Le Grand Talk - 13/04/2023 - De l'équipe de France féminine au Tours Métropole Basket

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00:00 [Musique]
00:15 Ancienne sélectionneuse de l'équipe de France féminine, Valérie Garnier est la coach qui dispose de plus de médailles internationales à la tête des Bleus.
00:23 Elle entraîne aujourd'hui les joueurs du Tour Métropole Basket alors quelle est son ambition pour le club ?
00:29 Valérie Garnier est l'invité de la petite histoire.
00:32 La France connaît une pénurie sans précédent de sages-femmes dans les maternités mais aussi en ville.
00:38 Cette semaine, gros plan sur les études de Maïe Ticatour, quel est le quotidien des sages-femmes ?
00:43 Où peut-on exercer celui que l'on nomme le plus beau métier du monde ? Réponse dans le Grand Talk aujourd'hui.
00:49 Et enfin, on s'intéresse à nos équipes locales.
00:52 Volets, basket, hand, hockey, à quelques semaines de la fin de saison, les objectifs ont-ils été atteints ? Le point dans le Grand Dossier.
01:00 [Musique]
01:06 Bonjour à toutes et à tous, je suis ravie de vous retrouver pour le Grand Talk.
01:10 Vous le savez, c'est le magazine de la rédaction 45 minutes d'info avec nos invités que je vous présente tout de suite.
01:15 Bienvenue Valérie Garnier.
01:16 Bonjour.
01:17 Coach du Tour Métropole Basket, est-ce que les joueurs sont en forme en ce moment ?
01:22 Oui, on est plutôt sur une dynamique très positive.
01:25 Beaucoup de matchs ?
01:26 Beaucoup de matchs.
01:27 Mais la coach a donné un peu de repos.
01:29 Oui, deux jours de repos dernièrement pour réattaquer la petite ligne droite avant les playoffs.
01:34 On en reparle dans quelques minutes.
01:36 Avec nous, Claire Perrin. Bonjour Claire.
01:38 Bonjour.
01:39 Coordinatrice en Maïe Tic en charge de l'école de sages-femmes de Tour et puis Martin Andraud, bonjour.
01:43 Bonjour.
01:44 Étudiant en Master 2 de Maïe Tic, vous venez à peine de mettre un point final à vos examens.
01:49 Futur sages-femmes, avec vous on décrypte ce qu'on appelle le plus beau métier du monde, c'est la formule consacrée évidemment.
01:55 Ça, ce sera en deuxième partie.
01:56 Et puis bienvenue Romain Delville.
01:57 Merci Aurélie, bonjour.
01:59 Avec toi, c'est le hashtag Val de Loire.
02:00 Le hashtag, j'explique le principe, c'est très facile.
02:03 2 minutes 30 pour trois petites infos qui se sont passées dernièrement finalement du côté de Tour ou de Blois.
02:09 On va commencer par un jeune homme, il s'appelle Benjamin.
02:12 On voit qu'il est professeur des écoles, il aime les défis, il aime le vélo et désormais il connaît super bien les rues de Tour.
02:17 Mais oui Aurélie, on est dans la hype, on est jeune.
02:19 Je vais vous parler d'un youtubeur finalement assez spécialisé.
02:22 Son nom de scène c'est donc Benjamin_-8 pour l'autre génération MT.
02:28 Et son truc à lui, c'est donc le vélo.
02:30 Il est originaire de l'Inde.
02:31 Il se lance des défis, des challenges comme on dit sur les internets.
02:35 On témoigne sur sa chaîne YouTube et sa dernière en date, elle concerne Tour.
02:39 On peut même dire tout Tour puisque Benjamin a décidé de parcourir toutes les rues, les impasses, les ponts, toutes les voies de la ville.
02:46 Alors il a découvert des belles maisons, Mathilde, des beaux quartiers, de jolis panoramas au fond des impasses.
02:53 Résultat, 620,5 km parcourus en 31h05min39s, 2845 mètres de dénivelé.
