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Retrouvez le replay de l'étape 3 du Tour de Sicile du 13/04/2023.

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00:00:00 C'est l'heure du direct, vous le voyez, le Tour de Sicile, troisième étape.
00:00:14 Au commentaire, Nicolas Lott, l'excellent Nicolas Lott, Ioann Offredo ainsi que Cyril
00:00:20 Guimard pour l'arrivée.
00:00:22 A tout de suite.
00:00:23 Merci, merci Bertrand.
00:00:25 Merci à l'excellent Bertrand Latour.
00:00:28 Ancien coureur de Savoie qui avait participé au Tour du Bourbonnet Charolais.
00:00:33 Il fut un temps qui avait été remporté d'ailleurs par Clément Venturini à l'époque.
00:00:38 Et voilà, aujourd'hui on se retrouve tous à la chaîne L'Equipe pour commenter cette
00:00:45 nouvelle étape-là.
00:00:46 Troisième étape du Tour de Sicile sur cette magnifique île, la plus grande de la Méditerranée
00:00:53 avec 150 kilomètres au programme dont les premiers kilomètres sont relativement mouvementés
00:01:00 puisque nous avons une échappée qui s'est dessinée très tôt dans le premier col à
00:01:06 franchir et le seul col d'ailleurs de la journée à franchir, le col de Portella di Bafourco,
00:01:10 8,2 kilomètres à 3,6% avant de basculer sur le bord de mer où il peut y avoir un
00:01:15 petit peu de vent.
00:01:16 Alors le vent ne va pas souffler en rafale aujourd'hui mais il faudra toujours se méfier
00:01:20 quand même dans un final relativement où nous aurons la place peut-être pour tenter
00:01:28 un coup en ce qui concerne les équipes de sprinter si les routes évidemment sont dégagées
00:01:34 et l'arrivée du côté de Termini-Irémélezé avec plusieurs lacets à franchir, une bosse
00:01:42 en lacets 1,2 kilomètres à 6,3% de déclivité moyenne.
00:01:48 Les coureurs sont partis d'Ena, Ena ville étape de ce tour de Sicile, ils sont partis
00:01:53 à 11h45 très précisément, ils vont rejoindre dans quelques instants la côte nord de l'île
00:02:03 ou du moins comme je vous l'ai dit précédemment le bord de mer de cette île avant la grande
00:02:09 finale, la grande bagarre du côté de l'Etna demain avec deux cols à franchir dans les
00:02:14 derniers kilomètres, de longues descentes à sillonner également et pour commenter
00:02:20 tout ça on retrouve de nouveau en cabine Cyril Guimard et Johan Offredo, ils étaient
00:02:26 déjà là lors des deux premières étapes qui ont été très mouvementées, on a déjà
00:02:30 eu un tour de Sicile où il y a eu pas mal de bagarres, on a pu déjà tirer quelques
00:02:36 enseignements que ce soit pour dessiner les contours du classement général, on en a parlé
00:02:40 sur le plateau de "ça va frotter" avec Bertrand, avec Pierre, Finn Fischer-Plaque qui a pris
00:02:46 les commandes dès la première étape mais voilà il y a des "petites équipes" qui
00:02:55 animent les échappés depuis le début de ce tour de Sicile comme c'est le cas aujourd'hui
00:03:00 avec de nouveau les coureurs en tête, ils sont 6 avec plus de 3 minutes 30 d'avance
00:03:06 au dernier pointage, il n'y a plus que 2 minutes 30 maintenant Johan.
00:03:09 On vient d'assister au sprint qui avait lieu au kilomètre 58, c'est Giacomo Garaveglia
00:03:15 qui est passé, qui a pris 5 points et ensuite il y a eu le classement de la montagne, c'est
00:03:20 Eduardo Faresin qui s'est imposé au sommet du seul col répertorié, une étape scindée
00:03:27 en 3 parties, une première partie qui était très vallonnée, qui a vu des coureurs s'extraire
00:03:33 du peloton, ils sont 6 effectivement à l'avant, ensuite 40 kilomètres de descente et une
00:03:38 partie de 40 kilomètres de plat où on va allonger la côte où le vent sera de face
00:03:42 donc certainement compliqué pour les échappés d'aller au bout et on a vu qu'il y a des
00:03:46 coureurs, des punchers, des sprinters qui ont forcément envie de briller sur cette
00:03:51 arrivée finale.
00:03:52 Attention à ce final, il y a 3 virages à 90° dans les 3 derniers kilomètres, un
00:03:58 premier virage à gauche à 1,8 km de l'arrivée, un deuxième à droite à 1,7 km, enfin un
00:04:04 dernier virage à gauche à 90° à 1,3 km et cette montée finale avec la flamme rouge,
00:04:10 6% de déclinibilité et surtout 5 lacets.
00:04:20 Alors on dit tout à l'heure que c'était un petit pot de gilot mais effectivement
00:04:23 il va falloir être placé au pied de cette dernière difficulté.
00:04:26 Alors je vous repose la question messieurs, on en a parlé en préambule de cette étape
00:04:31 sur le plateau de Savas-Frotté, les sprinters peuvent-ils passer aujourd'hui Cyril ?
00:04:36 Pas tous mais certains peuvent passer, on pense surtout à Albanese qui est le plus
00:04:44 rapide capable de passer cette difficulté, il l'a démontré d'ailleurs sur une arrivée
00:04:50 plus difficile le premier jour donc il reste l'un des favoris pour cette étape.
00:04:56 Je me rappelle de Mark Cavendish qui a remporté Milan-Sanremo il y a quelques années, qui
00:05:04 avait réussi à passer ce genre de bosses.
00:05:06 Alors on est sur un profil bien différent effectivement puisqu'on a simplement une
00:05:10 bosse d'un kilomètre, c'est le placement aujourd'hui qui sera primordial, c'est de
00:05:15 pouvoir compter sur ses coéquipiers afin d'aborder les deux dernières kilomètres
00:05:20 dans les meilleures dispositions et à ce jeu là il va falloir compter sur ses coéquipiers.
00:05:24 Le vélo c'est un sport d'équipe où il faut compter sur des poissons pilotes et
00:05:29 sur des équipiers pour le placement.
00:05:31 Et on a pu constater d'ailleurs hier que les grosses écuries de ce Tour de Sicile
00:05:38 ont eu du mal à enclencher la poursuite ou du moins à organiser l'arrivée finale
00:05:45 qui était promise aux sprinters.
00:05:47 On a des équipes de seconde zone qui ont réussi à se replier dans le top 5, dans
00:05:54 le top 10.
00:05:55 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que lorsqu'on n'a pas pléthore d'équipes World Tour,
00:06:00 c'est plus difficile d'organiser un sprint et de placer ses leaders au pied de la "principale
00:06:11 difficulté du jour", c'est-à-dire le final de l'étape du jour ?
00:06:14 C'est un peu plus compliqué, c'est un peu plus désorganisé parce que forcément il
00:06:17 y a davantage de coureurs qui veulent se mêler à la bataille.
00:06:20 En revanche, on vient de voir à l'image les coureurs de la formation Intermarché Circus
00:06:26 qui étaient en train de discuter avec les coureurs de la formation UAE.
00:06:30 La formation UAE Team Emirates compte le leader Finn Fischer-Black mais aussi Diego Ulyssi,
00:06:36 Rafael Maschka et Georges Bennett à 18 secondes.
00:06:39 Il va falloir forcément mettre en place une stratégie dans le final pour arriver bien
00:06:46 positionné.
00:06:47 Cette équipe que vous voyez à l'écran avec les moyeux jaunes, c'est une équipe
00:06:50 belge et c'est une équipe qui sait placer ses coureurs.
00:06:53 Ils sont trois encore à pouvoir prétendre un bon classement général avec Kobe Gossens,
00:06:59 vainqueur en début de saison à Mallorque, Luis Mencias, le sud-africain et Simone Petit
00:07:03 Lille, l'italien.
00:07:04 Il y a un autre coureur dans cette équipe qui hier s'est imposé, c'est Nicolo Benifacio.
00:07:08 Nicolo Benifacio, il sait frotter et si on fait rouler les coureurs de la formation Intermarché
00:07:14 Circus ou Anti aujourd'hui, c'est qu'on a une idée derrière la tête.
00:07:17 Je pense que c'est une équipe qui a des armes pour pouvoir jouer dans le final.
00:07:24 Benifacio me semble-t-il ne passe pas mal les petites difficultés.
00:07:31 En spécialiste de 1100 Rémo.
00:07:34 Je me souviens non pas de sa montée mais de sa descente sur 1100 Rémo, la descente
00:07:45 de la Cipresa.
00:07:46 Ça avait été un grand numéro mais pour ça il fallait qu'il bascule en tête.
00:07:51 Et pour basculer en tête de la Cipresa, ça veut dire qu'on est capable de passer certains
00:07:57 types de difficultés.
00:07:58 Et puis sur sa victoire, il n'y a pas photo.
00:08:04 Il fait l'écart, il part de loin.
00:08:06 Aux 150 mètres, on a l'impression que ça va venir et non seulement ça ne vient pas
00:08:11 mais en plus il continue à creuser les écarts avec beaucoup de force.
00:08:14 Donc je pense que c'est un coureur qui peut aussi jouer sa carte sur cette ascension.
00:08:19 Et on va voir si les sprinters vont pouvoir jouer des coups tout à l'heure dans le final
00:08:25 ou si cette échappée va aller au bout.
00:08:27 C'est 3 minutes et 15 secondes d'avance.
00:08:29 Et c'est d'ailleurs l'avis de Sébastien Reichenbach.
00:08:33 Lui il pense qu'il pourrait éventuellement y avoir une belle possibilité pour l'échapper.
00:08:41 On l'écoute.
00:08:42 On s'attend à une première partie quand même assez compliquée avec une bonne partie
00:08:48 vallonnée d'entrée de jeu.
00:08:50 Donc ça peut être propice à une belle échappée.
00:08:52 On sait que c'est déjà arrivé au bout sur cette étape.
00:08:57 Et puis ensuite un final très technique qui s'annonce dangereux.
00:09:03 Il faudra être très vigilant.
00:09:04 Sébastien Reichenbach, le capitaine de route de cette équipe Tudor qui répondait aux
00:09:11 questions de Charlie Ford Boursereau au départ de l'étape ce matin.
00:09:15 Pourquoi je dis que cette échappée est peut-être plus dangereuse que celle d'hier ?
00:09:22 C'est que là maintenant nous n'avons que de la descente et qu'on va tourner, on va
00:09:28 arriver au bord de mer à 40 km de l'arrivée.
00:09:30 Je ne pense pas que sur cette portion ils puissent perdre beaucoup de temps.
00:09:33 Et s'ils arrivent avec 3 minutes à 40 km de l'arrivée sur le bord de mer, il n'y a
00:09:39 pas tous les trains des grandes World Tour.
00:09:42 Ce n'est pas certain que ça ne puisse pas aller effectivement à son terme.
00:09:46 Vous le disiez d'ailleurs Cyril hier à ce jeu là.
00:09:50 On ne sait pas si cette échappée s'est employée à 100% depuis le début de l'étape.
00:09:55 Ils ont certainement gardé de l'énergie.
00:09:58 Ils ont joué avec le peloton certainement.
00:10:01 On n'a pas eu envie de rentrer trop tôt.
00:10:04 On a une partie qui va être désormais descendante avec quelques petits replats.
00:10:11 En tout cas on discute.
00:10:12 On n'a pas l'impression que les coureurs sont employés à fond.
00:10:15 On a plutôt l'impression que ça discute et que c'est un peu plus tranquille.
00:10:18 En revanche dans le peloton, on est en file indienne.
00:10:21 On commence à se poser des questions.
00:10:23 C'est pour ça qu'on a vu les coureurs de la formation UAE et de Intermarché discuter.
00:10:28 Désormais c'est la formation J-A-L qui roule en tête.
00:10:32 Je ne vais pas dire qu'il y a le feu, mais il ne faut pas perdre de temps.
00:10:35 Parce que devant, ils ont vraiment l'impression d'être enlevés.
00:10:38 Surtout que certaines équipes viennent à 6.
00:10:41 7 coureurs au départ par équipe.
00:10:43 On est à une période de l'année où il y a beaucoup de courses.
