Est-ce compliqué d’être l'enfant d’une célébrité ?

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00:00 confidences de Lucas Zidane sur le poids de son nom de famille. Il faut savoir que les
00:04 quatre enfants de Zidane font tous du foot. Lucas est gardien de but, c'est ça ?
00:09 Il est A.L. Barre en D2 espagnol.
00:11 En D2 espagnol. Et il a dit que certaines personnes pensent que c'est quelque chose
00:15 de positif mais ce n'est pas le cas. J'aimerais que tout le monde du football me voit comme
00:20 Lucas, qu'il juge les matchs que je fais, qu'il ne cherche pas plus loin et qu'il
00:25 ne me compare pas.
00:26 C'est du foot à deux gueules, excusez-moi.
00:31 Calmez-vous madame.
00:32 Non mais j'en ai assez. Si son père était resté ouvrier ou je ne sais quoi, il ne serait
00:39 évidemment pas footballeur. Alors maintenant il a la chance d'être footballeur. Il y
00:42 a une chance sur un million qu'il soit footballeur.
00:44 Mais c'est son temps là.
00:46 Juste mettez votre regard sur l'est-ce compliqué d'être le fils d'une célébrité.
00:50 Oui bien sûr.
00:51 Est-ce que c'est compliqué ?
00:52 Je n'en peux plus d'entendre ça.
00:53 Si, si, non, si c'est compliqué. Si, ça peut être compliqué.
00:55 Vous savez pourquoi il dit ça ? En fait ça peut être compliqué.
00:57 Laissez finir madame.
00:58 C'est compliqué à partir du moment où il est footballeur parce qu'évidemment on
01:03 le compare à son père et tout ça, mais il a une chance énorme d'être arrivé là
01:06 parce que son père a déblayé le terrain. Son père n'était rien. Par son talent immense
01:11 il est devenu quelque chose. Il en profite et moi je ne le condamne pas tant mieux, mais
01:14 j'en ai assez de cette petite musique.
01:16 Mais t'en sais rien.
01:17 Pauvre fils d'un. Ils ont de la chance, excusez-moi. Ils ont eu une chance énorme au départ.
01:21 Il ne dit pas qu'il n'a pas de chance. Il dit que c'est difficile.
01:24 D'entendre, je pense que les critiques ça va être du genre "t'es au foot parce que
01:27 tu t'appelles Zidane".
01:28 Mais c'est la vérité.
01:29 Non, mais c'est pas...
01:30 Alors, attendez, attendez.
01:31 Alors, attendez.
01:32 Mais c'est la vérité.
01:33 En D2 aujourd'hui, ce n'est pas un club qui est là pour faire gagner la coupe à la
01:39 saucisse du dimanche. En D2 il y a des histoires d'argent.
01:40 Ils ne mettraient pas une pompe à vélo gardienne en deuxième division parce qu'il s'appelle
01:44 Zidane.
01:45 Ils ne veulent pas prendre un but quand ils jouent au cadran D2.
01:46 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
01:47 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
01:48 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
01:49 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
01:50 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
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02:00 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
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02:44 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
02:45 Ils sont là pour faire gagner la coupe.
02:46 - Tu as le premier rôle.
02:47 - Je pense que de là d'où je viens, je souffre un peu du syndrome de l'imposteur de temps en temps.
02:52 - Parce qu'il y a un père qui est un monstre, une légende.
02:56 Il y a un nom déjà.
02:57 - C'est ça.
02:58 Et de la comparaison permanente entre...
03:00 - On vous le fait tout le temps.
03:01 - Ouais.
03:02 J'aime jouer.
03:03 J'adore jouer.
03:04 C'est quand même le plus beau métier du monde.
03:05 J'essaye pas de remplacer pour le coup mon père ou qui que ce soit dans le métier,
03:09 mais j'aimerais juste y faire ma place.
03:11 - Ah, c'est la partie.
03:12 - Ça vous marche.
03:13 - Vous êtes à la porte.
03:14 Vous êtes encore là.
03:15 - C'est pas possible d'entendre ça.
03:20 Sincèrement, est-ce que franchement, Benjamin a les yeux dans les yeux parce que vous les défendez ?
03:24 - D'abord, Anna Fabian est un ami à moi.
03:27 - Oui.
