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Chaque jour, nos invités opposent leur point de vue sur l'actualité politique. Ce vendredi, Dimitri Pavlenko reçoit Julien Madon et Aimée Buidine, les deux producteurs de la nouvelle série événement de Canal + : BRI.
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News
Transcription
00:00 - Et vous, combien vous en suivez en même temps ? Combien d'heures vous passez devant
00:05 chaque semaine ? Je vais prendre Anissa Haddadi à témoin.
00:08 - Oh là là, moi je passe ma vie devant les séries et j'en regarde trois en même temps
00:11 en ce moment.
00:12 - Et donc quel talent.
00:13 A l'occasion de l'ouverture du Festival Cannes Séries, dont Europe 1 est partenaire, la
00:18 rédaction d'Europe 1 consacre son vendredi thématique aux séries qui se sont imposées
00:21 en quelques années, à comme des poids lourds dans l'économie de l'attention.
00:25 Alors une série, comment ça s'écrit ? Comment ça se produit ? Est-ce que c'est différent
00:28 du cinéma ?
00:29 Est-ce aussi rentable ?
00:30 Pour nous éclairer, jusqu'à 9h, j'ai le plaisir d'accueillir les deux producteurs
00:34 d'une série qui va être présentée à Cannes Séries.
00:37 C'est la nouvelle série événement de Canal+ BRI.
00:40 Bonjour Aimé Buydine.
00:42 - Bonjour.
00:43 - Buydine, pardonnez-moi, je vous ai eu.
00:44 Buydine avec un D, pardonnez-moi.
00:46 Julien Madon est avec nous aussi.
00:48 Bonjour Julien.
00:49 - Bonjour.
00:50 - Alors on vous doit pêle-mêle, Julien Madon, à l'affaire SK1.
00:51 Vous êtes plus jeune dans le métier, Aimé Buydine, mais vous travaillez ensemble, on
00:54 vous doit à l'affaire SK1.
00:56 Frédéric Tellier sur l'affaire Guy Georges, qui est le film qui en 2016 avait reçu le
00:59 César du meilleur premier film.
01:01 Il y a eu Brackeur aussi.
01:02 - Non, il a été nommé au meilleur premier film.
01:03 - Ah pardon, d'accord.
01:04 - Malheureusement, on ne l'a pas eu.
01:05 - Brackeur de Julien Leclerc, que j'avais beaucoup aimé.
01:06 Goliath aussi avec Gilles Lelouch, Pierre Ninet.
01:08 Vous aimez bien ces univers policiers, judiciaires.
01:11 On est totalement dedans avec BRI, on va en parler.
01:13 Mais peut-être un mot sur votre métier, Alain et l'autre.
01:15 Producteur, qu'est-ce qu'on fait quand on est producteur ?
01:19 Aimé Buydine, je commence par vous.
01:20 - Quand on est producteur, on accompagne des talents, des talents scénaristes, réalisateurs.
01:26 - On a toujours l'image que c'est vous qui avez le carnet de chèques.
01:29 - En fait, c'est un peu plus compliqué que ça.
01:32 C'est surtout un accompagnement.
01:34 En réalité, quand on est producteur, je pense qu'en tout cas nous qui sommes très
01:38 impliqués à tous les endroits de la chaîne de valeur, on est à l'origine des projets.
01:46 Il y a souvent un talent, un scénariste ou un réalisateur qui a une envie.
01:50 Qui nous la propose.
01:52 Et ça peut être un synopsis, une première version de scénario, une idée, une envie.
01:58 Et en fait, je pense que notre métier, c'est vraiment de les accompagner pendant plusieurs
02:03 années pour faire en sorte que ce projet voit le jour.
02:05 Donc, il y a une dimension financière puisqu'il faut qu'on rassemble l'argent qui permet
02:10 de financer les projets.
02:11 Mais il y a aussi beaucoup une dimension créative.
02:14 - De management aussi.
02:15 - Oui, et de gestion de...
02:16 - Et vous participez à la construction des scénarios, la mise en scène, etc.
02:21 Julien Madon, est-ce que le métier de producteur, ça va jusque sur le plateau de tournage ?
02:25 - Alors, c'est exactement ce que dit Aimé.
02:27 C'est-à-dire que ça va dans l'accompagnement du scénariste ou du réalisateur jusqu'à
02:31 la livraison des épisodes, dans le cas d'une série ou du film, dans le cas d'un film.
02:38 Mais on n'intervient pas à la place du réalisateur ou à la place du scénariste.
02:42 C'est-à-dire que nous, on est là en sparring partner, à échanger, à essayer de garder
02:49 le projet sur les rails et notamment à essayer de conserver l'intégrité originelle du projet,
02:56 ce que voulait faire l'auteur quand il est venu nous voir, ce que voulait faire le réalisateur
02:59 quand il est venu nous voir.