00:10:48 Vous avez la campagne ardennaise qui est démarrée.
00:10:55 Vous avez les Flandriennes et Paris-Roubaix qui viennent de s'arrêter.
00:10:58 On ne peut pas retrouver tout le monde là.
00:11:02 Il y a en France les épreuves que l'on va voir sur la chaîne L'Equipe.
00:11:08 Le Doubs et le Msan-Hanson.
00:11:10 Beaucoup d'équipes, avec les blessés et les malades, n'ont plus suffisamment d'effectifs
00:11:18 pour pouvoir être sur 4 ou 5 fronts.
00:11:20 L'occasion pour moi de vous décrire cet échappé.
00:11:24 On va parler dans un premier temps du peloton.
00:11:27 Emmené pour l'instant par l'équipe Jaiko Alula.
00:11:30 Pour des coureurs comme Félix Ringelhart ou encore Kevin Koleoni.
00:11:36 Qui fait une superbe course depuis le début de ce Tour de Sicile.
00:11:41 Le Dossard 182 qui était l'un des meilleurs espoirs de sa génération.
00:11:48 Un coureur de classement général.
00:11:50 Juste une petite remarque sur l'image pendant qu'on l'a.
00:11:54 C'est assez saisissant.
00:11:55 On parlait tout à l'heure des différentes divisions qui existent en cyclisme.
00:11:59 Il y en a 3.
00:12:00 Il y a les World Team, les Pro Team et les équipes continentales.
00:12:04 Là, on voit sur cette image,
00:12:07 vraiment tous les coureurs des équipes Pro Team se trouvent à l'avant.
00:12:10 On en parlait hier avec Cyril,
00:12:13 presque un phénomène de caste.
00:12:16 C'est les grands coureurs qui sont devant.
00:12:17 En tout cas pas forcément grands par le talent.
00:12:20 En tout cas c'est les grandes équipes qui se retrouvent à l'avant.
00:12:22 Et il y a un ordre à respecter.
00:12:23 On a cette équipe Jaiko Alula qui est devant.
00:12:26 Derrière la formation Intermarché.
00:12:28 Ensuite la formation Bahrain Victorius.
00:12:29 Ce sont les 3 équipes World Team présentes.
00:12:32 Derrière, on les observe.
00:12:34 On s'est mis dans un deuxième rideau.
00:12:37 Il y a la formation Astana qui est également un peu en deuxième retrait.
00:12:40 Les équipes qui roulent et les équipiers qui roulent,
00:12:43 effectivement, c'est qu'ils ont une idée derrière la tête.
00:12:45 Avec la formation Jaiko Alula,
00:12:48 la formation Intermarché et la formation Bahrain de Damiano Caruso.
00:12:54 Et forcément la formation de Finn Fischer-Black
00:12:57 qui est elle dans un deuxième temps, qui ne roule pas,
00:12:59 qui bénéficie du travail des autres équipes.
00:13:03 C'est vrai qu'on a l'habitude de voir sur les grands tours
00:13:06 les leaders qui font rouler toute la journée leurs équipiers.
00:13:11 Et là, c'est une configuration autre.
00:13:13 Et c'est ce qui fait aussi le charme de ce Tour de Sicile.
00:13:17 Avec l'occasion aussi pour nous de découvrir des coureurs.
00:13:21 On parlait tout à l'heure sur le plateau de Sandra Frothé de Brandon McNulty
00:13:25 qui a été "révélé" sur les routes du Tour de Sicile.
00:13:29 Ça permet à des coureurs de classement général
00:13:32 de parfaire leurs conditions, d'apprendre un petit peu plus leur métier.
00:13:36 Et ça permet, si vous êtes d'accord avec moi, messieurs,
00:13:41 je suppose qu'un coureur comme Finn Fischer-Black
00:13:45 là aussi apprenne les rudiments du métier
00:13:47 parce qu'il a le maillot de leader autour de lui,
00:13:49 comme équipier aujourd'hui, George Bennett, excusez-tu-peu,
00:13:53 Diego Ulyssi ou encore Rafa Maika.
00:13:57 C'est une équipe très solide.
00:14:00 Quelle meilleure position pour apprendre que d'être leader ?
00:14:03 D'ailleurs, il le disait hier dans son interview,
00:14:05 j'ai le privilège d'être leader de cette équipe leader
00:14:09 parce que forcément il a ce maillot Maglia Rosa,
00:14:14 maillot jaune et rouge de leader de ce Tour de Sicile.
00:14:17 Il apprend beaucoup.
00:14:19 Il a remercié ses équipiers comme le font tous les leaders, bien évidemment.
00:14:23 Mais c'est surtout un changement de posture.
00:14:25 Quand on est leader d'une équipe, ce n'est pas être équipier, c'est différent.
00:14:28 Il faut apprendre à être leader, il faut assumer aussi le poids de la course
00:14:32 et des responsabilités.
00:14:34 54,8 km, l'écart stabilisé à 3 minutes et 11 secondes.
00:14:40 On va marquer une courte pause
00:14:43 et on se retrouve juste après pour la suite de cette troisième étape
00:14:47 qui s'annonce palpitante.
00:14:49 Restez avec nous.
00:14:54 Le retour sur les routes du Tour de Sicile, la troisième étape
00:14:56 avec nos hommes de tête.
00:14:59 Farid Zin, le coureur de tête et qui...
00:15:02 Oh !
00:15:04 Ah voilà, ce sont les routes aussi siciliennes qui parfois sont un petit peu accidentées.
00:15:10 Il a failli avoir une sortie de route pour Giacomo Garavaglia,
00:15:16 le coureur de l'équipe Work Service Vittelker Dinatec.
00:15:21 Le coureur qui va reprendre sa place au sein de cet échappé,
00:15:23 un échappé composé notamment de Joel Sutter pour l'équipe Tudor Pro Cycling.
00:15:29 Cette équipe qui était déjà à l'avant lors de l'étape tierce.
00:15:35 Et puis parmi les hommes de tête, on retrouve ici en dernière position
00:15:38 justement Edouard Dofarezine qui est le leader virtuel
00:15:41 puisque l'échappé possède plus de 2 minutes et 59 secondes.
00:15:44 Et lui, c'est le plus dangereux au classement général.
00:15:46 Il est à seulement 42 secondes.
00:15:50 Le coureur de l'équipe Tudor Pro Cycling Team,
00:15:55 en pleine discussion avec son directeur sportif,
00:15:58 Joel Sutter qui était lui aussi excellent chez les Espoirs.
00:16:03 Et qui a pris la bonne échappée, une échappée qui selon les dires de Sébastien Reichenbach,
00:16:07 leur capitaine de route, pourrait pourquoi pas aller au bout.
00:16:12 Lui qui était il me semble dans l'équipe UAE précédemment.
00:16:19 Oui c'est bien ça, l'année dernière il évoluait dans l'équipe UAE Team Emirates.
00:16:24 Et aujourd'hui il évolue dans cette équipe Helvète.
00:16:27 Et parmi donc les échappés pour terminer, Michele Berazzi et Pierilis Beletta.
00:16:33 Accompagné par Roberto Carlos Gonzalez, le Panaméen.
00:16:37 Et encore une chute.
00:16:39 C'est au même endroit que cette fissure qui était sur ce virage à gauche.
00:16:44 Il a failli se faire décoiffer.
00:16:45 Il est vite remonté sur son vélo.
00:16:48 Ça fait partie de l'ADN des coureurs cyclistes.
00:16:49 Quand on tombe, on remonte assez rapidement.
00:16:52 On n'a pas le temps de se clindre.
00:16:55 Et parce que le peloton continue à rouler.
00:16:57 Effectivement, et on a changé de physionomie au sein du peloton.
00:17:00 On a compris que cette échappée qui avait pris du champ était désormais dangereuse.
00:17:05 À moins de 50 km de l'arrivée, l'écart était monté jusqu'à 3 minutes 40.
00:17:08 Il est désormais de 3 minutes.
00:17:10 Et c'est sous l'impulsion des coureurs de la formation J-Eco Alhula
00:17:13 et des coureurs de la formation Intermarché Circus Huanti.
00:17:17 On a décidé d'accélérer.
00:17:19 On revoit cette chute.
00:17:20 Oui, on voit qu'il y a une chute.
00:17:24 Mais la chute est la même, on ne la voit pas.
00:17:27 Sur des routes accidentées, et ce sera le cas aussi dans le final de l'étape du jour l'année dernière.
00:17:34 Sur la première étape du Tour de Sicile, un coureur avait été à terre dans le sprint intermédiaire
00:17:40 parce que la route était très glissante.
00:17:43 Elle n'était pas forcément humide.
00:17:47 Mais le revêtement paraissait très glissant.
00:17:50 Peut-être que depuis, la route est un peu plus rugueuse.
00:17:54 Elle est un peu plus travaillée, comme on dit.
00:17:56 Est-ce que la route est plus rugueuse comme en XCO, comme en VTT,
00:18:03 où le terrain évolue au fil des tours ?
00:18:08 En tout cas, il y aura plusieurs épingles à devoir franchir sur cette troisième étape.
00:18:13 Ce sera le final.
00:18:14 Mais pour le moment, il y a une belle passe d'armes entre le peloton et les échappées du jour,
00:18:22 avec six coureurs à l'avant et un peloton emmené par l'équipe J-CO à Loula.
00:18:26 L'occasion pour moi de vous parler de votre programme sur la chaîne L'Équipe,
00:18:30 avec à 17h15, beaucoup de réactions autour de l'affaire Galtier,
00:18:37 bien sûr, dans l'équipe de Greg, avec toutes les dernières infos
00:18:42 que vous pourrez écouter à 17h15.
00:18:47 Et puis, votre programme cycliste de la semaine, il est très, très riche,
00:18:52 avec la classique Grand Besançon d'Ou, ce sera dès demain à 13h35, en direct, du Doubs.
00:19:00 Le Tour du Jura, ce sera samedi à midi, là aussi en direct.
00:19:05 Et puis nous, on se retrouvera dès demain sur votre plateforme.
00:19:10 Vous n'aurez qu'à juste switcher, switcher, j'allais dire squeezer.
00:19:18 Vous n'aurez qu'à switcher sur l'équipe live pour suivre l'étape,
00:19:23 le grand final de l'étape et le grand final de ce Tour de Sicile.
00:19:29 Ce sera retransmis ensuite sur la chaîne L'Équipe un petit peu plus tard.
00:19:35 On essaie de vous montrer le plus de cyclisme possible sur les antennes du groupe L'Équipe.
00:19:43 On est ravis et c'est pour ça qu'on matche entre différentes courses.
00:19:47 Et il y en aura pour tous les goûts cette semaine avec la classique Grand Besançon d'Ou, le Tour du Jura.
00:19:54 Et puis le Tour des Alpes qui va arriver très, très vite du 17 au 21 avril.
00:19:59 Il y aura également le Tour de Remondy qui se prépare avant, bien sûr,
00:20:03 pour de grosses échéances pour certains.
00:20:05 Le Tour d'Italie, le Tour de France, certains sont en préparation de ces grands tours.
00:20:10 Et notamment celui-là, Vincenzo Albanese qui aimerait bien mettre la balle au fond.
00:20:15 Il est passé deux fois à côté, deux fois il est monté sur la boîte.
00:20:19 Aujourd'hui, c'est une arrivée qui peut lui convenir comme un goût.
00:20:22 Vincenzo Albanese, un porteur du Maglias Clamino en violet, c'est le maillot du classement par points.
00:20:29 Il compte 20 points d'avance sur Damiano Cazoroso qui a 13 points.
00:20:34 On rappelle que le maillot du meilleur grimpeur, le Verde Pistachio, est porté par Michael Pelleri.
00:20:42 10 points sur Fischer Black.
00:20:44 Pas d'inquiétude aujourd'hui pour lui puisqu'il y avait un seul grimpeur avec 5 points à se partager pour les échapper.
00:20:51 Et au maillot des jeunes, le maillot blanc, c'est Finn Fischer Black.
00:20:57 Mais ce n'est pas lui le porteur, c'est Thomas Pesenti qui a 18 secondes, qui est le porteur de ce maillot blanc.
00:21:06 Et attention à lui, parce que c'est un coureur qui pourrait, pourquoi pas, prétendre à un bon classement général.