03:01 Bon ça monte et ça descend et une grosse fatigue dont il témoigne sur sa page internet.
03:06 Et puis il va reprendre son Tour de France là durant les vacances de printemps.
03:10 Mais oui, vous voulez l'inviter ? Il est déjà reparti en Seine ?
03:13 Il sera dans le Grand Est.
03:14 Il sera dans le Grand Est, ok.
03:15 Sa mission c'est de faire un Tour de France mais même région par région.
03:18 Un fou du vélo.
03:19 Très bien. La saison touristique est lancée, ça ne vous aura pas échappé.
03:23 Les vacances de printemps donnent la température de ce qui va se passer cette année.
03:27 Ça marche bien Romain.
03:28 Alors c'est rare et je profite de mon statut de chroniqueur Aurélie pour donner mon avis
03:32 parce que j'ai eu la chance et l'honneur de travailler durant ce week-end de Pâques.
03:35 C'est dingue le monde.
03:36 Il faisait 23 degrés, ouais.
03:37 C'est dingue le monde qu'il y avait à tour dans les restaurants.
03:40 En Boise, on n'en parle même pas.
03:41 Le château était pris d'assaut.
03:43 A Chenonceau, c'est bien simple.
03:44 On ne pouvait même pas rentrer dans le château si on n'avait pas réservé sa place sur internet.
03:49 Ça c'est le système un petit peu de créneau d'après Covid.
03:53 Et puis alors du côté des gîtes puisque finalement c'est là où c'est un petit peu plus stabilisé.
03:59 C'est la même en Béli.
04:00 Un taux de remplissage de 70% à 88% selon les semaines durant ces vacances.
04:05 Alors qui vient le plus dans les gîtes en Indre-et-Loire, en Loire-et-Cher ?
04:10 Les Franciliens en quête d'air pur de la Touraine sont les principaux clients des gîtes.
04:15 Et puis en deuxième position, ce sont les habitants des Hauts-de-France,
04:18 la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais qui louent le plus de gîtes.
04:21 Il ne faudra donc pas s'étonner si on entend "j'ai l'accent" en ce moment.
04:25 Et tu le fais très bien parce que tu es de là-bas.
04:26 Un petit peu quand même.
04:27 Voilà.
04:28 Ça me fait plaisir de le faire ressortir.
04:30 Bravo Saint-Quentin.
04:31 Et puis du sport en groupe toute l'année, du sport gratuit, de la motivation à tout effort.
04:37 Ça s'appelle du Free Fit et ça existe à Tours.
04:40 Exactement.
04:41 Pas le Free Fight.
04:42 Non.
04:43 Pour finir, je vous propose une séance de squat, de pompes, d'abdos, fessiers.
04:46 Mais pas seulement pour les basketeurs professionnels.
04:49 Le tout dans la bonne humeur et en extérieur.
04:51 On fait du sport gratos grâce à Free Fit.
04:54 C'est une assaut qui propose des séances animées par des bénévoles passionnés,
04:58 comme Fred et Cédric, les profs du jour.
05:00 Alors on est en mode after work à la cool, mais on transpire quand même.
05:04 On dirait.
05:05 Vous n'allez pas vous en tirer comme ça.
05:06 Je vais vous donner les rendez-vous, Aurélie.
05:08 C'est le lundi, Place de Strasbourg.
05:09 Je ne peux pas.
05:10 Le mardi, au lac de la Bergennerie.
05:12 Je ne peux pas.
05:13 Et le mercredi, c'est Place Louvoix.
05:15 Je travaille fort, donc je peux.
05:17 Bon, ça marche.
05:18 Merci beaucoup Romain pour ce hashtag Val d'Or.
05:20 Est-ce qu'il y a des sportifs sur notre plateau ?
05:23 Martin, un peu.
05:25 C'est du basket.
05:26 Claire, directrice de l'école de sages-femmes, c'est du sport.
05:29 Ah, ça, c'est du sport.
05:30 C'est du sport.
05:31 Ce n'est pas le même.
