout dans la langue française, dans quel monde a-t-on vu que les mots étaient neutres ?
01:42 Non. Et après on passe à l'axe.
01:44 Ils infusent dans la société ces mots.
01:46 Et regardez les profils, on parlait de psychiatrie tout à l'heure, regardez les profils.
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