00:21:14 Thomas Pesenti.
00:21:16 Comment ?
00:21:17 Si tu ne me prends pas mes blagues.
00:21:19 Non mais en fait, je suis un petit peu long à la détente.
00:21:21 Thomas Pesenti.
00:21:22 Oui, ben oui, c'est bon.
00:21:23 Merci.
00:21:24 Je me disais que si je n'avais pas forcément besoin de la précision et qu'on se moque comme ça encore plus de moi à l'antenne.
00:21:31 Johan.
00:21:32 A Grigento, il termine à la 7ème place Thomas Pesenti.
00:21:37 Et c'est un garçon qui a brillé précédemment sur des courses par étapes.
00:21:45 Donc, je ne sais pas s'il réussira à passer correctement les deux grosses bosses de demain.
00:21:52 Mais en tout cas, il s'est hissé parmi les meilleurs lors des deux premières étapes.
00:21:57 On a vu dans cet échappé, on a désormais passé la dernière petite allure.
00:22:08 On était sur une partie descendante depuis déjà une trentaine de kilomètres.
00:22:11 Désormais, on rentre sur une partie encore plus descendante.
00:22:14 On a mis les bains en bas du guidon.
00:22:17 On sait parler.
00:22:18 On met la main à la poche.
00:22:19 On va rentrer dans la dernière de course.
00:22:22 On fait le plein de barres de céréales et de glucides afin de certainement mettre la poignée dans l'angle.
00:22:29 Pourquoi ? Comme le disait Cyril, on avait l'impression qu'il ne s'employait pas à 100%.
00:22:34 À mon avis, quand on va arriver sur la côte, ils vont faire tomber les dents du dérailleur.
00:22:40 Et on va accélérer.
00:22:41 Tout à l'heure, en début d'étape...
00:22:42 Et là, on est dans une descente à peu près de 8 kilomètres avant d'attaquer le bord de mer.
00:22:47 Dans cette partie-là, ils ne vont pas perdre logiquement beaucoup de temps.
00:22:51 Cyril, tout à l'heure, je disais que le troisième jour de course...
00:22:54 J'entends encore mon père me dire ça.
00:22:57 "Attention au troisième jour de course !"
00:22:59 Non, c'est le quatrième. Il se trompait.
00:23:01 Ah bon ? D'accord.
00:23:02 Pourtant, j'ai toujours été un peu polaire.
00:23:06 Ça peut aussi être le troisième.
00:23:09 Mais en règle générale, tout dépend comment les courses partent.
00:23:13 Si vous avez un prologue ou pas de prologue, c'est souvent le quatrième jour.
00:23:19 Et le jour où il y a un petit cap à passer.
00:23:23 Pour quelle raison ?
00:23:25 Je pense que c'est lié au biorhythme.
00:23:28 D'accord.
00:23:29 Moi, je pensais que c'était lié.
00:23:31 J'ai toujours eu écho aussi de ça.
00:23:34 Troisième ou quatrième jour ?
00:23:36 J'étais plus sur le quatrième, effectivement.
00:23:38 Mais je pensais que c'était une histoire de recherche de glycogène,
00:23:41 de recherche de muscles, de récupération.
00:23:43 Je pensais que c'était davantage...
00:23:45 Oui, alors il faut se méfier aussi.
00:23:47 Parce que si vous avez une étape de col le premier jour,
00:23:50 il y a d'autres paramètres qui rentrent.
00:23:53 Mais je pense que c'est beaucoup plus psychologique.
00:23:56 C'est-à-dire que le quatrième jour, vous avez une petite phase dépressive.
00:24:00 C'est vrai qu'on n'en parle pas peut-être suffisamment,
00:24:04 mais l'alimentation est aussi un facteur prédominant en cyclisme.
00:24:09 La plupart des équipes ont désormais des nutritionnistes.
00:24:12 Mais c'est aussi très important.
00:24:14 On voit les coureurs qui mettent la main à la poche de manière régulière.
00:24:19 C'est le cas de Giacomo Garaveglia.
00:24:22 Actuellement, on s'alimente pour tout simplement ne pas faire baisser cette glycémie.
00:24:28 On a un maintien d'indice glycémique.
00:24:32 Dès l'instant où on commence à manger des sucres rapides,
00:24:36 il faut maintenir cette glycémie.
00:24:38 Sinon, on peut faire une hypoglycémie.
00:24:40 Elle peut venir très vite.
00:24:43 On n'a plus de son, plus d'image.
00:24:45 On se rappelle d'une image de l'année dernière sur le Tour de France,
00:24:49 dans le col du Granon, où Tadej Pogacar était victime d'une hypo.
00:24:54 La plus mémorable de ces dernières années,
00:24:57 Cyril Guimard en parlait, je ne sais plus si c'était hier ou avant-hier,
00:25:01 c'est Mathieu Van Der Poel sur les championnats du monde.
00:25:04 Il s'est arrêté en 300 m.
00:25:07 Miguel Indurain aussi en 1987.
00:25:10 Il a fait une grosse hypoglycémie sur le Tour de France.
00:25:14 Tous les cyclistes qui montent sur sa bicyclette
00:25:20 ont déjà connu ce genre de défaillance.
00:25:24 - C'est le cyclo sportif qui est parti avec pas assez de barrettes.
00:25:31 - Oui, à une certaine époque, on partait avec la cuisse de poulet.
00:25:35 - Ah bon ? La cuisse de poulet ?
00:25:37 - Mais ça, c'était dans le cuisson !
00:25:39 - Non, c'était le Viftec dans le cuisson.
00:25:42 - Mais vraiment, on partait avec la feuille de chou sous le casque.
00:25:45 - Voilà.
00:25:47 - Tu n'as pas connu une fois ?
00:25:49 - J'ai jamais vu ton père avec la feuille de chou sous le casque.
00:25:53 - Pour se protéger du soleil ?
00:25:55 - Oui.
00:25:56 - Il était restaurateur.
00:25:58 - Et à la fin de la gare, tu manges la feuille de chou.
00:26:00 - C'était plutôt en plat du jour pour mon père.
00:26:04 Non, je ne savais pas.
00:26:07 - Tu vas en apprendre des choses avec nous.
00:26:09 - Ah oui, je sais.
00:26:12 - Et vous allez en apprendre aussi.
00:26:14 - Beaucoup.
00:26:15 - Et peut-être qu'on va en apprendre aussi un petit peu
00:26:17 sur les ambitions de l'équipe Bahrein Victorius.
00:26:20 - Tu as vu comment il raccroche le truc ?
00:26:23 - C'est un métier, puisque Charlie est fort.
00:26:26 - Pour ce rôle est allé l'interview faite au départ ce matin d'Amien Okaro.
00:26:30 - Chaque jour peut être une belle opportunité.
00:26:35 Hier, j'ai disputé le sprint.
00:26:37 Je savais très bien que les deux derniers kilomètres
00:26:39 seraient assez techniques avec beaucoup de ronds-points.
00:26:42 Le positionnement était très important.
00:26:44 J'ai joué le sprint.
00:26:45 Je me suis dit pourquoi pas aller chercher des bonifications.
00:26:48 J'ai échoué, mais j'ai essayé.
00:26:50 Le final de l'étape d'aujourd'hui me convient très bien.
00:27:01 Les derniers kilomètres seront très techniques.
00:27:03 Le positionnement dans le final pourrait être crucial.
00:27:06 - Il connaît bien les routes de Sicile.
00:27:11 - C'est bien, parce qu'il commence en italien et finit en anglais.
00:27:15 - Même quand les Italiens répondent aux questions en anglais,
00:27:19 c'est toujours chantant.
00:27:21 C'est toujours beau à écouter.
00:27:23 Damiano Caruso a des ambitions pour l'étape du jour.
00:27:27 Hier, il s'est glissé parmi les meilleurs.
00:27:31 Candidat pour la victoire aujourd'hui, Cyril Liora.
00:27:34 - Regardez comment est positionnée la barègne.
00:27:41 - Le problème de la barègne, c'est qu'il n'y a que 5 coureurs.
00:27:44 Il manque une paire de jambes.
00:27:48 Mais sur ce genre de course, si on arrive à bien s'appuyer
00:27:55 sur le travail des autres équipes, c'est seulement 4 jours.
00:27:59 Demain, il y a un moment où ce sera chacun pour soi,
00:28:03 le bon Dieu pour tous.
00:28:05 - L'équipe Rime Victorius a tout intérêt à aller faire le sprint
00:28:08 parce qu'elle peut récupérer des bonifications.
00:28:10 Et si ça se jouait demain à coup de seconde ?
00:28:13 - Autant récupérer le plus possible.
00:28:15 Et du coup, là, Finn Fischer-Black sera peut-être dégoûté
00:28:19 de ne pas avoir eu l'oreillette de brancher sur la chaîne de l'équipe
00:28:24 lors de la première étape parce qu'il a levé les bras.
00:28:28 - Il s'est relevé beaucoup trop tôt.
00:28:30 - Il a perdu au minimum 1 à 2 secondes.
00:28:37 Entre 1 et 2 secondes.
00:28:40 - On a des bonifications sur la dernière étape.
00:28:43 - Pour les coureurs de tête, on est désormais sur la côte.
00:28:47 - Sur le bord de mer.
00:28:49 - 40 km de plat, pas de difficultés.
00:28:53 Un vent légèrement défavorable.
00:28:56 Comme on l'avait pressenti, on a mis les mains en bas du guidon
00:29:00 et on a accéléré l'allure.
00:29:02 L'écart est un peu descendu.
00:29:04 Il est de 2 minutes 36 à 40 km de l'arrivée.
00:29:07 Tout est encore jouable pour les 6 hommes de tête.
00:29:10 - 6 coureurs à l'avant sur cette pénultième étape du Tour de Sicile.
00:29:15 39,7 km à couvrir.
00:29:18 Ils commencent à poser leurs roues avec le bord de mer,
00:29:23 la Belle Bleue, sur la droite.
00:29:26 2 minutes et 38 secondes pour nos 6 hommes
00:29:29 qui s'entendent très bien.
00:29:35 - Occasion de ravitailler pour les directeurs sportifs.
00:29:39 Ils demandent à certains coureurs de s'écarter un peu.
00:29:43 - Il y a plusieurs explications pour la montée de directeur sportif.
00:29:47 On entend le petit coup de klaxon,
00:29:50 ce qui signifie que le directeur sportif se trouve derrière.
00:29:54 On vient ravitailler son coureur avec des barres énergétiques
00:29:58 ou des bidons.
00:30:00 - C'est toujours bien d'avoir des informations de vive voix
00:30:05 avec son directeur sportif pour comprendre son positionnement.
00:30:09 Les oreillettes, ce n'est pas toujours très audible.
00:30:13 C'est aussi sympa de pouvoir parler, de discuter, d'échanger,
00:30:18 de savoir le ressenti du coureur, du directeur sportif.
00:30:22 Pour prendre les derniers conseils dans cette presque
00:30:26 dernière ligne droite, puisqu'il reste 40 km.
00:30:30 - On va arriver dans la province de Palerme.
00:30:36 Termini Imerese, 150 km aujourd'hui.
00:30:40 On va longer cette côte de San Tambrogio,
00:30:44 avec ses magnifiques villages perchés à quelques pas seulement
00:30:49 de la plage.
00:30:53 - Il faut y descendre à la plage.
00:30:57 Enfin, il faut déjà remonter après.
00:31:00 - Il n'y a pas beaucoup de plage.
00:31:03 Regardez les petits sentiers.
00:31:06 - Les coureurs sont partis de Enna, le nombril de la Sicile.
00:31:10 Ils arrivent dans cette province de Termini Imerese,
00:31:14 où c'était le berceau des usines Fiat.
00:31:18 On y produisait la Fiat Panda.
00:31:22 C'est une région qui a été un peu abandonnée
00:31:26 après la fermeture de ces usines.
00:31:30 Cette partie-là sur les côtes, c'est vraiment
00:31:34 une région magnifique, très préservée.
00:31:38 Le vélo, c'est un sport qui se pratique.
00:31:42 Le cyclisme, c'est un sport qui se pratique
00:31:46 dans des paysages où on ne joue pas dans un stade,
00:31:50 dans un gymnase.
00:31:52 On pratique le sport cycliste dans des paysages
00:31:56 qui sont grandioses.