03:00 - Vous étiez avocat, vous, avant d'être dans le milieu du cinéma, Julien Madon.
03:03 - Tout à fait.
03:04 - Comment ça se fait, cette bascule ?
03:05 - C'est vraiment une histoire de rencontre.
03:07 C'est une histoire de rencontre et aussi l'envie, et je vais reboucler sur le métier,
03:11 l'envie de porter des projets.
03:13 Et en fait, être producteur, c'est un peu comme être chef de projet.
03:18 C'est-à-dire qu'on vient nous voir, on a une idée, nous on va développer l'idée
03:22 avec le talent qui est à l'origine du projet.
03:25 On est vraiment, je pense avec Aimé, on a à cœur d'être proche des talents.
03:29 D'ailleurs, on travaille souvent avec les mêmes talents, ils reviennent travailler
03:32 avec nous, ils sont plutôt heureux.
03:34 - J'ai cité Frédéric Tellier, mais en l'occurrence, Jérémy Guèze.
03:37 - Jérémy, en fait, qui a réalisé BRI.
03:39 On a produit ses trois premiers films.
03:40 Il a écrit pour nous une série qu'on avait produite pour TF1 avant.
03:46 Donc, c'est vraiment quelqu'un qui est au cœur de notre quotidien, comme tous les autres.
03:51 Et en fait, pardon, juste pour finir, c'est aussi chef de projet, c'est aussi financer
03:57 ensuite la série, c'est-à-dire aller convaincre des partenaires.
03:59 Puis, effectivement, on a un budget et gérer ce budget, c'est là où on a le carnet de
04:03 chèque, mais c'est pas notre carnet de chèque à nous, c'est le carnet de chèque du projet.
04:06 - Alors, on va parler un peu business, comment ça fonctionne, parce que je pense que ça
04:09 intéresse beaucoup de gens, mais parlons de BRI d'abord, cette série dont on a pu
04:13 voir quelques épisodes sur Robin, où on a cette chance.
04:16 On est dans un milieu policier, judiciaire, avec, on va retrouver, pour donner quelques
04:21 noms de séries que les gens connaissent, il y a un peu d'engrenage.
04:24 Ça fait penser à une série comme The Shield, par exemple, policière, série américaine,
04:28 où les policiers sont, disons, dans une zone floue, dans une zone grise, pratiquement à
04:33 équidistance de ceux qu'ils sont censés combattre.
04:38 Quelle était l'intention que vous avez eue, Aimée Buidine, à travers BRI ?
04:41 - Alors, l'intention, à nouveau, je vais parler du réalisateur, mais nous, en tout
04:46 cas, Jérémy Guèze, qui était aussi à l'origine du premier texte, et qui, en fait, son métier,
04:56 c'est scénariste et réalisateur, donc il a des histoires dans la tête et il a envie
05:00 de les réaliser.
05:01 Donc, il nous a proposé la première version du scénario du premier épisode, et en fait,
05:06 il avait cette ADN, c'est quelqu'un qui est très nourri de Shield est une référence,
05:11 Miami Vice aussi, Du Noir en général, c'est un romancier avant d'être scénariste, puis
05:16 d'être réalisateur.
05:17 Donc, je pense qu'il avait une vision comme ça, une envie, avec des personnages très
05:21 très authentiques, très réels, qui, effectivement, ont un langage de la rue, qui savent être
05:27 des caméléons, être proches des voyous aussi, pour pouvoir se faire passer pour eux, parfois.
05:32 - BRI, je rappelle, c'est la Brigade Recherche Intervention, alors c'est moins connu peut-être
05:37 que d'autres services de police, mais, par exemple, ce sont eux qui ont mené l'assaut
05:41 au Bataclan en 2015, et d'ailleurs, le premier épisode démarre sur cet assaut.
05:45 - Tout à fait.
05:46 En fait, je pense que l'envie avec BRI, c'est se plonger dans cette unité d'élite qu'on
05:50 connaît peu, et qui est justement une unité d'élite assez extraordinaire, et qui a la
05:56 spécificité de faire à la fois de l'enquête, donc de la recherche, et de l'intervention.
06:00 - Et de l'infiltration, et il y a pas mal de facettes en fait.
06:03 - Exactement.
06:04 Donc en fait, il y avait quelque chose d'assez riche pour le renouveau.
06:07 C'est vrai que très vite, on a pensé, effectivement, on pense à Surcanal, on a des séries comme
06:12 Engrenage, Le Bureau des Légendes, c'est des genres très différents, il y avait eu
06:14 Braco avant, il y a un ADN de Polar, de séries Polar, qui sont très fortes et qui ont marqué
06:21 les gens pendant plusieurs années, plusieurs générations, et c'est vrai que BRI, je l'espère,
06:27 s'inscrit dans ce sillon.