05:32 Ce n'est pas le même.
05:33 Non, la sportive du jour, en tout cas, c'est notre invitée de La Petite Histoire.
05:36 Vous le savez, chaque semaine, on revient sur le parcours de notre invitée.
05:39 Valérie Garnier, vous êtes native de Cholet, votre quartier général.
05:43 Votre maison, à vous, elle est dans le Var.
05:45 Qu'est-ce que vous faites en Touraine et comment ça va finalement,
05:47 au bout de quelques semaines ici à Tours ?
05:50 J'ai répondu à une opportunité.
05:54 Je suis arrivée mi-décembre ici à Tours.
05:56 Mais effectivement, je suis originaire de Cholet.
05:59 Et aujourd'hui, ma vie est à Carcherane, dans le Var.
06:01 Mais je prends beaucoup de plaisir.
06:03 J'ai été accueillie avec beaucoup de bienveillance.
06:05 Et je m'éclate dans mon sport, dans mon métier, surtout dans ma passion.
06:11 Alors, vous entraînez les garçons du Tours Métropole Basket.
06:15 Les matchs ont lieu à Montconceil.
06:17 C'est une sorte de chaudron bouillonnant les soirs de match.
06:21 Le TMB fait appel à une pointure.
06:23 Que vous êtes ?
06:24 Ancienne sélectionneuse de l'équipe de France féminine de 2013 à 2021.
06:28 Des médailles internationales à la tête des Bleus, il y en a eu beaucoup.
06:32 Quadruple vice-championne d'Europe, médaillée de bronze olympique.
06:35 Ça pourrait continuer comme ça.
06:37 Il y a un CV bien rempli.
06:39 Comment et pourquoi on accepte un moment de se dire,
06:42 j'ai été au plus haut, et puis là, je vais aller à Tours.
06:44 Équipe qui a du mal, et je vais les aider.
06:47 Avec beaucoup d'humilité, comme mon contrat n'a pas été reconduit fin septembre.
06:53 J'étais en fin de contrat, donc début septembre.
06:56 J'étais à la recherche plutôt d'une expérience à l'étranger,
07:00 puisque j'ai déjà eu la chance de coacher le Fenerbahçe d'Istanbul.
07:04 Il y avait des pistes, l'équipe canadienne,
07:06 ou alors le Galatasaray cette fois-ci, et puis ça ne s'est pas fait.
07:10 Ça faisait déjà un an que j'étais en stand-by.
07:14 On m'a parlé des garçons, et tout, ça a fait son chemin.
07:18 - Vous l'aviez déjà en tête, un moment, se dire que vous alliez coacher des garçons ?
07:22 - Non, pas spécialement, parce que je pensais que passer des filles aux garçons,
07:27 c'était fermer définitivement la case féminine.
07:30 Je ne savais pas si je voulais vraiment me lancer comme ça.
07:34 Aujourd'hui que j'y suis, je comprends bien qu'il y a des passerelles.
07:37 C'est aimant ou retourner, ou évoluer dans le basket masculin.
07:42 Et donc, quand j'en ai fait part enfin à mon agent,
07:45 en disant "j'ai bien réfléchi, finalement je suis prête pour les garçons",
07:47 c'est un agent de garçons, ça tombait bien, il m'a dit
07:49 "ah ben là, c'est différent maintenant, si tu me dis ça".
07:51 Et un mois et demi après, j'étais à la sortie.
07:54 - Vous arriviez à Tours.
07:55 On a un basketteur à côté, Martin, il fait du basket.
07:58 Pas professionnel évidemment, mais en tout cas, vous êtes fan.
08:02 Justement, entraîner des femmes et entraîner des hommes,
08:05 on imagine que ce n'est pas la même chose, et pourtant c'est le même sport.
08:09 Qu'est-ce qui est différent ? Le relationnel ?
08:12 Vous disiez que c'est un peu plus direct avec les garçons ?
08:15 - Oui, je pense que la communication est plus directe.
08:18 Ce n'est pas une question de frontal ou pas frontal.