00:31:58 Ça nous donne l'occasion de découvrir des régions
00:32:02 où on n'a pas l'occasion de voyager.
00:32:05 - Vous avez de beaux souvenirs de la semaine sicilienne
00:32:09 dans les années 80 ?
00:32:11 - Oui, 85 plutôt.
00:32:13 - C'est l'année 85, c'est Laurent Fignon
00:32:16 qui l'emportait devant Bruno Voschtinek.
00:32:19 Il avait remporté deux étapes.
00:32:21 - Deux de chez Renault ?
00:32:23 - Oui, on arrivait à faire un et deux.
00:32:26 Quelques semaines plus tard,
00:32:28 on fera un et deux à Paris-Roubaix.
00:32:30 Ce ne sera pas Laurent Fignon,
00:32:32 mais Marc Madiou et deuxième Voschtinek.
00:32:34 Voschtinek était né au Pro, 21 ans.
00:32:37 - Il n'a pas fait la carrière ?
00:32:39 - Non, il a tout raté.
00:32:41 Il a explosé en plein bol.
00:32:43 - Ça arrive.
00:32:45 - Ça arrive.
00:32:47 Dommage, parce qu'il avait un potentiel
00:32:50 absolument extraordinaire.
00:32:52 Et une adresse sur le vélo était encore bien pire.
00:32:55 - Je vous ai coupé Cyril,
00:32:57 mais on a une équipe qui a planté le bout de son nez.
00:33:00 C'est la formation Eolo-Kometa
00:33:02 de Vincenzo Anbalese,
00:33:04 le porteur du maillot violet,
00:33:07 qui désormais vient contribuer à la poursuite
00:33:10 puisque l'écart ne réduisait pas tant que ça.
00:33:13 - Ils n'ont rien perdu sur les 10 km de descente.
00:33:16 - Exactement.
00:33:18 - Et nous avons aussi l'équipe Human Power Elsa.
00:33:21 - Je parlais tout à l'heure de Baraigne.
00:33:24 Ils sont bien groupés,
00:33:26 juste en deuxième rideau,
00:33:28 sans prendre un coup en l'air,
00:33:30 bien à l'abri, au chaud.
00:33:32 Donc là, ils n'ont pas besoin
00:33:34 de venir participer à la poursuite.
00:33:36 - Et voilà les plages, Cyril.
00:33:38 - C'est un peu noir.
00:33:40 Forcément, on est sur une île volcanique.
00:33:43 On empruntera l'Etna demain.
00:33:45 On a le temps pour les cours
00:33:47 d'améliorer le paysage de la course.
00:33:49 On voit que le peloton commence à s'étirer.
00:33:52 - 2h44.
00:33:54 - Pour augmenter l'allure.
00:33:56 - 2h44.
00:33:58 Lorsqu'ils ont attaqué la descente,
00:34:00 c'est exactement à 2 secondes près,
00:34:02 les cas, ils avaient 2h58.
00:34:04 - Vous n'avez pas votre chronomètre ?
00:34:07 - Non, mais il ne me sert à rien.
00:34:10 - Dans le final, il va vous servir.
00:34:13 - Oui, mais là, on va s'en occuper.
00:34:15 - Il n'est pas encore sorti.
00:34:17 On a mis 2 coureurs de la formation
00:34:19 à rouler.
00:34:21 C'est signe qu'il n'y a pas le feu encore.
00:34:23 Mais il y a de l'inquiétude dans ce peloton.
00:34:25 Quand on met 2 coureurs, c'est signe
00:34:27 qu'on a des ambitions.
00:34:29 Toujours un coureur de la formation
00:34:31 de Gilles Coelho qui roule.
00:34:33 Un coureur de la formation
00:34:35 de Tim Emmerich, du leader Finn Fischer-Black,
00:34:37 ne roule pas encore.
00:34:39 Mais on va certainement les voir rouler
00:34:41 d'ici quelques kilomètres.
00:34:43 - Après, c'est une bonne guerre.
00:34:45 Vont-ils forcément rouler
00:34:47 pour ne pas permettre à d'autres coureurs
00:34:49 d'empêcher des bonifications ?
00:34:51 Sachant qu'Albanese est à seulement 6 secondes
00:34:53 et qu'il pourrait récupérer le maillot
00:34:55 du classement général.
00:34:57 N'ont-ils pas intérêt à laisser faire
00:34:59 les autres équipes ?
00:35:01 - Pour l'instant, oui,
00:35:03 ils ont intérêt.
00:35:05 Tant que les autres équipes ne s'écartent pas
00:35:07 en disant que c'est peut-être à eux
00:35:09 de mettre quelqu'un à rouler,
00:35:11 ça peut également se produire.
00:35:13 Tant qu'il y a des équipes
00:35:15 qui sont courageuses,
00:35:17 qui ont de la motivation,
00:35:19 autant les laisser faire.
00:35:21 Il ne faut pas priver
00:35:23 les gens qui veulent travailler
00:35:25 de travailler.
00:35:27 - Il y a parfois peut-être aussi
00:35:29 à celui qui va rouler le premier,
00:35:31 est-ce qu'il y a du bluff
00:35:33 parmi les directeurs sportifs ?
00:35:35 Est-ce que ça discute
00:35:37 dans les voitures, parfois ?
00:35:39 - Oui, maintenant,
00:35:41 je ne suis plus au cœur des voitures,
00:35:43 donc c'est un peu plus compliqué.
00:35:45 Je pense que les choses ont évolué
00:35:47 dans la communication entre les directeurs sportifs.
00:35:49 Si elle se fait, à mon avis,
00:35:53 elle doit plutôt se faire au téléphone,
00:35:55 alors qu'avant, ça faisait de portière à portière.
00:35:57 - C'est un moins de charme.
00:35:59 - Oui, c'est un moins de charme.
00:36:01 Beaucoup de choses ont moins de charme.
00:36:03 Et puis, il y a d'autres choses
00:36:05 nouvelles qui arrivent
00:36:07 et qui font que la vie vaut d'être vécue.
00:36:09 Il y a le problème des directeurs sportifs.
00:36:15 Quelle est la pression qu'a le directeur sportif ?
00:36:21 Il faut savoir que le directeur sportif,
00:36:25 en règle générale,
00:36:27 c'est une route de transmission de la pression.
00:36:29 Donc si Albanese a peur
00:36:33 qu'on ne va pas chercher l'échappée
00:36:35 et qu'il craque trop tôt,
00:36:37 il met ses coureurs à rouler
00:36:39 parce que c'est lui qui est stressé,
00:36:41 pas les coureurs obligatoirement.
00:36:43 C'est toujours le directeur sportif
00:36:47 qui donne le "là" dans la voiture.
00:36:49 Quand ce n'est pas un chef au-dessus
00:36:51 qui appelle le directeur sportif.
00:36:53 Ça, c'est autre chose.
00:36:55 Vous êtes d'accord ou pas d'accord
00:36:57 avec Cyril Guimard ?
00:36:59 Vos questions sur le hashtag #l'équipevélo.
00:37:01 On se retrouve juste après.
00:37:05 Courte pause.
00:37:07 On essaiera de répondre à certaines
00:37:09 de vos questions.
00:37:11 34 km de l'arrivée.
00:37:13 Restez avec nous.
00:37:15 Le peloton de ce Tour de Sicile
00:37:19 qui va apercevoir dans quelques instants
00:37:21 la banderole indiquant les 30 derniers kilomètres.
00:37:23 Nous allons prendre la direction
00:37:25 de Termini-Imerese
00:37:27 pour un final
00:37:29 qui s'annonce mouvementé.
00:37:31 La grande question
00:37:33 que l'on se pose maintenant
00:37:35 c'est qu'à moins de 30 km de l'arrivée
00:37:37 l'échappée peut-elle aller au bout
00:37:39 2 minutes et 7 secondes d'avance ?
00:37:41 On voit que c'est bien organisé derrière.
00:37:43 Est-ce que c'est déjà trop tard ?
00:37:45 Je vous pose la question.
00:37:47 Je vous repose la question.
00:37:51 Tu réponds le premier.
00:37:53 Oui, je me permets.
00:37:55 Il y a une image qu'on n'a pas vue
00:37:57 malgré tout ce beau paysage
00:37:59 que l'on contemple depuis tout à l'heure.
00:38:01 On a vu la cathédrale de Cefalù
00:38:03 et les ruines du château de Cefalù.
00:38:05 C'est magnifique.
00:38:07 Une image qu'on n'a pas vue
00:38:09 quand on était en publicité
00:38:11 c'est que ça ne s'entend plus forcément
00:38:13 dans cette échappée.
00:38:15 On a Roberto Carlos Gonzalez
00:38:17 le coureur panaméen
00:38:19 avec Giacomo Garavaglia
00:38:21 le dossard 33
00:38:23 c'est Pierelis Belletta
00:38:25 lui non plus.
00:38:27 Il ne place plus beaucoup de relais.
00:38:29 On a tendance à se regarder.
00:38:31 Est-ce qu'on pense que la victoire
00:38:33 peut être acquise et on commence
00:38:35 à compter ses coups de pédale
00:38:37 ou est-ce qu'on est un peu entamé ?
00:38:39 Parce qu'on rappelle que le début
00:38:41 d'état a été compliqué.
00:38:43 Il y avait 1600 mètres de dénivelé
00:38:45 en quasiment 60 km.
00:38:47 C'est passé de ce qui s'est passé hier
00:38:49 où à un moment
00:38:51 l'entente n'est plus parfaite
00:38:53 et dès que l'harmonie
00:38:55 n'est plus totale
00:38:57 l'échappée progresse beaucoup moins vite
00:38:59 ou plus par à-coups.
00:39:01 Et puis chacun commence
00:39:03 à compter ses coups de pédale
00:39:05 l'agressivité arrive
00:39:07 entre certains coureurs
00:39:09 et là pratiquement dans ces conditions-là
00:39:11 on sait que l'échappée
00:39:13 a peu de chances d'aller au bout.
00:39:15 On peut peut-être retrouver leur homogénéité
00:39:17 à partir de ce moment-là peut-être.
00:39:19 Attilio Viviani
00:39:23 qui vient d'être victime
00:39:25 d'une crevaison.
00:39:27 Le petit frère de Elia Viviani
00:39:29 lui aussi un sprinter
00:39:31 dans cette équipe Koratec
00:39:33 à 30 km de l'arrivée
00:39:35 pas de panique
00:39:37 pour le sprinter italien
00:39:39 on prend le temps de changer la roue.
00:39:41 Il faut du temps d'ailleurs.
00:39:43 Il faut du temps.
00:39:45 Avec le problème des disques
00:39:47 il faut énormément de temps pour changer de roue.
00:39:49 Lors de la coupe de repub
00:39:51 on vous a proposé de poser vos questions
00:39:53 à Cyril Dumarigou, à Nofredo
00:39:55 justement il y a Paul sur le hashtag
00:39:57 #EquipeVélo qui nous a rejoint.
00:39:59 On salue également Serge Pascal
00:40:01 c'est un organisateur du Tour du Havard
00:40:03 qui est avec nous
00:40:05 et Paul qui vous demandait
00:40:07 s'il pouvait il y avoir
00:40:09 une alliance entre plusieurs équipes.
00:40:11 Pour essayer de renverser
00:40:13 la domination de l'équipe UAE.
00:40:15 Est-ce que ça existe encore
00:40:17 des alliances ?
00:40:19 Oui, elles existent toujours.
00:40:21 Elles existeront toujours
00:40:23 parce que c'est comme ça
00:40:25 que fonctionnent les hommes.
00:40:27 En société, en association, etc.
00:40:29 Donc il y a toujours
00:40:31 un moment où il y a des intérêts communs
00:40:33 et quelquefois
00:40:35 des intérêts qui ne le sont plus
00:40:37 et qui sont plus
00:40:39 et des intérêts qui ne le sont plus.
00:40:41 Donc il y a des intérêts communs
00:40:43 à essayer de déstabiliser éventuellement
00:40:45 l'équipe UAE.
00:40:47 Mais pour la déstabiliser
00:40:49 déjà il ne faut pas
00:40:51 être seul, il ne faut pas être certain
00:40:53 de se prendre le boomerang.