03:28 - Vous aimez vous déjà.
03:29 Et je vais vous dire, c'est très compliqué.
03:31 - Oui, justement.
03:32 Vous êtes bien placé.
03:33 - Moi, j'ai eu une chance.
03:34 C'est que moi, excusez-moi, et je vais pas vexer mon père, mais mon père n'était pas une énorme star.
03:38 C'était un acteur.
03:39 - Quand même.
03:40 Populaire.
03:41 - C'était un acteur populaire.
03:42 J'ai des grands-parents illustres, mais j'ai pas eu le poids.
03:44 - C'est pas possible.
03:45 - À s'appeler Delon, vous pouvez monter et descendre, c'est compliqué.
03:48 Moi, je me mets à sa place.
03:49 - Je peux pas entendre ce que vous dites.
03:50 - À s'appeler Delon, vous pouvez monter et descendre, c'est compliqué.
03:53 Après, il y a ceux qui le vivent très bien.
03:54 Vous avez un mec comme Kassel.
03:55 - Exactement.
03:56 - Qui est un gigantesque acteur, qui a presque fait oublier son propre père, qui avait une carrière plus grande que son père.
04:02 Mais Kassel, excusez-moi, c'est un peu comme Kastel dit, Kassel, c'était pas non plus une énorme star.
04:06 - Un dénonce.
04:07 - Quand vous avez un père qui est pas...
04:09 Parce que là, on parle d'un mythe.
04:10 Delon, c'est un mythe.
04:11 - On parle de monstres.
04:12 - C'est des monstres, vous voyez ?
04:13 Et d'ailleurs, vous voyez bien, ceux qui sont vraiment les enfants de monstres, c'est très compliqué pour eux.
04:18 C'est général.
04:19 Après, ceux qui ont une lignée, c'est plus facile.
04:21 - Mais Benjamin, il se lance dans une carrière d'acteur.
04:25 C'est-à-dire que là, il doit assumer le fait potentiellement d'être comparé à un immense acteur.
04:31 - C'est normal.
04:32 - Et s'il se lance dans la carrière d'acteur, c'est parce que son père l'était.
04:35 - Mais oui.
04:36 - Moi, ce que je trouve pas logique, c'est qu'après, il se plaigne.
04:37 - Mais il se plaigne pas.
04:38 - Non, mais il se plaigne pas.
04:40 - Attendez, je vous donne un autre exemple.
04:41 C'est ma mère.
04:42 Ma mère, c'est la fille de Simone Signoret, qui était une immense actrice qui avait un Oscar.
04:45 Elle a jamais fait la carrière qu'elle aurait voulu avoir parce qu'on a passé son temps à lui dire qu'elle était la fille de Simone Signoret.
04:49 Et elle dit aujourd'hui, si c'était à refaire, j'aurais certainement dû faire un autre métier.
04:54 Parce que c'était totalement impossible, quand on a une mère aussi célèbre, de faire le même métier.
04:59 - Et c'est normal de faire du cinéma quand t'es baigné depuis ton enfance dans un monde de cinéma.
05:04 - Et quand t'étais paysan, quand ton père était paysan, parce que voilà, t'es baigné là-dedans.
05:07 - Oui, mais ça, c'est pas...
05:08 - Et moi, je dis oui, c'est dur, évidemment, d'être fils d'eux.
05:11 Et t'en as fait l'exacte démonstration, Daniel.
05:13 C'est que toute ta vie, il y a des gens comme toi qui diront il est là parce qu'il s'appelle comme ça.
05:17 - Non.
05:18 - Si, il t'a dit ça.
05:19 Il a pas de raison de se plaindre.
05:21 S'il était pas fils de Zidane, il serait jamais gardien de but.
05:23 - Mais moi, ce que je lui recommande, c'est de se plaindre.
05:25 C'est tous ces gens qui se plaignent.
05:26 - Il a pas à se plaindre parce que s'il s'appelait pas Zidane, il serait certainement pas là où il est.
05:30 - C'est une vérité.
05:31 - C'est la vérité.
05:32 - Excuse-moi.
05:33 - C'est la vérité.
05:34 - C'est pas pour ça qu'il a pas le droit.
05:36 - Moi, j'aurais pas eu mes parents, je serais jamais rentré chez Drucker.