08:21 Je pense que mon management est le même.
08:23 J'ai beaucoup d'écoute, de bienveillance.
08:26 J'essaye d'expliquer, de donner du sens.
08:29 Donc c'est la même chose, garçons et filles.
08:31 Je trouve que la communication, il y a peut-être moins de susceptibilité,
08:35 quoique, chez les hommes.
08:38 - Ils ont quel âge, vos garçons ? Entre 19 et quoi ?
08:41 - 19 et 33.
08:42 - Donc plusieurs générations des quarts.
08:44 - Il y a trois générations, on a envie de dire, qui jouent ensemble.
08:48 Comme je le faisais avec les filles de l'équipe de France,
08:50 ces trois générations vivent très bien ensemble.
08:52 - Donc là, c'est un peu plus direct ?
08:54 - Oui, un peu plus direct.
08:56 De toute façon, je suis arrivée dans une troisième division,
09:01 même si elle est professionnelle,
09:03 avec mon bagage et mon expérience du haut niveau de la haute performance.
09:06 J'essaye de leur amener ce qu'ils voulaient.
09:09 Quand je les ai vus en entretien, ils voulaient mon partage d'expérience,
09:12 mes compétences, pour les amener quelque part vers ce chemin de la performance.
09:16 - Vous prenez une équipe en "mauvais état", démotivée, blessée ?
09:23 - Oui.
09:24 Ils étaient dans un état de fragilité important,
09:27 qui les faisait être en manque de confiance, en période de doute.
09:31 Je suis arrivée dans l'urgence, parce que j'aime mal raconter,
09:36 ça va faire sourire, mais on m'en a parlé un samedi de tour,
09:40 un peu plus le dimanche.
09:42 - Vous avez fait le plein d'essence ?
09:43 - J'ai signé le mardi, j'ai pris ma voiture le mercredi.
09:47 Le jeudi, je faisais mon premier entraînement,
09:49 et le vendredi, mon premier match.
09:51 En moins de 8 jours, je me suis retrouvée à Tours,
09:54 en train de coacher des garçons.
09:56 Il y avait une situation d'urgence, c'était vraiment la situation d'urgence.
10:00 - Est-ce que là, l'hémorragie est stoppée ?
10:02 - Non.
10:03 - Ça va mieux ?
10:04 - Ah oui, là, l'hémorragie, elle est stoppée,
10:06 puisqu'on vient de...
10:07 Là, dans la phase 2 du groupe B, on est à 6 victoires sur 8 matchs,
10:12 et il nous en reste encore 2.
10:14 - L'effet garnier est là ?
10:15 - Je ne sais pas, je pense que c'est l'effet des garçons, surtout,
10:18 qui ont appliqué, et qui ont juste pris conscience
10:23 de leurs possibilités, s'ils y mettent les bons ingrédients, quelque part.
10:29 - Alors, vous avez fait vos gammes à Jallais,
10:31 donc dans le Maine et le Loire.
10:32 Votre papa était coach et joueur,
10:34 ça veut dire que vous faisiez les devoirs, on imagine, sur le parquet.
10:37 - Oui, j'étais seule avec mon papa,
10:39 donc effectivement, j'essayais de le suivre le plus souvent possible.
10:43 - Vous allez faire une rencontre
10:45 qui va marquer votre vie professionnelle et sportive.
10:48 C'est l'emblématique entraîneur de Miranda, ex-selectionneur des Bleus,
10:53 Alain Jardel, dans les colonnes de la Nouvelle-République,
10:55 quand il y a eu votre portrait, finalement, il a dit,
10:57 lors d'un match contre la sélection Midi-Pyrénées, que je dirigeais,
11:01 elle nous a marqués plus de 40 points,
11:03 et forcément, c'était un premier choc.
11:06 Cette rencontre, elle a vraiment marqué votre vie.
11:08 - Oui, elle a marqué, et effectivement,
11:11 si on parle de mentor, ça lui va bien.