06:28 - Julien Madon, comment ça se passe de monde ? Parce que j'ai cité quelques-uns des films
06:33 que vous avez produits, est-ce différent quand on travaille sur une série ? On se
06:38 dit finalement que c'est une sorte de film augmenté, mais j'imagine que c'est plus compliqué
06:41 que ça, c'est peut-être pas tout à fait les mêmes ressorts, travaillez-vous de la
06:43 même manière que pour un film quand vous êtes sur une série ?
06:46 - Non, c'est très différent, parce qu'en fait, on travaille très en amont avec un
06:50 diffuseur, en l'occurrence Canal+ et du coup, on essaye de se glisser dans la ligne
06:58 éditoriale du diffuseur.
07:01 - Ah, il a son mot à dire aussi ?
07:02 - Bien sûr, ils sont ultra présents et c'est un travail collaboratif qui est très jouissif,
07:08 que ce soit dans le développement des textes, après au moment du tournage, c'est un peu
07:12 moins le cas.
07:13 - Ça va jusqu'à dans l'orientation du scénario, est-ce que le diffuseur peut décider de changer
07:17 la fin d'une série ?
07:18 - Non, parce qu'en général, ils sont très respectueux du projet, en fait c'est plutôt
07:24 au départ, on se met d'accord sur le projet.
07:26 En fait, avec le réalisateur, le diffuseur et les producteurs, on essaie de mener cette
07:31 envie de départ jusqu'à la fin en gardant justement l'intégrité du projet.
07:35 Et Canal, la chance c'est qu'ils ont un savoir-faire.
07:39 Nous justement, on est des jeunes producteurs de séries, on vient plutôt du cinéma, et
07:43 donc on apprend beaucoup au contact des diffuseurs et en l'occurrence avec Canal+, on a énormément
07:47 appris à développer une série, une série Canal.
07:51 - Et vous vous voyez dans l'avenir rester sur de la série ou faire des allers-retours,
07:55 de la série ? Les deux vous conviennent ? Aimez Budin peut-être ?
07:59 - Oui, on adore les deux et on fait des allers-retours.
08:03 En ce moment, on est en post-production, un tournage de plusieurs films de cinéma et
08:09 on a des projets de séries aussi.
08:10 - Et pour les séries, est-ce que vous écrivez tout d'un trait ? C'est-à-dire comme J.K.
08:15 Rowling qui tenait le début de son roman et en même temps la fin, le huitième tome
08:20 dès le départ ? Ou bien est-ce que cette écriture se fait au fur et à mesure ? Comment
08:25 ça fonctionne, Julien Badon ?
08:26 - En fait, ça se fait au fur et à mesure.
08:29 C'est-à-dire qu'on commence par des documents qui ne sont pas des épisodes, qui sont des
08:34 documents qui résument la série.
08:36 Puis ensuite, on va décliner épisode après épisode.
08:39 - Vous affinez au fur et à mesure.
08:41 - Mais en général, le créateur, dans sa tête, il a déjà quasi tout.
08:45 C'est ça qui est assez impressionnant.
08:47 - Est-ce que vous pensez d'emblée à une saison 2, par exemple ? Il y a un côté pari, évidemment,
08:50 y compris pour le diffuseur, si ça peut marcher, comme ça peut être un échec finalement.
08:54 - En fait, on pense bien évidemment très fortement à une saison 2.
08:57 - La pairie, il y en aura certainement, puisqu'il y a une intensité dramatique qui laisse
09:03 croire que ça risque de fonctionner.
09:04 - Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c'est que Jérémie Guèze, il avait déjà
09:09 dans sa tête l'intrigue de la saison 2 avant même qu'on commence à tourner la saison 1.
09:13 - Donc c'est plutôt bon signe.
09:15 Alors il y a aussi un indicateur qui aujourd'hui, on le voit, on commence à y être familier.
09:19 On voit que, contrairement au cinéma où l'on compte le nombre d'entrées, tous les
09:24 mercredis on va dire "ah, ils ont fait tant de millions d'entrées cette semaine", pour
09:27 les séries, on compte en heures de visionnage.
09:30 Alors Netflix fait ça, ce n'est pas le cas de toutes les plateformes, même Canal+ est
09:33 assez discret sur les heures de visionnage, mais on va voir que tel épisode a été vu,
09:38 625 millions d'heures, etc.
09:40 Et alors on se pose la question, qu'est-ce que ça vaut ces indicateurs-là ? Est-ce qu'il
09:44 n'y a pas dans le monde des fermes à Netflix où on laisse tourner les épisodes pour faire
09:48 gonfler ?
09:49 Est-ce que la rémunération des producteurs, des acteurs, est indexée sur ces heures de
09:52 visionnage ?
09:53 Comment ça fonctionne cet aspect financier ?
09:56 - Alors en effet c'est très différent...