05:39 - Bien sûr, voilà.
05:40 - Oui, mais...
05:41 - Mais tu as du talent.
05:42 - Mais c'est la vérité.
05:44 - Mais bravo.
05:45 - Je me plains pas, mais j'ai eu la chance qu'on me mette le pied d'étrier.
05:49 - Oui, mais tu as du talent, Benjamin.
05:51 - J'en sais rien.
05:52 - Tu as du talent.
05:53 Tu as réussi par talent.
05:54 - Il y a des gens qui ont autant de talent que moi, mais qui n'avaient pas la chance de pouvoir rentrer chez Drucker.
05:57 - Bien sûr.
05:58 - J'ai été aidé, j'ai été écrasé.
06:00 - Pistonné.
06:01 - Vous avez été pistonné.
06:02 - Bien sûr, mais évidemment, on est tous le pistonné de quelqu'un un jour.
06:05 - Bien sûr.
06:06 - Dans tous les métiers.
06:07 - Non, non, non.
06:08 - Si, si, si.
06:09 - Justement.
06:10 - Quand votre papa est charcutier, vous prenez sa charcuterie, si vous ne voulez pas faire du boudrin, je suis désolé, vous êtes mauvais.
06:14 - Après, ça ne sert à rien.
06:15 - Les gens peuvent avoir du talent, même en ayant un nom de famille important.
06:17 - Oui, mais ils n'ont pas le droit de se plaindre, Jean-Pascal.
06:19 Ce n'est pas normal.
06:20 Par rapport aux gens qui bossent comme des chiens et qui n'arrivent pas à gagner une ligne de 500 balles, ils se retrouvent...
06:25 - Qu'est-ce qu'il veut, Henri Cahill, en train de dire ça ?
06:27 - Non, mais ça me rend fou d'entendre des trucs comme ça, parce que moi, j'en reçois des personnalités tous les jours qui viennent me dire en effet ça,
06:32 et en rentrant, ils me disent « bon, j'ai dit ça, mais parce qu'en vrai, je ne le pense pas ».
06:35 Et ça me rend fou.
06:36 - Non, mais ça, c'est...
06:38 - C'est choquant, ce que vous avez dit quand même.
06:40 - De quoi ?
06:41 - Vous avez dit « on est tous le pistonnet de quelqu'un ».
06:42 - Si, bien sûr, ça, c'est tout.
06:43 - Si, si, si, si, si.
06:44 - On a tous été aidés à un milieu, à un milieu privilégié.
06:48 - Dans nos milieux privilégiés, il y a plein de jeunes qui ne sont pas pistonnés du tout, et ça, c'est l'ascenseur social, heureusement que ça existe,
06:54 et qui arrivent justement à faire des carrières sans être baignés dans un milieu qui les favorise.
06:58 - Non, mais moi, je suis dans cette carrière-là. Est-ce que je peux répondre ?
07:00 - Et eux, ils ont beaucoup plus de mérite que nous tous.
07:02 Vous voyez ce que je veux dire ?
07:03 Je trouve que c'est choquant, ce que vous avez dit.
07:05 - C'est pour ça que je vous dis que voilà, on a dans la vie, on peut avoir tout du coup un petit coup de pouce.
07:08 - Non, il y a des jeunes qui ne sont pistonnés de rien du tout et qui arrivent à se hisser au sol mérite de leur talent.
07:12 - On parle de la majorité.
07:13 - La majorité.
07:14 - Si tu veux, tiens.
07:15 - Alors, vous voyez, c'est plus facile de déconner.
07:16 - On va demander à Béatrice Rogen comment elle a décroché son rôle dans Batman.
07:18 - Non, mais blague à part, il y a des gens qui sont des fils d'eux, comme Angelina Jolie, qui a pris un pseudonyme.
07:25 - Non, mais son père...
07:26 - Justement.
07:27 - Son père n'est pas une énorme star.
07:29 - C'est John Voight.
07:30 - Non, c'est un acteur. Un bon acteur, ce n'est pas une star mondiale et ce n'est pas une icône.
07:34 - En France, il n'est pas extrêmement connu. John Voight aux États-Unis, je suis désolée, c'était quelque chose.
07:40 - Non, ce n'est pas une icône.
