Extrait du Débrief à Chaud de Metz-Bordeaux
Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00 ils étaient là, ils prenaient le temps, le rythme, on sait très bien que sur une action,
00:04 un dédoublement sur le côté, une déviation de Magin, une passe entre les lignes,
00:09 ils étaient capables de mettre un but, et Metz ne mettait pas d'intensité, il n'y avait aucune raison d'accélérer le jeu.
00:16 Après, ce n'est pas une question de faux rythme, je pense sincèrement que la sortie de Poussin
00:20 change radicalement la donne, évidemment pas seulement parce qu'ils sont à 10,
00:24 ils ont la chance d'arriver, alors que c'est un peu le feu juste après l'expulsion, il y a le coufran qui est pas super bien tiré,
00:31 mais il y a deux occasions, mais ils arrivent à 0-0 à la mi-temps, pourquoi David Guillon ne dit pas on fait un 4-4-1,
00:40 et on bloque les côtés, on bloque les couloirs, et voilà, il ne le fait pas,
00:46 il ne le fait pas, Pitou qui est capable de faire les efforts défensifs, il le sort,
00:53 Franck Sergio sur le premier des mets, il ne sort pas, il le regarde, il a tout le temps de juger la position de Stratzek,
01:07 et de la mettre, il est dans un fauteuil, et je ne pense pas qu'il y ait de suffisance, jusqu'à la 40ème, il n'y a aucune suffisance,
01:13 ils ont un plan de jeu qui est clair, on sait qu'on a 4 points, on va les laisser venir, et Metz n'a rien emballé,
01:21 tout a changé sur l'entame de la seconde période, et la fin de la première, Stratzek sort 2 parades, la seconde elle est extraordinaire,
01:31 tout le monde pense à ce moment là, bon ça y est, et puis derrière Franck Sergio, je suis désolé,
01:35 on a retrouvé le Franck Sergio qu'on connaît habituellement, alors je sais que comme d'habitude, on va nous dire,
01:40 vous tombez toujours sur le même, je suis désolé, il ne sort pas, il ne sort pas sur la frappe, il le laisse, il est à l'échauffement,
01:49 je suis désolé, ce n'est pas de la suffisance, c'est une erreur individuelle de Franck Sergio, et derrière, oui après,
01:55 Stratzek qui ne juge jamais, qui pense qu'il la juge dehors, mais il n'y a pas de suffisance, il n'y a pas de faux rythme,
02:02 ils étaient dans un plan de jeu qui était clair, on les laisse venir, on fait ce qu'on sait faire, c'est à dire on gèle le ballon,
02:08 on sort, on attend, on a la possession, et puis on voit, et là le plan de jeu est mort dès la sortie de Poussin, dès la sortie de Poussin.
02:17 Justement, ça me fait penser à ce que disait David, ça veut dire David, qu'on n'a pas su s'adapter à l'infériorité numérique finalement.
02:25 Mais comme souvent.
02:27 Non, je suis d'accord, je suis complètement d'accord avec Laurent, et Laurent insiste sur un point qui est assez saillant,
02:36 c'est le fait qu'on a deux défauts, grosso modo, c'est que d'une, on a du mal avec un jeu de possession, on a du mal à faire le jeu,
02:43 donc là en infériorité numérique, ça devenait très compliqué avec un but de déficit, ça devenait très compliqué,
02:52 mais sur ce que Laurent dit, je suis complètement d'accord, nous, là où on est bon, c'est qu'on gèle le ballon, on monopolise le ballon,
03:01 et en phase offensive, on l'a dit encore, la semaine dernière, on s'était enthousiasmé sur notre prestation,
03:07 mais offensivement, on n'a pas énormément créé la semaine dernière, et sur les 40 premières minutes, on était pas mal.
03:14 Michelin, Nsimba, on gérait parfaitement la largeur, on avait Pitou, Bakoua qui prenaient les demi-espaces,
03:20 on avait nos deux latéraux qui bombardaient le centre, et si les joueurs au deuxième poteau, que ce soit Pitou ou Bakoua,
03:27 sentent un peu mieux les coups, coupent un peu plus rapidement, on aurait pu se créer des occasions franches.
03:32 Donc très franchement, moi, nos premières 40 minutes, je nous trouve très cohérents, exactement dans ce qu'on sait faire.
03:38 Alors oui, on n'est pas très piquants, mais de toute façon, tu te souviens, Nico, quand on a fait l'émission sur les statistiques,
03:43 c'est un peu ça, on a toujours entre 55-60% de possession, et finalement, on ne crée pas énormément, mais on jouait à notre main,
03:50 on jouait vraiment à notre main, et là où je rejoins complètement Laurent, c'est pour moi aberrant de ne pas avoir bloqué les couloirs
03:56 quand on sait que vraiment la force de Metz, c'est leurs latéraux, Udol et Kouaou, c'est vraiment niveau Ligue 1,
04:03 et c'est eux, en fait, par leur dédoublement, qui provoquent du danger. Donc en fait, jouer dans un espèce de 4-3-2
04:10 et laisser Franck Sergio en soutien de majeur, en soutien de rien, puisqu'on n'arrivait plus du tout à récupérer le ballon,
04:17 je trouve, encore une fois, je le répète de mon premier passage, mais je suis très très très sceptique sur la lecture du match du staff.
04:25 Très très très sceptique.
04:27 Qu'est-ce qu'il aurait fallu faire alors ?
04:29 Je ne vais pas, alors Laurent, je te laisse puisque tu l'as parfaitement expliqué.
04:33 Il fallait, alors, on met deux lignes de 4 et un en pointe, voilà, de toute façon, ça ne change pas grand-chose dans notre système offensif,
04:41 puisque de toutes les manières, le système des Girondins jusqu'à la 40e et qui est souvent le cas, on gèle le ballon,
04:47 on attend une opportunité. Contre Bastia, jusqu'à la 37e, et la petite filouterie de Majard, bloquer sa course pour obtenir le pêneau,
04:56 et le dédoublement sur le côté avec Bakoua, il n'y a pas grand-chose comme schéma de jeu, il n'y a pas grand-chose comme occasion nette.
05:04 Mais c'est ce qu'ils savent faire, c'est ce qu'ils font souvent.
05:07 Et bien là, il fallait rester…
05:09 Qu'est-ce qu'il a fait finalement ? Il a sorti Pitu du terrain, il a fait rentrer Strocek, et après on s'est organisé comment ?
05:16 On s'est organisé en espèce de 4-3-2, avec un Franck Sergiot qui était, je pense, chargé d'accompagner Majard en phase offensive,
05:26 et de se replier sur le côté gauche en phase défensive, et finalement on le voit sur le premier but,
05:30 Franck Sergiot il fait du riverdance, vous savez la danse irlandaise où on est comme ça un peu, et il danse la polka en fait,
05:36 vraiment, il bouge les bras et il ne surfe pas vraiment, donc il était partout et nulle part, il était complètement perdu Franck Sergiot.
05:43 C'était pas le joueur à faire ça en fait, c'était tout sauf lui à qui il fallait dédier cette responsabilité à ce moment-là du match.
05:49 Il fallait mettre au milieu de terrain 4 joueurs à plat, 2 dans l'axe et 2 sur les côtés pour les bloquer.
05:55 Et ça c'est ce qu'il fait à la 60 et je ne sais plus combien, où il fait son double coaching.
06:01 Il utilise deux tours, il utilise deux tours de coaching avant le quarter.