11:14 Oui, il y a eu ce match, je ne le connaissais pas, ce monsieur, moi.
11:17 Et puis, l'année suivante, je suis allée jouer à 16 ans en National 2.
11:22 À l'époque, il y avait National 2, National 1,
11:24 et c'était terminé à 16 ans à Nantes,
11:26 et j'ai encore rejoué contre lui,
11:28 et donc, l'année d'après, il est venu me chercher.
11:30 - Vous vous êtes quittée ?
11:31 - Oui, on a resté ensemble pendant 8 ans.
11:33 Bon, j'ai quand même été blessée 2 ans à cause de problèmes de genoux.
11:36 Mais on est resté ensemble pendant 8 ans,
11:38 et puis, je suis partie, pour X raisons.
11:41 Et puis, on s'est retrouvées, parce qu'il m'a demandé
11:44 d'être assistante en équipe de France pendant 3 ans.
11:47 Et puis, je pense qu'il a contribué au fait de me mettre le pied à l'étrier,
11:50 parce que du National 2, je suis arrivée en Ligue féminine à Montpellier,
11:54 parce qu'ils l'ont appelée, à qui vous pensez, Valérie Garnier.
11:57 - Martin, les yeux qui brillent, je voulais dire.
11:59 - Valérie Garnier, voilà, donc, voilà.
12:01 Il a toujours été là, il est toujours là, il fait partie de ma vie.
12:04 On échange quand on peut, quand on a le temps, tous les deux,
12:07 sur du basket, et effectivement...
12:09 - Vous allez l'inviter à Tours ?
12:10 - Oui, oui, mais bon, c'est un homme, même s'il a plus de temps aujourd'hui.
12:14 - Il est très pris. - Voilà.
12:15 Mais oui, il m'a dit qu'il viendra à Tours, et avec grand plaisir,
12:18 parce qu'on se voit dès qu'on peut.
12:20 - Alors, votre projet, évidemment, pour le club, pour le TMB,
12:22 comme avec toutes les équipes avec lesquelles vous avez travaillé,
12:25 c'est de gagner, évidemment.
12:27 Il y a votre personnalité, il y a votre expérience.
12:30 Vous avez coaché plus d'années que vous n'avez jouées, finalement,
12:34 20 ans de jeu, et puis, presque 30 ans de coach.
12:37 Comment on fait pour faire gagner des filles ou des garçons ?
12:41 Il faut un projet, il faut les faire rêver,
12:43 il n'y a pas de mentalisme non plus ?
12:45 - Non, mais en fait, il faut surtout s'adapter aux générations qui changent.
12:49 Ce n'est pas dans tous les métiers que les générations changent.
12:53 Et en fait, ce qui passait à une époque par subordination,
12:56 tout simplement, ne convient plus aux jeunes générations.
13:00 Donc, il faut être dans l'adhésion.
13:01 Donc, pour être dans l'adhésion, il faut proposer un projet,
13:04 il faut l'expliquer, il faut savoir pourquoi on donnait du sens à ce qu'on fait,
13:08 et puis, surtout, leur proposer de co-construire ensemble.
13:11 Parce qu'en fait, c'est ça qui est intéressant aujourd'hui,
13:13 c'est qu'avec les joueurs du TMB, on co-construit.
13:16 C'est-à-dire, je fais des propositions.
13:18 - Par exemple, vous allez dire des propositions tactiques,
13:21 et eux vont dire "Bah non, Valérie, moi, je préférerais que ce soit comme ça".
13:23 - Non, ça ne se passe pas comme ça.
13:24 - Non ?
13:25 - C'est que, oui, je fais des propositions et tout, et je les vois évoluer.
13:28 Et quand je vois que ça matche, voilà, ça matche.
13:31 Et quand je vois qu'il y a...
13:33 que peut-être ils ne sont pas à l'aise avec cette consigne,
13:36 eh bien, j'en parle, je leur dis, j'leur dis "Écoutez, les gars, vous pouvez vous exprimer et tout".