07:41 - Mais les gens qui ont des parents extrêmement connus bénéficient, sont ultra privilégiés.
07:46 Depuis l'enfance, ils ont un réseau, ils baignent tous les copains des parents.
07:49 C'est des directeurs de casting, c'est des producteurs, des réalisateurs, etc.
07:53 Même sans rien faire, ils bénéficient d'un réseau absolument énorme.
07:57 En plus, ils sont coachés par leurs parents qui ont déjà vécu...
08:01 - C'est un avantage.
08:02 - Oui, mais ce sont des conseils que moi, je n'ai jamais été pistonnée dans ce métier.
08:05 J'ai tout fait à partir de zéro.
08:08 - Et après, excusez-moi, Jiminy Curtis, pour moi, elle a beaucoup de talent.
08:11 - Oui, mais vous parlez de coacher par un parent C.M.
08:14 - Il y en a qui en ont.
08:15 - Michael Douglas, excusez-moi, il a autant de talent, si ce n'est plus que son père.
08:18 - Que Kermit the Frog.
08:19 - Oui, mais il ne se plaint pas.
08:21 - Il ne se plaint pas.
08:22 - Il a déjà donné des interviews.
08:24 - Est-ce qu'on peut juste dire que c'est des problèmes de riches ou pas ?
08:28 - Bien sûr.
08:29 - Parce que franchement, je me sens mal parce que mon père, il était tellement connu,
08:33 il gagnait tellement d'argent que je ne sais pas si moi, je vais réussir à en gagner autant.
08:36 - On lui pose la question, il répond.
08:38 - Il a le droit de relativiser et de se dire que j'ai déjà une chance extraordinaire.
08:43 Je ne sais pas si je serais aussi bon que mon père, mais merci déjà d'être à la place à laquelle je suis.
08:48 - Il ne se plaint pas, il explique juste que c'est compliqué.
08:52 - Il n'a pas appelé TF1 pour dire que j'ai un truc à dire.
08:55 Je me plains, c'est le fils de Delon.
08:57 On lui pose naturellement la question, puisque c'est le fils de Delon, est-ce que pour vous, ce n'est pas fort ?
09:01 - Il ne devrait pas le dire.
09:03 - Il devrait pas le dire.
09:05 - Il devrait dire qu'il a une chance.
09:07 - Il devrait être reconnaissant qu'en France, il y a un népotisme, il y a un vrai népotisme en France.
09:12 - Un quoi ?
09:13 - Un népotisme ?
09:14 - C'est-à-dire qu'on privilégie toujours les enfants de genre connus dans les médias.
09:20 On le voit partout, dans le journalisme, chez les acteurs, c'est comme ça.
09:27 - Sophie Kloss.
09:28 - Effectivement, il y a un milieu qui est privilégié, où il y a un coup de pouce.
09:32 Mais nous, en tant que parents, quand on peut aider un enfant, notre enfant, tous les parents qui sont là,
09:37 on aide nos enfants.
09:38 - Bien sûr.
09:39 - On peut le faire.
09:40 - Effectivement, quand on s'appelle Alain Delon, on aide son enfant, voilà, donc on lui ouvre des portes.
09:45 - Mais on les sait normal en tant que parents.
09:47 - Donc il y a des favorisés, donc il y a des milieux favorisés.
09:49 - Oui, oui, oui.
09:50 - Vous l'êtes comme dans tous les milieux, Gilles.
09:52 - Non, il faut lutter contre ça.
09:53 - Mais t'es communiste, tu découvres la vie, en fait.
09:54 - Il faut lutter contre ça.
09:55 - Tu découvres qu'il y a des privilégiés.
09:56 - Contre moi, non, mais c'est vrai.
09:57 - Non, c'est pas bien, c'est pas bien.
09:58 - C'est la ligne, c'est comme ça.
09:59 - Mais non, c'est pas bien.
10:00 - C'est pour ça que les entrées volent, parce que l'accès au poste est réservé à une élite et ça marche pas ça.
10:04 - Mais il vient me plaindre.
10:05 - Il répond.
10:06 - Calmez-vous.
10:07 - Non, mais c'est insupportable.
10:08 Il n'est pas en train de se plaindre.
10:09 - Mais si, c'est ce qu'il me dit.
10:10 - Non, il se plaind pas.
