Le journal RTL de 18h du 19 avril 2023

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Regardez Le journal RTL du 19 avril 2023 avec Marion Calais.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Bonsoir à tous, bienvenue dans RTL Soir. C'est parti de l'info, de la curiosité, des surprises pendant deux heures.
00:09 Et à la une, Emmanuel Macron a porté d'engueulades.
00:13 On n'avait pas ta retraite, qu'est-ce que tu comprends pas là-dedans ? On n'avait pas !
00:18 On connaît bien !
00:20 On n'avait pas ta retraite, Suzuki !
00:22 Premier déplacement depuis des semaines et ce constat, non, la page des retraites n'est pas tournée.
00:29 Siffler, chahuter, le président de la République est pourtant allé au contact des manifestants à Celesta.
00:35 Un peu plus tôt, il fustigeait les concerts de casserole, récit d'une journée très agitée dans un instant avec nos envoyés spéciaux.
00:42 À la une également.
00:43 Des documents RTL, colère et émotion de la maman d'une plongeuse de la brigade fluviale de Paris,
00:48 cinq ans après la mort de sa fille lors d'un exercice sur la Seine. Deux policiers sont renvoyés devant la justice.
00:53 Et puis des navires espions russes en Europe du Nord, un documentaire accuse le Kremlin des membres.
00:59 À 18h15, un témoignage rare, puissant, celui d'une militante du droit des femmes cachée en Afghanistan, traquée par les talibans depuis un an et demi.
01:08 Katera Amin a écrit un livre à distance avec celle qui est devenue son amie, la journaliste Maureen Bajac.
01:13 Elles seront toutes deux nos invitées.
01:15 18h30, laissez-vous tenter dernier, spécial printemps de Bourges, s'il vous plaît, toute la semaine.
01:20 C'est le coup d'envoi de la saison des festivals et donc chaque soir, cette semaine, un artiste invité de RTL.
01:26 Aujourd'hui, Pierre Demare, c'est la nouvelle star, la future star de la chanson francophone.
01:31 Et il sera avec nous avant de monter sur scène.
01:33 18h40, on va défaire le monde. L'info autrement avec Cyprien Signé et compagnie.
01:38 Bonsoir Cyprien.
01:39 Bonsoir à tous.
01:40 Pour la première fois dans un pays riche, l'espérance de vie baisse.
01:44 C'est aux Etats-Unis que ça se passe. L'Europe en prend-elle le même chemin ? Vous allez tout savoir.
01:49 Au menu également, le camping qui cartonne comme jamais pensé à réserver.
01:53 Et McDo qui s'apprête à changer ses recettes, même celle du Big Mac.
01:57 A 19h15, on va refaire le monde autour d'Eric Brunet, d'Aurélie Arbement.
02:01 Et puis le temps tous les quarts d'heure. Bonsoir Claire Delorme.
02:03 Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
02:04 Tendance pour demain, s'il vous plaît.
02:05 Deux salles, deux ambiances avec le retour du froid au nord et la douceur quasi-estivale au sud.
02:10 A tout à l'heure.
02:11 RTL Soir.
02:12 Le journal, Julien Célier, Marion Calais.
02:16 Des huées, des sifflets, des insultes. Retour mouvementé sur le terrain pour Emmanuel Macron.
02:21 Première sortie présidentielle depuis la promulgation de la réforme des retraites.
02:24 C'était dans le Barin, visite d'une usine de bois, puis bain de foule dans les rues de Célestin où vous étiez pour RTL.
02:30 Yannick Collant, bonsoir.
02:31 Bonsoir.
02:32 Et où le chef de l'État était donc très attendu.
02:34 Oui, attendu de pied ferme par une foule massée derrière les barrières métalliques.
02:38 Une arrivée chahutée sous les huées, les cris, les "Macron démission".
02:42 Le chef de l'État qui s'est tout de même approché dans cette ambiance pour échanger quelques mots avec ceux qui étaient au premier rang.
02:48 Comme Chloé Bourguignon, une syndicaliste UNSA qui s'était faufilée jusque là.
02:52 Ce que vous faites, c'est délétère pour le pays. Il faudra vraiment retirer cette affaire, monsieur. Vraiment.
02:57 On a fait des concessions pour l'améliorer.
02:59 Pour le coup, ça suffit pas.
03:01 Ce n'est pas la première fois que j'en entends des gentils râles après moi.
03:03 Pour le coup, dans cette pamplonne-là, moi je suis vraiment inquiète de la façon dont le pays s'évolue aujourd'hui.
03:08 Ce que je veux vous dire.
03:09 Nous, on vous demande une seule chose. C'est un signe d'apaisement. Et là, vraiment, on ne le voit pas.
03:14 Dans cette foule, Yannick, vous avez reconnu un certain nombre de militants syndicaux de la région.