00:40:55 Parce que quand vous voulez déstabiliser
00:40:57 l'équipe qui est la plus forte
00:40:59 à certains moments de la course
00:41:01 vous pouvez vous trouver dans un état
00:41:03 de délicatesse
00:41:05 et là vous prenez cher.
00:41:07 - Ma che !
00:41:09 - Qu'est-ce qui se passe ?
00:41:11 - Che parco io !
00:41:13 - Il y a eu des noms d'oiseaux.
00:41:15 - Il y a eu des noms d'oiseaux.
00:41:17 Ces courants en Italie, ça fait partie aussi du folklore
00:41:19 quand on se retrouve avec des coureurs
00:41:21 italiens échappés.
00:41:23 Forcément là il y a une mésentente
00:41:25 dans ce groupe de six coureurs.
00:41:27 On a vu Pirellis Belletta
00:41:29 le coureur italien
00:41:31 venir prendre des conseils
00:41:33 et surtout des bars et du ravito
00:41:35 auprès de son directeur sportif.
00:41:37 Pourquoi ? Ça lui permet de souffler,
00:41:39 de sauter quelques relais.
00:41:41 C'est pas l'élément moteur de cet échappé.
00:41:43 Clairement pas.
00:41:45 Et pourtant on a entendu son directeur sportif
00:41:47 qui l'a motivé, qui lui dit que
00:41:49 2 minutes à 26 km de l'arrivée tout est jouable.
00:41:51 Il faut passer ses relais.
00:41:53 Et forcément il y a toujours des éléments
00:41:55 qui sont plus forts dans une échappée.
00:41:57 Il ne s'agit pas d'accélérer
00:41:59 mais bien évidemment d'avoir un groupe homogène
00:42:01 et de faire tourner tout le monde.
00:42:03 On a un seul coureur de l'équipe Jaiko
00:42:05 qui est au boulot,
00:42:07 à la planche
00:42:09 avec deux coureurs de l'équipe
00:42:11 Eolo Cometa pour Vincenzo Albanese.
00:42:13 Donc ça fait 2 + 1 + 1
00:42:15 on est donc à 4 coureurs contre 6.
00:42:17 Finalement.
00:42:19 C'est ça.
00:42:21 Et un coureur de l'équipe Intermarché
00:42:25 pour sans doute
00:42:27 Niccolo Bonifazio.
00:42:29 On a vu son état de forme hier
00:42:31 et vraiment et nettement dominer le sprint.
00:42:33 Un vélo et demi à la photo finish.
00:42:35 Et puis il a réussi surtout
00:42:39 à déjouer
00:42:41 tous les pièges.
00:42:43 Parce que dans un peloton dansé à très très bonne allure
00:42:45 il faut montrer aussi
00:42:47 que dans la tête
00:42:49 tout va bien.
00:42:51 Tout est bien branché.
00:42:53 C'est un combo
00:42:55 de qualité physique
00:42:57 et de qualité aussi intellectuelle
00:42:59 pour venir se placer correctement
00:43:01 dans un emballage final.
00:43:03 Les coureurs viennent de passer le panneau 25km de l'arrivée.
00:43:05 Ça fait, vous parliez de ce qui se passe
00:43:07 dans la tête d'un coureur.
00:43:09 En tout cas ça va leur donner un peu de baume au coeur
00:43:11 de voir ce panneau 25km de l'arrivée
00:43:13 même si l'écart diminue sensiblement
00:43:15 à 1 minute 40.
00:43:17 On est assez fluide dans ces relais.
00:43:19 Certains appellent leur directeur sportif
00:43:21 mais en tout cas les relais vont vite.
00:43:23 On est sur une partie de faute là descendant.
00:43:25 Ça vient de reprendre.
00:43:27 Et il y en a un qui pourrait bénéficier
00:43:29 forcément d'une belle aide
00:43:31 de ses 5 compagnons d'échappée.
00:43:33 C'est celui que vous voyez sur la gauche de l'écran.
00:43:35 Eduardo Faresin
00:43:37 le coureur de cette équipe mythique
00:43:39 Zalph Euromobile
00:43:41 qui en a formé plus d'un des coureurs.
00:43:43 C'est l'une qui historiquement
00:43:45 est l'une des plus anciennes
00:43:47 qui a formé beaucoup beaucoup de coureurs
00:43:49 dans les catégories jeunes
00:43:51 dans les catégories espoir.
00:43:53 Et il est à seulement 42 secondes au classement général.
00:43:55 Il est toujours le leader virtuel
00:43:57 tandis que nous voyons
00:43:59 de la part de la réalisation
00:44:01 cette magnifique carte postale
00:44:03 de la ville de Termini-Imérez
00:44:05 dans cette magnifique province
00:44:07 aujourd'hui.
00:44:09 Cette province de Palerme
00:44:11 avec cette grande ville
00:44:13 qui sera l'arrivée
00:44:15 de cette 3ème étape.
00:44:17 Et on sera sur les hauteurs
00:44:19 on vous le rappelle.
00:44:21 Et on sera sur les hauteurs
00:44:23 avec cette boisse en l'alcée
00:44:25 d'un 1,2 km à 6,3 %
00:44:27 - Dernier ravitaillement pour les coureurs.
00:44:29 - Oui, on arrive au panneau des 20 km.
00:44:31 Et donc tout le monde va chercher
00:44:33 les derniers bidons
00:44:35 puisque on le sait bien
00:44:37 ça s'appelle de l'aventure
00:44:39 de Julien Alaphilippe sur le Tour de France
00:44:41 où il avait pris un bidon
00:44:43 après le panneau des 20 km
00:44:45 et il s'était retrouvé avec une pénalité en temps.
00:44:47 Donc après le panneau des 20 km
00:44:49 le tour ravitaillement est terminé.
00:44:51 - En tout cas c'est très bien joué
00:44:53 de la part des formations
00:44:55 qui ont placé un coureur à l'avant
00:44:57 parce que c'est pas du tout
00:44:59 une échappée publicitaire aujourd'hui.
00:45:01 Il y avait de quoi faire
00:45:03 d'ailleurs sur les premières étapes
00:45:05 mais là on a bien senti
00:45:07 qu'il y avait un coup à jouer
00:45:09 sur cette dernière étape
00:45:11 réservée aux...
00:45:13 - Aux non-grimpeurs.
00:45:15 - Voilà, aux non-grimpeurs.
00:45:17 - On va avoir une chance
00:45:19 de pouvoir s'exprimer
00:45:21 et de se jouer la victoire
00:45:23 parmi ces six coureurs.
00:45:25 Il ne faut pas se poser la question.
00:45:27 Il ne faut pas compter les coups de pédale
00:45:29 et ne pas imaginer qu'on puisse aller au bout.
00:45:31 Pour l'instant il faut penser au moment présent
00:45:33 à appuyer sur les pédales,
00:45:35 à rester homogène, à passer des relais,
00:45:37 penser à s'alimenter.
00:45:39 Et on a vu une image intéressante
00:45:41 alors qu'on voit ces panoramas
00:45:43 extraordinaires et époustouflants
00:45:45 que nous offre le Tour de Sicile.
00:45:47 Les coureurs descendent aux voitures
00:45:49 donner leurs bidons.
00:45:51 On ne jette pas son bidon
00:45:53 quand il n'y a pas de public sur le bord de la route.
00:45:55 C'était le cas le long de la côte.
00:45:57 Il n'y avait pas de public.
00:45:59 Les coureurs ont pris l'habitude
00:46:01 de donner leurs déchets aux voitures.
00:46:03 Il y a des zones de déchets qui sont prévues
00:46:05 à cet effet, mais les bidons ne sont pas jetés
00:46:07 n'importe où.
00:46:09 Et ça c'est une belle image,
00:46:11 d'autant plus que quand on est dans une région
00:46:13 comme celle-ci,
00:46:15 on la préserve.
00:46:17 Je vais faire appel
00:46:19 dans quelques instants, lorsqu'on aura de nouveau
00:46:21 l'image de l'échappée à l'avant de la course,
00:46:23 à justement
00:46:25 votre science de la course,
00:46:27 parce que les directeurs
00:46:29 sportifs, les consultants,
00:46:31 les journalistes
00:46:33 ont la particularité de voir
00:46:35 quel est le coureur le plus prompt
00:46:37 à aller chercher l'étape.
00:46:39 Et lorsqu'on aura
00:46:41 les images de cette échappée,
00:46:43 vous allez me dire qui selon vous
00:46:45 a le bon coup de pédale de la journée ?
00:46:47 Ça va être compliqué, on ne les a pas vu assez encore.
00:46:51 Attendez, je fais confiance
00:46:53 à justement votre intelligence de course, Cyril.
00:46:55 L'intelligence de course, je sais que par exemple,
00:46:57 souvent on me le reprochait.
00:46:59 Parce que je n'étais pas un coureur
00:47:01 très intelligent
00:47:03 dans ma manière de courir.
00:47:05 Tu as changé de cours.
00:47:07 Je prenais des échappées au long cours.
00:47:09 Mais une petite explication, il y a aussi
00:47:11 un pourquoi. Le pourquoi on fait ça.
00:47:13 Je ne vais pas rentrer dans
00:47:15 des détails existentiels.
00:47:17 Mais il y a aussi...
00:47:19 Je pense sincèrement
00:47:23 qu'il y a des coureurs qui sont
00:47:25 complètement différents. Moi, j'avais une manière
00:47:27 de courir qui...
00:47:29 Je n'aimais pas rester dans un peloton, je n'avais pas
00:47:31 les qualités d'un puncher
00:47:33 comme Albanese. Je n'avais pas
00:47:35 les qualités de sprinter comme Arnaud Desmarres.
00:47:37 Je n'avais pas les qualités de grimpeur
00:47:39 comme Thibaut Pinault. C'était mon moyen d'expression.
00:47:41 C'était ma manière aussi de m'affirmer
00:47:43 en tant que coureur, d'être un coureur
00:47:45 qui ne restait pas dans le peloton.
00:47:47 Concernant les coureurs
00:47:49 et notre science de la course,
00:47:51 en tout cas, ce qu'on peut voir, c'est forcément
00:47:53 qu'il y a des détails qui ne trompent pas. Le coup de pédale
00:47:55 quand on est dans une échappée.
00:47:57 Les coureurs qui mettent la main à la poche
00:47:59 ou qui se permettent de ratonner. Alors ratonner, c'est quoi ?
00:48:01 C'est on va sauter des relais. Les coureurs qui passent
00:48:03 un peu moins vite.
00:48:05 Qui en regardent, qui regardent le dérailleur.
00:48:07 C'est ces petits signes qui ne trompent pas.
00:48:09 Les épaules qui commencent à bouger.
00:48:11 Le coureur qui se secoue les jambes.
00:48:13 Il peut y avoir parfois du bluff,
00:48:15 mais il peut aussi y avoir des signes.
00:48:17 Et ça, c'est
00:48:19 une position, quand on est
00:48:21 consultant et notamment sur la moto,
00:48:23 sur les courses, qu'on arrive
00:48:25 à très sensiblement
00:48:27 percevoir. Et alors là ?
00:48:29 Là, écoutez, honnêtement,
00:48:33 ma science est en grève.
00:48:35 Là, on n'a pas suffisamment d'éléments.
00:48:37 On ne les voit pas suffisamment longtemps.
00:48:39 Et c'est vrai que lorsque
00:48:43 vous avez un consultant, un ancien coureur
00:48:45 sur la moto, il va avoir
00:48:47 et il va se retrouver
00:48:49 comme s'il était sur le vélo.
00:48:51 Le pédalage en moins, bien sûr.
00:48:55 Mais ça permet de sentir des choses
00:48:57 que nous, on ne peut pas sentir au travers d'une mage très furtive.
00:48:59 Ça peut arriver à certains moments.
00:49:01 On le voit, par exemple, en montant une moto
00:49:03 de col. - Bon, là, s'il s'arrose,
00:49:05 c'est qu'il n'est pas terrible, terrible.
00:49:07 - Dans une montée de col,
00:49:09 où vous avez deux ou trois coureurs,
00:49:11 il y a un moment, vous allez sentir
00:49:13 éventuellement, ou quand les coureurs
00:49:15 sont sur le point de se faire lâcher.
00:49:17 Là, tous les signes
00:49:19 qui viennent d'être décrits
00:49:21 sont réels.