10:00 - Si vous voulez bien nous ouvrir un peu la boîte noire, parce que je sais que c'est
10:02 des choses un peu sensibles, mais on a envie de savoir.
10:04 - Alors, la rémunération du producteur et des auteurs et des artistes n'est pas indexée
10:10 sur le succès d'une série.
10:12 - C'est fixé au départ ?
10:13 - C'est fixé au départ.
10:14 Après pour les auteurs, il y a ce qu'on appelle la SACD, qui est la société qui collecte
10:19 les droits d'auteur auprès des diffuseurs et qui les répartissent aux auteurs.
10:21 Mais voilà, c'est tout.
10:23 Ensuite, sur les heures de visionnage, en fait ce qui est intéressant, plutôt qu'un
10:28 cumul d'heures, c'est qui commence la série et qui la termine.
10:31 Donc c'est ce qu'on appelle les starters, ceux qui commencent un programme, et les
10:37 compléteurs, ceux qui ont regardé 90% du programme.
10:40 Parce que du coup, ça veut dire qu'il y a un taux de satisfaction qui est élevé.
10:43 - Un taux d'engagement aussi.
10:44 - Comme vous le disiez, il y a plein de programmes.
10:46 On le commence et on l'a tout fait, on a déjà commencé une série ou un film, puis
10:50 on regarde 5 minutes et on se dit "ça marche pas".
10:52 On arrête.
10:53 Donc ce qui est intéressant, c'est de regarder quand on a des données, qui commence et
10:56 combien de personnes terminent ce qu'ils ont commencé.
10:58 - Et mais Budine, qu'est-ce que permettent les séries ?
11:00 Peut-être vous voulez rajouter des choses sur ce qu'a dit Julien, mais j'avais une
11:03 question aussi.
11:04 Qu'est-ce que permettent les séries que ne permettent pas les films ?
11:06 - Alors, c'est très intéressant.
11:11 Les séries, je pense qu'elles permettent aussi de plonger.
11:15 On le voit sur Berry, par exemple, avec 8 épisodes de 52 minutes.
11:18 On va plonger dans la vie des personnages et dans leurs enjeux.
11:23 Évidemment, on a plus de temps pour aller les développer.
11:25 Donc on va aller comme ça s'égarer, mais toujours avec rythme, très, très en profondeur
11:32 dans cet univers.
11:33 Donc on va sûrement aller creuser un univers comme on le ferait peut-être en plusieurs
11:36 films.
11:37 - Mais ce cadrage d'avoir 8 épisodes qui doivent faire peu ou pro à peu près la même longueur,
11:40 parce que généralement, ça peut varier de quelques minutes.
11:43 Est-ce que parfois, ça n'est pas aussi un carcan ?
11:45 C'est-à-dire qu'avec des phases, il faut remplir, d'autres, au contraire, il faut résumer.
11:49 On aimerait bien avoir plus de temps pour certaines scènes, etc.
11:52 - Au contraire, je trouve que la contrainte, ça apporte toujours beaucoup, beaucoup de
11:56 créativité et j'aime beaucoup la contrainte que propose la série.
11:59 La série aussi, ce n'est pas le même public que pour le cinéma.
12:02 Enfin, ça dépend quel type de film on fait, mais on a comme une audience qui est plus
12:05 claire, qui est plus définie.
12:06 Et en réalité, il y a un rythme aussi auquel les gens sont habitués en série qui rend
12:14 ça particulièrement exigeant.
12:15 Donc en fait, je trouve ça extrêmement riche d'alterner entre cette complexité et ce rythme
12:22 et ces règles.
12:23 - Il y a tellement de règles.
12:24 Alors l'art du générique dans les séries, ça fait une minute.
12:27 Est-ce qu'on le zappe ou comment on fait pour garder les gens ?
12:30 - Ignorer l'intro.
12:31 - Merci à tous les deux.
12:32 J'avais tant d'autres questions.
12:33 Juliane, quand on tape votre nom, vous savez ce qui ressort beaucoup ?
12:37 Une série "Affaire Dupont de Ligonnès".
12:39 - Oui, qui est en cours effectivement de développement.
12:41 - Ah bah tiens, ça va nous intéresser.
12:43 Merci à tous les deux.
12:44 En tout cas, BRI, diffusion sur Canal+ à partir du 24 avril.
12:48 Et donc, ce sera mis en 13 en vedette à Cannes Séries.
12:52 Quand est-ce qu'on vous voit à Cannes Séries ?
12:54 - Le 17 avril, lundi prochain.
12:55 - Lundi, voilà.
12:56 - La diffusion, c'est le 24 avril.
12:58 - Effectivement.
12:59 - On l'a dit.
13:00 - On l'a dit deux fois comme ça.
13:01 et mes budines, Jéhamadou, les producteurs de la série B&Ri.
13:04 Bonne journée à tous les deux.

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