Aujourd'hui, Aymeric Lompret nous parle de Bernard Arnault.
Retrouvez toutes les chroniques d'Aymeric Lompret dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-d-aymeric-lompret
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AmusantTranscription
00:00 Vous qui aimez rire, on l'a entendu.
00:02 Alors là, vous allez être servi.
00:03 On va vous faire découvrir l'un des nôtres.
00:05 Un sacré numéro celui-ci.
00:07 Bonjour à tous, vous allez bien ?
00:09 J'ai même pas eu le temps de dire qui vous étiez.
00:10 Allez-y.
00:11 Allez, j'y vais. Mesdames et messieurs, chers auditeurs, auditeuristes, comme ça je vous lance bien.
00:15 Aujourd'hui, à lundi, quelle chance, il est parmi nous, Emerick Lomprey.
00:19 Bonjour à tous, vous allez bien ?
00:21 J'ai rien entendu !
00:23 Putain Guillaume, mais t'étais où ? T'étais où ? Je t'ai cherché partout Guillaume.
00:28 Au début, je pensais que tu étais parti dépenser tout ton argent dans les fringues.
00:31 Et en fait, non.
00:33 Bon, je suis trop content que tu sois de retour.
00:35 Ça fait deux ans que je dois faire des chroniques devant des gens qui comprennent rien à mon humour décalé.
00:39 Ils sont là genre "Nnngh, tellement, tellement je suis content, tellement tu m'as manqué, j'ai lu tous tes livres Guillaume.
00:44 Mon préféré, c'est... Allez, là que tu, on y va ! Ça y est, ça y est, la loi de réforme des retraites a été promulguée ! Ouais !"
00:53 Macron, il s'est mis d'accord avec lui-même.
00:55 Il s'est réfléchi comme ça, il a dit "Mmmh, comment je pourrais encore faire plaisir à mes copains du CAC 40 ?
01:00 Alors, j'ai déjà niqué le service public, l'assurance chômage, la française des jeux, niqué tout le monde avec les autoroutes.
01:05 Ah ouais, les retraites ! Allez, on fonce ! Brigitte, ne m'attends pas, je vais aider les copains !
01:09 T'as pris ton goûter Manu ? Oui, merci, pour les petites tuperoires au caviar aux hippocampes.
01:14 N'oublie pas d'enlever la coquille des hippocampes ! Qu'est-ce qu'il y a Brigitte ?
01:17 Non, je dis, n'oublie pas d'enlever la coquille des hippocampes !
01:20 Ah oui, comme la dernière fois au Touquet, où je m'étais étouffé, j'étais devenu tout rouge, comme…
01:26 Bon, là c'est lundi, hein, enfin…
01:28 Mais Guillaume, t'étais censé rigoler parce que…
01:31 Oui, t'aimes bien l'humour décalé, il aime bien l'humour décalé, il en pratique l'humour décalé.
01:35 A chaque fois, il fait une blague le lundi, et nous on rigole le jeudi.
01:38 En tout cas, ça a bien marché la promulgation de la réforme pour les copains de Macron.
01:44 Parce qu'au moment où il a promulgué la loi, en une journée, Bernard Arnault a gagné 12 milliards d'euros.
01:49 Les vases communiquants !
01:51 Alors, il y a des gens qui disent "ouais, c'est complètement indécent,
01:54 Bernard c'est un voleur qui exploite les travailleurs contre quelques miettes,
01:57 un radin, un parasite de la société, une censure vide sans aucun intérêt
02:00 qui brasse de l'air en les croquant les comptes tribunaux,
02:02 un profiteur qui s'accapare les richesses et l'outil de production,
02:04 bref, une grosse tumeur inutile à l'humanité
02:06 qu'il faudrait extraire au scalpel et jeter dans une fosse à purin au nom du bien commun".
02:10 Je pense pas, non, vraiment.
02:12 Mais ça c'est les français, c'est les français, à chaque fois ils sont jaloux.
02:15 C'est les jaloux les français, c'est jaloux !
02:18 C'est normal de gagner 12 milliards en une journée quand on travaille beaucoup, hein ?
02:21 Mais oui !
02:22 Si ça se trouve, Bernard il a fait 60 millions de chroniques en une journée.
02:25 Elles devaient être trop bien, elles devaient être trop bien les chroniques de Bernard Arnault.
02:28 Tu sais, ça allait genre "bonjour à tous, vous allez bien ? J'ai rien entendu, vous allez bien ?
02:32 Ah bon, vous allez bien ? Bah faut bosser plus alors !"
02:35 Bon par contre, moi je vous le dis directo, je ne dirai pas jusqu'au bout.
02:38 Je vais pas faire mes blagues jusqu'aux 64 ans, c'est mort.
02:40 Tu deviens trop vite ringard avec l'humour.
02:42 Y'a un moment où il faut passer à autre chose.
02:44 Putain Guillaume, je suis tellement content que tu sois là pour illustrer mes propos.
02:48 Du coup j'ai pensé à une reconversion, j'ai pensé à être addictologue.
02:53 Mais bon, je me... non.
02:55 Après je me suis dit "non, les gens ils vont arriver, ils vont dire "bon je mange, je bois trop".
02:58 Moi je vais dire "moi aussi".
02:59 Bon, faut que je réfléchisse sur autre chose.
03:01 Alors, bon, en tout cas le seul avantage avec cette histoire,
03:04 c'est que maintenant on est au taquet sur le processus démocratique d'une loi.
03:07 C'est vrai que le Parlement, le Sénat, le Conseil Constitutionnel,
03:09 avant c'était un peu flou pour nous.
03:11 Maintenant, c'est bon, on sait que ça sert à rien.
03:13 Merci d'avoir écouté.
03:15 Ça dénonce et tout !
03:17 Il a travaillé.
03:18 Emric Lomprey, pour nous mettre de bonne humeur dès le lundi.
03:21 Merci mon cher Emric.