13:41 Mais, en fait, c'est surtout, moi, ce que je leur ai proposé,
13:43 c'est de s'approprier le projet.
13:46 - De ne pas juste effectuer les choses.
13:48 - Non, non, non, c'est pour ça, oui, mais c'est à nous de donner du sens
13:51 et d'expliquer le pourquoi.
13:53 Et de montrer le chemin de performance que je connais, vers le haut niveau,
13:56 c'est ce qu'ils voulaient, d'ailleurs.
13:58 Et après, voilà, on rétablit, on s'y est ensemble.
14:02 - Et s'ils ne gagnaient pas ? Si ça ne marchait pas ?
14:04 - C'est que mon chemin n'était peut-être pas le bon,
14:06 donc il aurait fallu que je remette, que je re...
14:10 - Normalement...
14:11 - Vous avez eu plusieurs saisons. En une saison, il a fallu un peu soigner,
14:14 on parle du "money time", le "money time", les dernières minutes du match,
14:18 où il a fallu, justement, là, que vous ayez ce rôle de coach,
14:21 et puis, quoi qu'il en soit, quelle que soit, là, cette fin de saison,
14:25 maintenant, vous avez quand même réussi un pari,
14:27 à mener le TMB en 2e phase,
14:29 être sur 5 victoires consécutives, aller vers les playoffs.
14:32 - Ouais, en fait, ce qu'a été, c'est que, bon, je suis arrivée un 15 décembre,
14:35 on a fait deux matchs à la Babyt qu'on a gagnés,
14:37 la Berck, et on allait gagner devant 5000 personnes à Poitiers,
14:40 puis il y a eu les vacances de Noël, et puis on s'est retrouvées,
14:43 et puis le 29, j'ai fait une réunion, j'ai proposé le projet,
14:46 et je leur ai demandé de rêver en grand.
14:51 J'ai demandé ce qu'ils avaient envie,
14:53 et ils m'ont dit ce qu'ils avaient envie pour cette année,
14:55 tout en étant quand même au fin fond, parce qu'on était en train de descendre.
14:58 Et puis, voilà, on s'est fixés, et quand je leur ai dit,
15:01 "Alors, OK, on s'autorise à rêver en grand, engagement, exigence..."
15:04 - Ça, c'est applicable partout, dans les entreprises,
15:06 dans les associations, dans les autos.
15:08 - Oui, mais on peut rêver en grand, mais si on ne met pas les ingrédients,
15:10 si on ne fait pas preuve d'engagement, si on ne fait pas preuve d'exigence,
15:12 ça ne peut pas fonctionner. Donc, voilà, j'ai dit, OK,
15:14 on va faire des étapes. Un premier objectif,
15:16 c'est se maintenir en accédant au groupe B.
15:18 Un deuxième objectif, c'est d'accéder au play-off.
15:21 Donc, on vient de réaliser les deux premiers, et puis après,
15:23 notre troisième objectif, il sera à l'intérieur des play-offs.
15:25 - Et puis, tout ça, vous viendrez nous en parler, évidemment,
15:28 parce que nous, on veut suivre le TMB, d'ailleurs, de temps en temps.
15:30 - Avec plaisir. - On lance ce petit ballon-là,
15:32 la balle de quoi ?
15:34 - On appelle ça un ballon de basket.
15:36 - Bon, bref. Merci beaucoup.
15:38 - La grosse balle orange. - Vous allez rester avec nous
15:41 pendant toute cette émission, parce qu'on va parler en dernière partie
15:43 de toutes les équipes locales que vous n'avez peut-être pas forcément
15:46 eu le temps de rencontrer, mais pour la deuxième partie
15:49 de cette émission, on va faire un gros plan sur une pénurie
15:52 sans précédent, celle de sage-femme dans les maternités,
15:55 mais également en ville. Gros plan également sur les études
15:58 de maïeutique à Tours. Où peut-on exercer ?
16:01 Et puis, quels sont finalement les métiers des sage-femmes ?
16:03 Réponse juste après la pub. À tout de suite.

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