00:49:23 Mais on ne peut pas
00:49:27 comme ça sur de simples images
00:49:29 avec des coureurs qu'on ne connaît pas.
00:49:31 - C'est Alvaro Dagan qui a...
00:49:33 Hodge, qui a pris désormais
00:49:35 la tête de Splaatoon.
00:49:37 Cette formation EUTIMIMERETS
00:49:39 qui ne roulait pas désormais.
00:49:41 Eh bien, elle vient
00:49:43 donner du renfort
00:49:45 aux coureurs de la formation Intermarché,
00:49:47 aux coureurs de la formation Eolo.
00:49:49 Et c'est désormais un autre coureur
00:49:51 de la formation
00:49:53 GECO ALULA qui vient
00:49:55 en renfort. On a compris
00:49:57 qu'il fallait mettre les bouchées doubles.
00:49:59 - Il fallait mettre un petit peu la main à la patte.
00:50:01 - Une autre équipe qui roule, c'est...
00:50:05 Voilà, vous allez m'aider
00:50:07 sur la prononciation
00:50:09 de cette formation.
00:50:11 - L'équipe italienne ?
00:50:13 - Oui. Vu que votre accent
00:50:15 italien
00:50:17 est meilleur que le mien.
00:50:19 - L'équipe d'Emilie Romagne,
00:50:21 vous voulez dire ? - Voilà.
00:50:23 - Mais l'équipe d'Emilie Romagne !
00:50:25 Mon cher Johan,
00:50:27 avec dans ses rangs Alessandro Monaco,
00:50:29 notamment.
00:50:31 Alors, Alessandro,
00:50:33 c'est un bon grimpeur,
00:50:35 il a terminé 20ème de la première étape.
00:50:37 Alors est-ce que c'est pour lui qu'on roule,
00:50:41 dans cette équipe d'Emilie Romagne ?
00:50:43 Je pense.
00:50:45 - Oui, pour UAE,
00:50:49 qui mettent ODEG à rouler,
00:50:51 c'est tout à fait
00:50:53 logique. On arrive
00:50:55 sur une phase clé, maintenant,
00:50:57 à moins de 20km de l'arrivée.
00:50:59 Il ne servira
00:51:01 à rien dans les
00:51:03 trois derniers kilomètres.
00:51:05 Et puis il a besoin aussi de faire des efforts,
00:51:07 il a besoin de rentrer dans la course
00:51:09 et d'exister dans la course.
00:51:11 Il a été pendant de très très longs mois
00:51:15 sans pouvoir courir.
00:51:17 Donc son positionnement,
00:51:21 actuellement, est tout à fait logique.
00:51:23 - Finn Fischer-Black, et si c'était lui
00:51:25 qui allait mettre de nouveau la balle au fond ?
00:51:27 Parce que c'est un excellent
00:51:29 sprinter, aussi, il sait tout faire.
00:51:31 Alors la réponse, dans quelques
00:51:33 minutes, maintenant, on va marquer
00:51:35 une dernière pause et on se retrouve juste
00:51:37 après pour suivre le final,
00:51:39 dans son intégralité. Restez avec nous.
00:51:41 Le grand final de cette
00:51:47 troisième étape du Tour de Sicile,
00:51:49 avec le peloton, maintenant,
00:51:51 qui est plein de balles, à la poursuite
00:51:53 de nos échappés. Et parmi
00:51:55 ces échappés, ils étaient six
00:51:57 initialement, sauf que
00:51:59 le champion de Suisse
00:52:01 en titre du contre la montre
00:52:03 en a décidé autrement. Il est parti
00:52:05 il y a quelques instants, à moins de 16 kilomètres
00:52:07 de l'arrivée, Joel Sutter,
00:52:09 le coureur suisse de cette équipe Tudor Pro Cycling,
00:52:11 dirigé par Morgane Lamoisson
00:52:13 et par Claudio Cotzi,
00:52:15 a décidé
00:52:17 de partir à l'avant
00:52:19 et de laisser les cinq autres
00:52:21 en chasse patate, désormais.
00:52:23 Est-ce que c'est un bon signe ?
00:52:25 Est-ce que c'est un mauvais signe ? En tout cas, Joel Sutter,
00:52:27 il est posé sur son vélo, spécialiste
00:52:29 du contre la montre,
00:52:31 champion de Suisse du contre la montre.
00:52:33 C'est certainement qu'il y avait une mauvaise ambiance
00:52:35 dans cet échappé. On a vu que ça discutait.
00:52:37 En tout cas, il est dans un exercice
00:52:39 qu'il apprécie particulièrement. Derrière,
00:52:41 on a compris qu'il allait encore
00:52:43 avoir match. D'autres formations
00:52:45 viennent rouler
00:52:47 en tête de peloton. On a vu les coureurs
00:52:49 de la formation Tudor sur la gauche de votre écran
00:52:51 bien remplacés. Les coureurs de la formation
00:52:53 OUAE, clinçantes parce que forcément, on a
00:52:55 le leader du classement général
00:52:57 au sein de cette équipe. Et la formation
00:52:59 Barreigne, victorieuse, qu'on n'avait pas vue depuis
00:53:01 le début de l'étape, qui vient se replacer
00:53:03 parce qu'on a Damiano Caruso qui peut prétendre
00:53:05 à une victoire d'étape. Sauf que
00:53:07 pour qu'il y ait une victoire d'étape, il faut déjà
00:53:09 reprendre les six coureurs
00:53:11 de tête, enfin les cinq coureurs, plus
00:53:13 le coureur tout seul devant.
00:53:15 D'autant plus que le final va être accidenté.
00:53:17 Et Setteur a repris
00:53:19 déjà pratiquement
00:53:21 six secondes depuis qu'il est sorti
00:53:23 au peloton. Et nous sommes
00:53:25 à 11,3 km. Il va arriver
00:53:27 au panneau des 10 km.
00:53:29 S'il arrive avec une minute,
00:53:31 il ne fera pas
00:53:33 se louper derrière. Il y aura
00:53:35 un tunnel à 1,7 km.
00:53:37 Là, il pourra se planquer. Il pourra se planquer,
00:53:39 exactement. Et ensuite,
00:53:41 cette montée avec
00:53:43 7, 8,
00:53:45 9 virages selon les tirs du directeur
00:53:47 sportif de l'équipe Tudor,
00:53:49 Pro Cycling.
00:53:51 Et du coup, des petites
00:53:53 épingles
00:53:55 difficiles à négocier pour un
00:53:57 peloton, mais pas du tout
00:53:59 pour un homme seul en tête.
00:54:01 Il y aura surtout
00:54:03 trois virages. On l'a dit tout à l'heure,
00:54:05 trois virages à 90 degrés dans les deux
00:54:07 derniers kilomètres. C'est six virages,
00:54:09 pardon. Trois virages
00:54:11 à 90 et dans la bosse, il y aura
00:54:13 cinq lacets.
00:54:15 Cinq lacets. Ah oui, donc ça fait presque 10.
00:54:17 Ça fait presque 10. Mais alors, il y en a
00:54:19 cinq dans la bosse. On récapitule les cinq
00:54:21 après la flamme rouge. Et juste avant la flamme rouge,
00:54:23 les coureurs tourneront une première fois
00:54:25 sur la gauche. Angle droit à 90.
00:54:27 Une fois sur la droite à 90.
00:54:29 Et encore sur la gauche pour aller chercher la flamme rouge.
00:54:31 Allez, les voilà, les coureurs de la formation
00:54:33 Brian Victoris qui viennent se positionner en tête
00:54:35 pour replacer son leader, Damien Occarouzo.
00:54:37 Oui, et l'écart a encore monté
00:54:39 et il est passé à 57 secondes.
00:54:41 Il a donc repris encore une seconde.
00:54:43 Attention, c'est pas anodin
00:54:45 la variation de l'écart.
00:54:47 Et Péril en la demeure avec les équipes
00:54:49 aujourd'hui qui,
00:54:51 pour l'instant, avaient géré
00:54:53 "parfaitement" la poursuite.
00:54:55 Ils vont-ils se faire surprendre ?
00:54:57 10 kilomètres, 57 secondes.
00:54:59 On voit Elia Viviani
00:55:01 plein centre, le coureur de la formation
00:55:03 de la section italienne. Les coureurs de la formation
00:55:05 Tudor, regardez devant ce qui se passe.
00:55:07 C'est un schéma de course
00:55:09 un peu traditionnel, mais qui n'est pas forcément
00:55:11 tout le temps expliqué. Les coureurs de la formation
00:55:13 Tudor, ils ont un coureur devant, échappé,
00:55:15 c'est Joel Sutter. Joel Sutter compte 57
00:55:17 secondes d'avance à 10 kilomètres de l'arrivée.
00:55:19 Eh bien, ses coéquipiers, ils vont venir essayer
00:55:21 de casser le travail.
00:55:23 De faire un faux train, d'empêcher
00:55:25 les relais, de certainement
00:55:27 inhiber un peu
00:55:29 les envies de certaines équipes d'aller rouler.
00:55:31 On va aller se mettre à la hauteur du coureur
00:55:33 qui roule pour lui dire
00:55:35 "Bon, ben moi je suis là, et
00:55:37 chacun son train". Les coureurs de la formation
00:55:39 Bahreïn ont choisi le côté gauche
00:55:41 et les coureurs de la formation
00:55:43 Jaiko Alula, juste dans la roue.
00:55:45 Et c'est pas anodin aussi de voir
00:55:47 Elia Viviani se positionner
00:55:49 dans les premières positions, comme s'il
00:55:51 roulait en équipier aujourd'hui.
00:55:53 Ou alors, venait-il se replacer
00:55:55 ou carrément
00:55:57 va-t-il se muer en équipier de luxe ?
00:55:59 Il est plutôt en équipier là, je pense.
00:56:01 J'ai pas le sentiment
00:56:03 qu'il ait la canne
00:56:05 pour aller se battre
00:56:07 dans cette dernière ascension.
00:56:09 Il a déjà du mal à venir
00:56:11 sur le plein.
00:56:13 Rappelons-nous qu'il est dans
00:56:15 une optique
00:56:17 beaucoup plus piste aujourd'hui que route
00:56:19 et qu'il se sert de la route
00:56:21 pour améliorer
00:56:23 sa condition physique
00:56:25 pour être plus percutant
00:56:27 sur la piste.
00:56:29 Mais là, je suis pas persuadé qu'il ait
00:56:31 des conditions physiques qui lui permettent
00:56:33 de jouer dans le final.
00:56:35 Alors que, les compagnons
00:56:37 de l'homme de tête,
00:56:39 les anciens compagnons, vont être repris
00:56:41 par le peloton.
00:56:43 Donc il aura déjà repris entre
00:56:45 48 secondes à ses anciens partenaires.
00:56:47 Si les écarts qui nous sont
00:56:49 communiqués sont bons, 48 secondes d'avance
00:56:51 pour Joël Südor, le coureur suisse
00:56:53 de la formation Tudor,
00:56:55 ça sent bon pour le coureur.
00:56:57 Il va y avoir encore du travail, mais on voit que
00:56:59 les équipes ne sont pas forcément organisées.
00:57:01 Ses coéquipiers essaient de casser
00:57:03 les relais. Il y a des coureurs qui essayent d'attaquer.
00:57:05 Là, on voit Emmanuel Boiraud, de la formation Astana,
00:57:07 essayer de venir se replacer.
00:57:09 Il n'y a pas vraiment d'organisation.
00:57:11 On roule, on essaie de se placer,
00:57:13 mais il n'y a pas vraiment une équipe qui mène la chasse.
00:57:15 C'est très bien joué.
00:57:17 C'est très bien joué de la part de Joël Südor
00:57:19 et de l'équipe Tudor Pro Cycling.
00:57:21 On a eu la chance d'avoir
00:57:23 tout à l'heure, au micro
00:57:25 de Charlie Fort-Boursereau,
00:57:27 Sébastien Reichenbach,
00:57:29 qui disait justement
00:57:31 qu'une échappée pouvait aller au bout
00:57:33 aujourd'hui. Et c'est un coureur de son équipe
00:57:35 qui ouvre le Val
00:57:37 7,7 km de l'arrivée.
00:57:39 47 secondes maintenant pour le spécialiste
00:57:41 du contre la montre.