03:19 Et oui, effectivement, des militants déjà croisés sur des blocages ou dans des manifestations, mais qui étaient là incognito dans la foule.
03:25 Ils avaient déjà été repoussés ce matin à Muttersols par les forces de l'ordre.
03:29 Mais ils ont pris plus de précautions cet après-midi.
03:32 Il faut dire que les contrôles de police étaient particulièrement sévères pour entrer ici sur la place d'armes devant l'hôtel de ville.
03:37 Fouilles systématiques, interdiction d'entrée pour ceux qui avaient un drapeau ou une chasuble syndicale.
03:42 Du coup, certaines militantes sont allées jusqu'à cacher leur chasuble dans leur culotte pour pouvoir approcher le chef de l'État.
03:47 Et au final, effectivement, dans la foule venue accueillir Emmanuel Macron, il y avait certes quelques curieux, quelques soutiens,
03:53 mais principalement des militantes de l'intersyndicale, que vous entendez toujours autour de moi,
03:57 et qui auront donc réussi à être présents à chaque étape de la visite d'Emmanuel Macron en Alsace.
04:01 Oui, parce qu'on l'entend, ça se poursuit, Yannick. Là, en ce moment, on entend les huées derrière vous.
04:05 On entend les huées derrière vous.
04:07 Yannick Collant à Célestin pour RTL.
04:10 Ces manifestants qui n'avaient pas pu approcher, en effet, le chef de l'État lors de sa première étape alsacienne à Müttersols
04:18 visite une usine de bois, là, sous bonne escorte. Bonsoir, William Gallibert.
04:23 Dans le barrin, vous aussi, pour RTL, vous avez donc suivi un chef de l'État secoué, mais déterminé.
04:31 Oui, et ça continue, vous l'avez dit, à la sortie de la mairie de Célestin, en ce moment même, avec des huées.
04:37 C'est vrai qu'au début de la journée, on l'a vu déterminé comme jamais, Emmanuel Macron.
04:41 Comme un boxeur prêt à en découdre, accueilli par un concert de casseroles, il a d'abord, écoutez-le, choisi de cogner.
04:47 Ce ne sont pas les casseroles qui font la mienne, c'est la France.
04:50 Moi, ce qui m'intéresse, c'est ce qui va permettre à nos compatriotes de mieux vivre.
04:53 Donc, je n'ai pas le droit de m'arrêter. Non, je ne crois pas qu'ils cherchent à parler, puisqu'en fait, ils cherchent à faire du bruit.
04:58 Si on est dans une société où on écoute que les gens qui veulent faire du bruit, et qui d'ailleurs, assument de dire
05:02 « je fais du bruit pour couvrir des paroles », ben, on s'en sort pas.
05:06 Mais ensuite, il y a donc eu davantage que les casseroles. Il y a les huées, les reproches, les insultes, tout ce que vous continuez d'entendre derrière moi.
05:15 Et là, on a vu un président toujours debout, mais dans les cordes.
05:19 Rarement, on avait entendu un tel déchaînement de colère face à lui. Il a encaissé, sans riposter, pendant un bon quart d'heure.
05:25 « Il faut que cette colère s'exprime », nous a-t-il dit ensuite. Mais est-ce que ça préfigure tous les prochains déplacements présidentiels ?
05:31 Est-ce que ça sera comme ça tout le temps ? Ce soir, son entourage répond en substance « ça n'empêchera jamais Emmanuel Macron de se déplacer ».
05:38 Et ce n'est pas lui qui craquera le premier.
05:40 Voilà, Emmanuel Macron qui sera demain dans l'héros, qui affirmait encore tout à l'heure qu'il ne s'attendait pas à autre chose
05:48 que cette contestation aussi sur ce déplacement, assurant toutefois que la confiance allait revenir.
05:54 Emmanuel Macron qui a par ailleurs assuré qu'Elisabeth Borne avait toujours sa confiance.
05:59 Salutant aussi Laurent Berger, pour lequel il a dit avoir, je cite, « du respect, oserais-je dire de l'amitié ».
06:04 Laurent Berger qui, dans le journal Le Monde, a annoncé ce matin la date de son départ à la tête de la CFDT.
06:10 Et ce sera donc, Pierre Herbulot, plutôt que ce que le grand public pensait, ce sera le 21 juin prochain. C'est demain.
06:17 Oui, absolument. Après 11 ans à la tête du syndicat, le premier de France aujourd'hui.
06:21 Ce n'est ni un coup de tête, ni un choix dicté par l'actualité, assure Laurent Berger, en pleine lutte sur la réforme des retraites.
06:27 La CFDT doit se renouveler, explique le leader syndical de 54 ans, souvent qualifié de réformiste.
06:33 L'opposition systématique, ce n'est pas son rayon. Il accepte la discussion avec l'exécutif en 2016 sur la loi travail.