10:11 - Non, mais c'est comme si vous mettiez, en fait, une espèce d'échelle de valeur, de souffrance chez les gens qui ont de l'argent et chez les gens qui sont privilégiés et les autres.
10:20 Si c'est une souffrance pour lui, on peut le comprendre, il a le droit de l'exprimer.
10:24 - Bien sûr.
10:25 - Il faudrait qu'il ferme sa bouche.
10:26 - Parce que c'est indécent.
10:27 - Parce que c'est exactement ça.
10:28 - C'est indécent.
10:29 - C'est la mentalité française que tu as qui fait le nivellement par le bras dans lequel on vit en ce moment.
10:34 - C'est indécent.
10:35 - C'est vraiment de nos actions.
10:36 - Bravo, Sophie Cole.
10:37 - Bravo.
10:38 - Bravo.
10:39 - Elle a raison.
10:40 - Bravo.
10:41 - Attends, je vais te le dire.
10:42 - Il a pas intérêt à se plaindre.
10:43 - Parce que tu dis que c'est indécent, mais t'es bien content que tu aies lancé l'émission tous les matins.
10:46 Il y en a qui avancent des salaires à 10 000.
10:48 - Non, non, non.
10:49 - Ça leur est la peine de se plaindre.
10:51 - On est pour Balto ici.
10:52 Calmez-vous.
10:53 - C'est incroyable.
10:54 - Mais c'est un sujet intéressant.
10:56 - D'accord, mais calmez-vous un peu.
10:57 - Et d'ailleurs, le changement de nom, vous parliez de votre maman qui s'appelle Catherine Allégret.
11:02 Bon, elle n'avait pas le même nom que Signoret.
11:04 Voilà, donc le changement de nom n'y fait rien.
11:06 La fille de Romy Schneider qui a un nom différent, elle en a souffert aussi tout seul.
11:10 - Oui, mais elle fait pas une grande carrière d'actrice.
11:12 - Quand tu t'appelles David Hallyday et que le mec, il s'appelle Johnny Hallyday et que c'est un très bon musicien, David Hallyday.
11:18 On le sait qu'il a fait des tubes incroyables.
11:20 Oui, il était peut-être en souffrance à certains moments.
11:22 - Exactement.
11:23 - Et alors, si ça vous fait mal aux oreilles de l'entendre...
11:25 - Oh, petite fille riche.
11:26 - Oh, arrêtez, j'ai la mort.
11:28 - Stop, stop.
11:29 - Et tant mieux pour eux.
11:30 - C'est pas ensoyant.
11:31 - Soyons contents des privilèges des autres au lieu d'être aigris comme Bernard.
11:35 - Oh, c'est pas de l'aigre.
11:37 - Eh, imaginez, je suis barbu.
11:39 - Et riche.
11:41 - Et riche.
11:43 - Alors, il vous manquera plus que le talent.
11:45 - Oui, le talent.
11:46 - Il y a un privilège.
11:47 - Ça, c'est pas bien.
11:49 C'est pas bien parce que c'est faux.
11:51 - Quand je pense à tout ce que je fais pour vous, je...
11:54 - Oui.
11:55 - Dès qu'il a un problème, qui c'est qu'il appelle ?
11:57 - C'est Bibi.
11:58 - C'est Bibi.
11:59 - Oui, c'est vrai.
12:00 - Quand il est en inter-service.
12:01 - J'en ai beaucoup.
12:02 - Et qui c'est qu'il appelle ?
12:03 - Il se plaint, il est pas reconnaissant, etc.
12:04 - Et quand il veut aller au restaurant, les restaurants qui sont fermés à tout le monde,
12:05 sauf aux gens qui sont un peu connus, qui c'est qu'il appelle ?
12:07 - C'est Bibi.
12:08 - C'est ça.
12:09 - Ça, c'est très bien.
12:10 - Oui, oui.
12:11 - Oui, oui.
12:12 - Oui, oui.
12:13 - Oui, oui.
12:14 - Et quand il faut des rendez-vous inaccessibles, qui c'est qu'il appelle ?
12:18 - C'est encore Bibi.
12:19 - Ah, oui.
12:20 - Oui, oui.
12:21 - Allez.
12:22 - Allez.
12:24 - Allez.
12:25 (musique)

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