00:57:43 Il a perdu
00:57:47 10 secondes
00:57:49 en 2,5 km.
00:57:51 Donc,
00:57:53 si mes calculs sont bons,
00:57:55 ça nous fait
00:57:57 10 secondes par 2 km.
00:57:59 Il reste 6 km, 7 km.
00:58:01 Il a gagné !
00:58:03 Si c'était si facile
00:58:05 que ça, le vélo !
00:58:07 On voit que dans le peloton,
00:58:09 regardez, image impressionnante,
00:58:11 un coureur de la formation Tudor
00:58:13 en tête et les coureurs de la formation
00:58:15 Tudor qui viennent bloquer
00:58:17 complètement ce peloton. Il n'y a pas d'organisation.
00:58:19 C'est la formation italienne avec les maillots bleus.
00:58:21 La sélection d'Italie qui vient se positionner
00:58:23 désormais à l'avant.
00:58:25 Et là, Joël Sutter, spécialiste du contre la montre,
00:58:27 il va effectuer un vrai chrono,
00:58:29 un vrai effort individuel contre la montre
00:58:31 pendant 7 km.
00:58:33 Il a un avantage de 45 secondes.
00:58:35 Il est parti dans cet échappé
00:58:37 matinal. Il va falloir faire
00:58:39 un effort quasiment
00:58:41 improbable.
00:58:43 Mais il y a la possibilité
00:58:45 de le faire. 6,7 km, c'est un prologue.
00:58:47 Et il a mis les mains en bas du guidon.
00:58:49 On ne se pose pas de questions.
00:58:51 Il est aérodynamique.
00:58:53 Grand bras de levier, grande manivelle.
00:58:55 On appuie sur les pédales.
00:58:57 Et ça fonce.
00:59:01 1m90, 75 kg, Joël Sutter.
00:59:03 L'ex-coureur de l'équipe
00:59:05 à Eutinémirate.
00:59:07 Regardez encore une fois
00:59:09 les coureurs de la formation Tudor
00:59:11 qui viennent cacher le relais. Ils sont vraiment
00:59:13 impressionnants.
00:59:15 Good job. Filou.
00:59:17 C'est pas être filou. Ils font le boulot
00:59:19 pour nous. Ça va peut-être en énerver certains.
00:59:21 En énerver qui ? Personne ne prend
00:59:23 les devants. Si on veut aller gagner
00:59:25 cette victoire d'étape, il faut prendre ses responsabilités.
00:59:27 Il faut mener
00:59:29 le train. Et en l'occurrence, pour l'instant, il n'y a pas
00:59:31 une équipe qui est capable de le faire. On essaie de se replacer.
00:59:33 On attend certainement le dernier moment.
00:59:35 La vitesse va augmenter
00:59:37 juste avant la succession
00:59:39 de ces 3 virages et de cette
00:59:41 montée finale. Mais attention,
00:59:43 43 secondes, 6 km de l'arrivée,
00:59:45 il commence à y avoir le feu.
00:59:47 Ça discute
00:59:49 dans les oreillettes pour les coureurs de la formation
00:59:51 Q36.5. Ici,
00:59:53 avec les casques jaunes et maillots gris.
00:59:55 Ils en ont deux. Walter Calzoni
00:59:57 et Marc Donovan.
00:59:59 Excellent coureur. Et oui, un troisième aussi
01:00:01 Badilati qui est lui
01:00:03 aussi dans le... Il a perdu
01:00:05 15 secondes en 4 km
01:00:07 2.
01:00:09 C'est impressionnant.
01:00:13 Les coureurs de l'équipe Green Project
01:00:15 par Diani qui viennent aussi se replacer
01:00:17 pour peut-être Filippo Fiorelli
01:00:19 qui a été chercher des accessites
01:00:21 depuis le début de ce Tour de Sicile.
01:00:23 Et cette équipe donc, Q36.5
01:00:25 qui a participé
01:00:27 notamment au Tour des Flandres.
01:00:29 On voit Matteo Maluccelli de la formation
01:00:31 Bingoles, maillot jaune fluo.
01:00:33 Ça frotte devant. C'est très bien ce qu'ils font, encore une fois.
01:00:35 Je le répète, mais ça frotte avec les coureurs de la Bahrein.
01:00:37 Il y a Maluccelli qui vient jouer
01:00:39 des coudes avec les coureurs de la formation Bahreins.
01:00:41 Ça joue un peu beaucoup des coudes. Un petit peu beaucoup.
01:00:43 Un petit peu trop.
01:00:45 Là, ils ont énervé les adversaires.
01:00:47 On sent de l'agacement.
01:00:49 Laisse-nous rouler, laisse-nous faire.
01:00:51 Non, mais attends, moi je suis là aussi.
01:00:53 J'ai un mec devant.
01:00:55 J'ai le droit d'être là.
01:00:57 Finale à suspense, mesdames et messieurs.
01:00:59 À moins de 5 km de l'arrivée.
01:01:01 36 secondes d'avance.
01:01:03 36 secondes d'avance maintenant pour l'homme de tête.
01:01:05 Et on va rentrer dans quelques instants
01:01:07 du côté de Termini-Imerese
01:01:09 où la route
01:01:11 va se rétrécir.
01:01:13 Et où nous allons avoir
01:01:15 dans quelques instants
01:01:17 l'arrivée finale
01:01:19 après un petit peu plus d'un kilomètre de montée.
01:01:21 Allez, le panneau des 5 km
01:01:23 pour le peloton. 4,4 km
01:01:25 pour l'homme de tête, Joël Sutter,
01:01:27 le Suisse.
01:01:29 On a décidé de vraiment
01:01:31 mettre des hommes à l'avant pour la formation Bahreins.
01:01:33 Désormais, on a décidé de rouler
01:01:35 pour la formation Q36.5 également.
01:01:37 Certainement pour Marc Donovan.
01:01:39 La formation Aeolo qui roule
01:01:41 avec Vincenzo Albanese, bien placé,
01:01:43 maillot violet dans la roue.
01:01:45 Viviani, formation italienne,
01:01:47 Rafale Maschka avec son leader
01:01:49 Finn Fischer-Black.
01:01:51 C'est devenu très nerveux en tête de peloton.
01:01:53 Oh là là, quel numéro ! Quel numéro de Joël Sutter !
01:01:55 Et s'il le faisait
01:01:57 sur ces lignes droites interminables !
01:01:59 Le peloton qui l'aperçoit maintenant.
01:02:01 Mais toujours 30 secondes !
01:02:03 30 secondes ! Il faudrait qu'il arrive
01:02:05 dans la ville
01:02:07 de Termini-Imélez
01:02:09 avec une avance d'une vingtaine de secondes.
01:02:11 Et ce serait encore possible.
01:02:13 Tout est encore possible. Là, on voit qu'il y a de la tension dans le peloton.
01:02:15 Rappelons qu'il va y avoir ces virages.
01:02:17 Il y a une possibilité de chute.
01:02:19 Je ne souhaite pas au peloton, mais on ne se pose pas de questions
01:02:21 pour Joël Sutter devant.
01:02:23 On a pris le train dans le sens
01:02:25 de la marche.
01:02:27 Et il fonce vers la victoire.
01:02:29 La victoire, pas forcément.
01:02:31 On sait bien évidemment que ce n'est pas acquis.
01:02:33 30 secondes à 3 km de l'arrivée.
01:02:35 C'est une victoire qui est sur des routes qui ne lui sont pas forcément favorables.
01:02:37 Le peloton peut la percevoir au loin.
01:02:39 En revanche, il va y avoir ces virages.
01:02:41 Dans une partie un peu plus urbaine, le peloton ne la percevra plus.
01:02:43 Et il va passer sous le panneau
01:02:45 des 3 km.
01:02:47 Ça va lui donner du baume au cœur.
01:02:49 Et forcément, il va
01:02:51 donner 100% de lui-même.
01:02:53 C'est vraiment désormais, lui, son
01:02:55 pire ennemi.
01:02:57 Et à moins d'une panne de jambe,
01:02:59 je pense qu'il peut aller chercher cette victoire.
01:03:01 3 km ! 3 km pour l'homme de tête !
01:03:03 Cyril Guimard a enclenché le chrono.
01:03:05 Oui, il est parti le chrono.
01:03:07 A votre avis, il le fait ?
01:03:09 Le problème, c'est qu'il lui reste
01:03:13 1,1 km de fonction à 6%.
01:03:15 En tout cas, il est posé.
01:03:21 On parlait des signes tout à l'heure avant-coureur.
01:03:23 D'un coureur qui est en difficulté.
01:03:25 Lui, il n'a aucun signe.
01:03:27 Toujours bien posé sur sa machine.
01:03:29 L'écart est tombé à 21 secondes.
01:03:31 21 secondes selon le
01:03:33 chronomètre de Cyril Guimard.
01:03:35 Mais regardez ce qu'il se passe à l'avant.
01:03:37 Ça frotte. On n'est pas tout à fait d'accord.
01:03:39 On essaie de prendre le lead. Pas forcément pour revenir
01:03:41 sur le coureur de tête, mais plus pour se replacer
01:03:43 avant les deux virages qui vont être
01:03:45 à 90 degrés. Vincenzo Van Benezé dans la meilleure des positions.
01:03:47 Si ça continue comme ça,
01:03:49 il va y avoir un tas...
01:03:51 Oui, un tas de
01:03:53 coureurs certains.
01:03:55 Là, ça part dans tous les sens.
01:03:57 On arrive dans 1 km au pied
01:03:59 de la difficulté. Avec Vincenzo
01:04:01 Albanese est venu se replacer. Regardez, il y a des vagues
01:04:03 de partout. Viviani également
01:04:05 qui vient se replacer. Toujours les coureurs de la formation.
01:04:07 Et c'est un peu la pagaille.
01:04:09 C'est sauf qu'il peut... Elles sont belles ces images.
01:04:11 Tout le monde est à la planche.
01:04:13 Tout le monde se dépouille pour replacer son
01:04:15 sprinter. Mais est-ce qu'il est
01:04:17 déjà trop tard pour le peloton ?
01:04:19 En tout cas, l'écart va fondre
01:04:21 parce que ces différentes équipes
01:04:23 qui viennent depuis tout à l'heure porter
01:04:25 main forte. La sélection italienne
01:04:27 qui désormais se porte en tête avec les maillots bleus.
01:04:29 Et il y a
01:04:31 Viviani en deuxième position. Il a très bien
01:04:33 compris que quand on allait tourner sur la gauche,
01:04:35 il fallait être placé pour ne pas subir
01:04:37 l'élastique. Regardez, le voilà,
01:04:39 ce virage à gauche à 90 degrés.
01:04:41 La route a été parfaitement
01:04:43 refaite. On nous annonce 14 secondes à 1 km
01:04:45 5 de l'arrivée.
01:04:47 Oui, ça va être compliqué.
01:04:49 Le virage à droite pour le peloton.
01:04:51 Deuxième virage à 90 degrés. Il ne le voit pas
01:04:53 encore. Et on ne le voit pas.
01:04:55 Le peloton est là. Il le voit désormais.
01:04:57 L'homme de tête qui va s'avancer
01:04:59 au pied de cette difficulté.
01:05:01 Seul en tête, ce mini Poggio.
01:05:03 Et Joel Sauter,
01:05:05 il a tourné à gauche. Il va apercevoir
01:05:07 désormais la flamme rouge et la succession
01:05:09 des cinq virages qui va l'emmener sur
01:05:11 la ligne d'arrivée. Derrière, ça va être
01:05:13 la foire d'Empagne. Si il y a
01:05:15 une victoire à Giche, ça se joue
01:05:17 dans les 30 premiers coureurs. Forcément,
01:05:19 derrière, c'est perdu. On voit qu'il y a
01:05:21 juste un seul coureur de la formation
01:05:23 italienne, la sélection italienne
01:05:25 qui roule. - Ça y est, il est dans cette
01:05:27 difficulté la toute dernière. Et la flamme
01:05:29 rouge pour l'homme de tête. Il le sait.
01:05:31 1000 mètres encore à couvrir.
01:05:33 A 9 secondes d'avance.
01:05:35 - 6% de déclinivité.
01:05:37 Je m'allais le dire. En tout cas,
01:05:39 lui, il n'a pas du mal à le faire. - Déclivité.