06:40 On ne le voit pas aux manifestations contre les ordonnances Pénicaud un an plus tard.
06:45 La réforme de la SNCF en 2018, qui débouche sur la fameuse grève Perlet, lui dit pourquoi pas.
06:50 Laurent Berger, un homme de compromis, mais qui reste droit dans ses bottes.
06:54 Personne ne pourra lui reprocher d'avoir fracturé l'intersyndical contre la réforme des retraites.
06:58 Depuis le début, il dit non à la mesure sur le report d'âge à 64 ans et aide toutes les manifs en première ligne.
07:05 Pour lui succéder en jouant son bras droit, Marie-Lise Léon, qui incarnera une continuité plutôt qu'un bouleversement dans le syndicat.
07:12 Et au chapitre des successions, quelle personnalité pour rassembler les électeurs de droite à la prochaine présidentielle.
07:19 Sondage IFOP pour l'émission "Ne nous fâchons pas" sur Paris 1re ce soir à 21h.
07:23 Edouard Philippe en pôle position pour 47% des Français.
07:26 Allez, votre journal continue dans un instant dans RTL Soir avec des navires espions russes dans la mer Baltique.
07:32 Et un document RTL, la colère de la maman d'une jeune plongeuse de la brigade fluviale morte lors d'un exercice en pleine crue de la Seine.
07:40 C'était en janvier 2018. Le drame donnera lieu à un procès.
07:44 A tout de suite sur RTL.
07:45 Et à 18h09, la suite de votre journal dans RTL Soir.
07:58 Plus de 5 ans après la mort d'une jeune plongeuse de la brigade fluviale, une policière à Paris, lors d'un exercice sur la Seine.
08:05 Il y aura donc un procès. Deux autres policiers seront jugés pour homicide involontaire.
08:10 Un procès et de la colère aussi pour les proches de la victime et notamment la maman d'Amandine.
08:15 Vous allez l'entendre, c'est vous qui l'avez jointe pour RTL.
08:17 Thomas Proutot, bonsoir.
08:18 Bonsoir.
08:19 De la colère en fait liée aux négligences qui ont entraîné la mort de sa fille et qui justifie aujourd'hui cette décision de renvoi.
08:25 Absolument, car l'ordonnance est sévère pour les deux membres de la brigade fluviale qui seront bientôt jugés.
08:31 Il s'agit du chef de bord et d'un autre policier plongeur, tous deux solidement expérimentés.
08:37 C'est sous leur regard que l'exercice s'était organisé ce jour-là.
08:41 La jeune femme devait plonger au fond de l'eau pour chercher un caillou en pleine crue,
08:46 alors que la Seine affichait un débit de 956 m3/s, le double du débit hivernal.
08:52 Et cela sur un des sites réputés les plus difficiles de Paris, en face de l'île de la cité.
08:57 Le danger manifeste de l'exercice, le niveau insuffisant de la plongeuse et les mauvaises décisions prises au cours de la tentative de sauvetage.
09:04 C'est une très longue liste de manquements qui a été dressée par les magistrats.
09:08 Ce que contestent les avocats des deux policiers accusés, selon eux, il s'agit d'abord d'un accident dramatique.
09:14 Et c'est un document RTL. Vous avez donc pu joindre Thomas, la maman d'Amandine, Elisabeth Kissa,
09:19 qui attend des condamnations et dénonce l'incompétence des policiers qui accompagnaient sa fille au moment du drame.
09:25 On attend ça depuis cinq ans. Ils ont été incompétents du début à la fin.
09:29 C'était reconnu que c'était déjà un endroit périlleux. Il y avait la crue.
09:34 Je ne comprends pas qu'on les ait autorisés à aller plonger à cet endroit-là, à ce moment-là.
09:39 Pour moi, c'est un manquement.
09:41 Qu'est-ce que c'est que cet exercice complètement imbécile d'aller chercher un caillou au fond de l'eau ?
09:46 On m'aurait dit, votre fille, elle a été faire un exercice, essayer de sauver quelqu'un, elle est morte.
09:52 On aurait dit, elle a fait son travail. Le moniteur de plongée n'était même pas en tenue de plongée.
09:58 Donc, il n'a même pas pu intervenir. Le chef de bord n'était pas en tenue de plongée.
10:03 Et quand ma fille a fait des signes comme quoi elle était en difficulté,
10:06 pourquoi il n'a pas désamarré le bateau et a été chercher ma fille ?
10:09 Elle est décédée le 5 janvier, le 29 avril. Son corps est remonté.
10:13 On a attendu tout ce temps-là. Et j'attends ce procès pour avoir des réponses.
10:18 Je veux qu'il soit sanctionné. Ce n'est pas possible que ces deux hommes continuent à travailler comme si de rien n'était.