01:05:41 - Il n'a pas du mal à le faire. Il y aura 5 virages. Et regardez
01:05:43 ce qui se passe dans le peloton. Pas d'attaque
01:05:45 pour l'instant. Statu quo un peu.
01:05:47 C'est la formation intermarchée
01:05:49 qui l'aidera. Ah, avec Nicolo Bonifacio
01:05:51 en personne. - Oui, Bonifacio
01:05:53 n'a plus d'équipier. C'est lui qui est obligé
01:05:55 de rouler. - Regardez Caruso qui se demande.
01:05:57 Qu'est-ce qu'on fait ? - Tout le monde se regarde. - Un peu à l'image de la
01:05:59 première étape. Un peu de
01:06:01 surprise. - Et 2 secondes de plus pour l'homme
01:06:03 de tête. - Bien sûr, il est bénéficieux
01:06:05 d'un statu quo. Bonifacio,
01:06:07 il ne veut pas y aller. - Mais pas dû à eux.
01:06:09 - Pas dû à eux. Toujours pas dû
01:06:11 à eux. - Toujours pas dû à eux.
01:06:13 Attention, ce n'est pas terminé. Il nous reste
01:06:15 à peu près 800 mètres.
01:06:17 C'est 3 virages. Et c'est parti
01:06:19 avec Nicolo Bonifacio qui accélère.
01:06:21 On a compris que la victoire, elle est
01:06:23 certainement s'échapper. - Mais là,
01:06:25 à 1 km, Bonifacio, les efforts qu'il fait...
01:06:27 - Oui, mais il bénéficie des... - Il se fait à Rackyri
01:06:29 là. - Des relances. Vincenzo Albanese
01:06:31 très bien placé avec le maillot violet dans la roue.
01:06:33 Damiano Caruso, depuis le début, qui nous fait une impression
01:06:35 remarquable sur ce tour de Sicile. Bouche fermée.
01:06:37 - Il est en équipier, Nicolo
01:06:39 Bonifacio là. Je pense qu'il n'y a pas de doute.
01:06:41 - Et le leader, il est où ?
01:06:43 - Le maillot de Fin Flècheur-Black.
01:06:45 Le maillot rouge et jaune, on le voit un peu plus en retrait
01:06:47 derrière, dans un deuxième temps.
01:06:49 C'est Damiano Caruso qu'il faut qu'il y ait.
01:06:51 S'il y a victoire, ça serait bien qu'on ait une image
01:06:53 de Joël Sutter. - Joël Sutter à 100 mètres.
01:06:55 Mais ça y est ! Mais ça y est !
01:06:57 Il a gagné, Joël Sutter ! - Attendez, il faut que la ligne
01:06:59 soit passée, mais ça semble long pour Joël Sutter.
01:07:01 - 100 mètres, elle est juste ici la ligne pour le coureur
01:07:03 de l'équipe Tudor qui a défié tous les pronostics,
01:07:05 déjoué tous les pronostics.
01:07:07 Aujourd'hui, le coureur suisse
01:07:09 qui va venir s'imposer
01:07:11 à moins que... à moins que...
01:07:13 - 150 mètres encore. - Attendez, Nicolas.
01:07:15 Tant que la ligne n'est pas franchie en cyclisme, c'est un adage.
01:07:17 La victoire n'est pas gagnée. En tout cas,
01:07:19 100 mètres, ça sent bon pour le coureur
01:07:21 suisse de cette formation Tudor.
01:07:23 - Il va y avoir ce replacement... Ah, ça va peut-être se jouer
01:07:25 à quelques... Non, non, non.
01:07:27 C'est bon, c'est bon. Joël Sutter
01:07:29 remporte cette étape
01:07:31 au nez et à la barbe
01:07:33 de toutes les formations
01:07:35 qui étaient prédestinées à une
01:07:37 arrivée au sprint aujourd'hui. Joël Sutter
01:07:39 remporte cette troisième étape. - Viviani doit faire 3.
01:07:41 - Viviani termine 3. Et regardez, Finn Fischer-Black
01:07:43 qui vient d'en terminer dans le peloton.
01:07:45 Il va concéder quelques secondes, à mon avis,
01:07:47 sur Vincenzo Albanese, qui sera
01:07:49 peut-être ce soir
01:07:51 le nouveau maillot jaune
01:07:53 et rouge de ce Tour de Sicile.
01:07:55 Attention à voir les...
01:07:57 les écarts. Est-ce qu'il y a une cassure dans le peloton ?
01:07:59 - Si, cassure il y a. - Si, cassure il y a.
01:08:01 - Parce qu'il avait 6 secondes de retard au départ
01:08:03 de l'étape ce matin.
01:08:05 Quelle victoire, quelle consécration
01:08:07 pour cette équipe
01:08:09 qui a fait le boulot
01:08:11 en tête de course, qui a fait le boulot dans le peloton.
01:08:13 - C'est ce que j'allais dire, Nicolas, effectivement.
01:08:15 C'est une victoire de Joël Sutter
01:08:17 qui est allé la chercher à la pédale.
01:08:19 Clairement, il a senti
01:08:21 que cet échappé n'avait pas
01:08:23 l'effort nécessaire
01:08:25 et les forces nécessaires
01:08:27 pour aller jusqu'au bout.
01:08:29 Il a démarré à 7 km
01:08:31 de l'arrivée et il a
01:08:33 fait parler ses talents
01:08:35 de rouleur, le champion de Suisse
01:08:37 du contre la montre. Il ne s'est jamais retourné.
01:08:39 Il a compté
01:08:41 jusqu'à 12 secondes d'avance au pied
01:08:43 de la bosse. Derrière, ça s'est
01:08:45 regardé et il vient signer
01:08:47 une magnifique victoire, à souligner le travail
01:08:49 de cette équipe Tudor qui a complètement
01:08:51 anéanti
01:08:53 les velléités du peloton
01:08:55 et de tout ce qui s'est passé des équipes
01:08:57 qui roulaient en tête de peloton.
01:08:59 - Troisième victoire pour cette équipe Tudor cette saison
01:09:01 après la victoire sur Milan-Turin,
01:09:03 après leur victoire sur le Tour
01:09:05 de la Région Pays de la Loire avec Alexander Kemp.
01:09:07 Joel Sutter
01:09:09 remporte sa première victoire
01:09:11 chez les professionnels sur une course
01:09:13 par étape, puisqu'il avait
01:09:15 été champion de Suisse du contre la montre.
01:09:17 Mais, aujourd'hui,
01:09:19 face à un peloton, il vient
01:09:21 s'imposer en solitaire
01:09:23 avec le point rageur
01:09:25 devant tout un peloton lancé à sa poursuite.
01:09:27 - Viviani derrière qui sprint
01:09:29 pour la troisième place.
01:09:31 En tout cas, le gabarit de
01:09:33 Joel Sutter.
01:09:35 Il a fait parler
01:09:37 toute sa puissance
01:09:39 en Allemagne.
01:09:41 - Il n'y a pas de cas sur.
01:09:43 - Bonifacio
01:09:45 a vraiment fait le boulot
01:09:47 pour essayer de revenir.
01:09:49 On l'a vu accélérer dans le peloton
01:09:51 à 1 km.
01:09:53 - On voit l'image de Damiano Caruso.
01:09:55 On l'avait loupé, le réalisateur ne nous l'avait pas montré.
01:09:57 Damiano Caruso qui est allé à terre.
01:09:59 On parlait de cette montée glissante.
01:10:01 - Oui, à chaque fois. L'année dernière,
01:10:03 dans le sprint intermédiaire.
01:10:05 - C'est pour ça qu'il a repris 2-3 secondes.
01:10:07 Il était à 9, il est repassé à 12.
01:10:09 - Mais la règle des 3 km ne fonctionne pas.
01:10:11 - Elle ne fonctionne pas.
01:10:13 - Ah si !
01:10:15 - Elle fonctionne aujourd'hui.
01:10:17 - Elle ne fonctionnait pas sur la première étape.
01:10:19 - Oui, puisque c'est une montée d'un kilomètre.
01:10:21 - Après, il n'a pas perdu de temps.
01:10:23 - Oui, à mon avis, il n'a pas
01:10:25 regardé ses brûlures.
01:10:27 - C'est bon.
01:10:29 - C'est un numéro qui va faire des réactions impressionnantes.
01:10:31 - C'est clair.
01:10:33 - Ce tour de Sicile qui nous réserve des surprises.
01:10:35 C'est ça qui est sympa.
01:10:37 Ce coureur qui l'a joué à l'instinct.
01:10:39 Il est parti...
01:10:41 Il a mis une attaque bien sèche, bien franche.
01:10:43 Et pourtant, ça roulait dans l'échappée.
01:10:45 - Ça roulait, mais c'était l'élément moteur
01:10:47 de cette échappée.
01:10:49 Joel Sutter qui est sorti à 7 km de l'arrivée
01:10:51 et qui vient s'imposer devant presque
01:10:53 les favoris.
01:10:55 Philippe Gauvin, qui est sorti
01:10:57 à 7 km devant presque les favoris.
01:10:59 Filippo Fiorelli, Elia Viviani,
01:11:01 3ème, Vincenzo Albanese,
01:11:03 5ème, le porteur
01:11:05 du maillot violet.
01:11:07 Pas de Finn Fischer-Black dans le top 10.
01:11:09 En revanche, Diego Illici de la formation UAE.
01:11:11 - Oui, mais pas un seul favori.
01:11:13 - Et aucun UAE. Ah si,
01:11:15 Diego Illici.
01:11:17 Qui complète le top 10
01:11:19 à 4 secondes du coup.
01:11:21 - Que je ne peux pas revoir.
01:11:23 - Vincenzo Albanese n'a pas pris le bénéfice.
01:11:25 - Fiorelli et Viviani,
01:11:27 me semble-t-il.
01:11:29 - Normalement, il y a un écart entre Fiorelli et Viviani.
01:11:31 Et il y a un écart à prête derrière,
01:11:33 légèrement. Mais...
01:11:35 A voir ce que les organisateurs
01:11:37 ont décidé.
01:11:39 - On l'écoute, Joel Sutter.
01:11:41 Quel final !
01:11:43 Ça doit être vraiment beaucoup d'émotion pour vous.
01:11:45 - Bien sûr. C'est tellement génial
01:11:47 de gagner.
01:11:49 C'était mon but.
01:11:51 Et au milieu
01:11:53 de la course,
01:11:55 c'était assez dur.
01:11:57 Je me sentais de mieux en mieux.
01:11:59 - Qu'est-ce que vous savez
01:12:01 de ce qui se passe derrière vous ?
01:12:03 - Je savais
01:12:05 que certains équipes
01:12:07 vont courir.
01:12:09 Parce qu'il n'y avait pas d'autre équipe.
01:12:11 Et à ce moment-là, il me restait
01:12:13 une minute. J'ai décidé d'aller seul.
01:12:15 Parce que je n'avais pas de 5000 mètres.
01:12:17 Et j'ai décidé d'accélérer.
01:12:19 C'était le plan.
01:12:21 - Vous êtes champion de Suisse
01:12:23 contre la montre. C'est votre première victoire
01:12:25 sur une course
01:12:27 comme celle-ci. - Ça me fait super bien.
01:12:29 - Ça vous fait quoi ? - C'est super bien.
01:12:31 Je n'ai pas de mots pour le moment.
01:12:33 - C'est important pour votre équipe aussi.
01:12:35 Il y a des points à ce niveau.
01:12:37 - Bien sûr. Chaque résultat
01:12:39 est important.
01:12:41 Et il faut que ça aille
01:12:43 de mieux en mieux pour l'équipe.
01:12:45 - Joel Sutter
01:12:47 qui s'impose dans
01:12:49 l'étape du jour.
01:12:51 Joel Sutter, deuxième victoire
01:12:53 chez les professionnels.
01:12:55 - Merci beaucoup Nicolas.
01:12:57 On va retrouver d'ici un court instant
01:12:59 pour le débrief de cette troisième étape
01:13:01 du Tour de Sicile avec la victoire.
01:13:03 Vous venez de l'entendre
01:13:05 de Joel Sutter. Le débrief
01:13:07 de cette troisième étape du Tour de Sicile,
01:13:09 c'est maintenant pour Savas Frotté.

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