10:26 Je ne veux plus qu'il fasse partie de la police.
10:28 La colère et l'espoir d'une mère Elisabeth Kissac joignent pour RTL par Thomas Proutot.
10:33 Et puis cette importante saisie de cocaïne dans l'Essonne.
10:37 Les douaniers annoncent avoir saisi plus de 724 kilos de drogue dans une carmionnette interceptée au terme d'une course-poursuite.
10:46 RTL Soir.
10:48 Des chalutiers et des bateaux scientifiques transformés en navires espions.
10:52 La Russie accusée aujourd'hui de collecter illégalement des infos sur certaines infrastructures européennes.
10:58 Révélation des télévisions norvégiennes, danoises, suédoises et finlandaises.
11:04 Bonsoir Marie Billon, correspondante de RTL Outre-Manche,
11:08 où la BBC a commencé à diffuser des extraits de ce documentaire
11:12 qui doit être montré en intégralité ce soir.
11:15 Et ces images que vous avez déjà pu voir Marie sont assez impressionnantes.
11:19 Alors on voit un large bateau qui a énormément d'antennes de radar installées sur son pont.
11:25 Je vous laisse écouter cet extrait qui a été diffusé sur la BBC.
11:28 Les journalistes du Danemark, ceux qui ont filmé en novembre dernier, parlent d'abord en anglais et puis en danois.
11:33 Nous sommes à quelques centaines de mètres du bateau l'amiral Wani-Murski.
11:36 Je vois des membres de l'équipage, ils nous regardent je crois.
11:39 Il y a quelqu'un qui arrive avec un fusil.
11:43 Alors on voit un homme, le visage caché par une cagoule avec un gros fusil.
11:47 En effet, les journalistes se sont rapidement éloignés.
11:50 Et puis ils ont ensuite raconté à la BBC ce que ce navire était, selon leurs sources, en train de faire.
11:54 Le bateau était en mission, c'était en novembre l'an dernier, pour cartographier sur tous les fermes de Lyon offshore,
12:01 notamment près des Côtes-Métis.
12:04 Le but serait de se préparer à une escalade des tensions actuelles en cas de guerre ou de situation de guerre
12:09 pour pouvoir saboter ces fermes à Lyon offshore.
12:12 Selon les journalistes danois, ces navires repéraient aussi les câbles de communication, téléphone et internet, grâce à des équipements sous-marins.
12:20 Et la réponse du Kremlin n'a donc pas tardé, dénonçant des erreurs et des accusations sans fondement.
12:26 C'était le journal de Marion Calais. Merci Marion.
12:29 A tout à l'heure.
12:30 A tout à l'heure.
12:34 C'est un peu terminé demain.
12:36 En tout cas, c'était une belle parenthèse.
12:38 Et ceci est dû à ce vent de secteur nord-est qui va non seulement se renforcer à l'intérieur des terres,
12:44 mais apporter également de la fraîcheur avec le retour même de gelée possible,
12:48 mais très localisé dans le quart nord-est.
12:51 On aura au réveil, dans la journée de demain, 5 degrés à Paris, 4 degrés à Lille, 3 degrés à Metz.
12:57 Ça reste stationnaire dans le sud.
12:58 Et puis dans l'après-midi, on va perdre quand même quelques degrés par rapport à aujourd'hui.
13:02 Je rappelle qu'il faisait dans les 18-19 degrés à Paris cet après-midi.
13:05 Et bien là, demain, il fera 12 degrés seulement.
13:08 Et donc, ça sera assez représentatif d'une grande moitié nord.
13:11 Pour la moitié sud, on reste sur des températures encore assez conformes, dans les 20 à 23 degrés.
13:15 Donc, c'est presque estival.
13:16 Et donc, côté ciel, un temps calme.
13:18 Rien à signaler, si ce n'est que quand même des nuages qui vont progressivement investir le quart nord-est,
13:23 avec quelques ondes éparses et des averses qui auront tendance à se multiplier dans la journée
13:27 sur le flanc est des Alpes en investissant les régions centrales.
13:30 Merci beaucoup Claire. Dans quelques instants, dans un tel soir, vraiment, attendez l'oreille
13:34 parce qu'on va vous proposer un témoignage très fort et une démonstration aussi de courage
13:39 qui va sans aucun doute vous toucher.
13:41 Nous serons en ligne depuis l'Afghanistan avec Katera Amin.
13:43 C'est une jeune militante du droit des femmes et elle vit cachée, piégée dans son propre pays,
13:48 traquée par les talibans.
13:50 Elle a écrit un livre à distance forcément avec sa sœur de cœur, la journaliste Maureen Bajac.
13:54 Elles sont toutes deux nos invitées dans quelques secondes.
13:56 Vous restez à l'écoute.
13:58 Julien Célier
14:00 RTL Soir