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Regardez Le journal RTL du 14 avril 2023 avec Aude Vernuccio.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL Soir, édition spéciale
00:10 Julien Célier. Et un nouveau journal pour tout vous réexpliquer avec Aude Vernotcho qui nous a rejoint. Bonsoir Aude. Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:18 La décision est tombée ce soir, il y a maintenant une heure, les sages disent oui à
00:23 l'essentiel de la réforme et notamment les 64 ans.
00:27 Bonsoir Thomas Desprez. Vous êtes en studio avec nous, journaliste au service politique de RTL. C'est une censure
00:34 à la marge qui ressemble à une petite victoire pour le gouvernement.
00:37 Oui, même si c'est une décision que beaucoup avaient anticipé, le conseil constitutionnel qui dit oui aux 64 ans, oui aussi aux
00:44 49.3 et aux 47.1 et aux différents articles qui ont été utilisés.
00:48 C'est une petite victoire oui, même si ce soir l'heure est plutôt au profil bas. D'ailleurs même Elisabeth Borne
00:54 l'a dit, il n'y a ni vainqueur ni vaincu parce qu'on le sait, on va très vite pouvoir le mesurer, les manifestations elles vont se poursuivre
01:01 peut-être même un
01:02 simplifié. Du côté de l'Elysée on attend maintenant la réaction d'Emmanuel Macron, comme nous il a pris la décision en fin de journée.
01:08 C'est lui désormais qui a la carte en main pour promulguer le texte. Il a 15 jours pour le faire.
01:12 Jusqu'à présent il l'a toujours fait en 48 heures. Ce soir l'Elysée dit qu'il respectera ce qu'il a jusqu'à présent fait, même si l'intersyndical
01:21 n'accepte pas la promulgation de cette loi et demande à Emmanuel Macron de ne pas promulguer le texte.
01:25 Alors les français partiront bien à la retraite à
01:27 64 ans. Il y a toutefois quelques articles de la réforme qui ont été rejetés. Néryssa et Mani, vous qui connaissez parfaitement cette réforme sur
01:34 le bout des doigts. Sur quels éléments les sages ont dit non ce soir ?
01:38 Alors ils ont dit non sur six articles qui ont été censurés parce que les sages
01:42 estiment que ces articles n'ont aucun rapport avec le budget de la sécurité sociale.
01:46 Alors je vais pas vous résumer les six articles mais en tout cas les trois
01:50 mesures les plus importantes qui ont été retoquées. D'abord l'index senior, on en a beaucoup parlé. Je vous rappelle le principe
01:55 les entreprises qui ont plus de 300 salariés doivent indiquer le nombre de seniors qu'elles emploient. Alors ça ce sera pas possible.
02:03 Le CDI senior également, un contrat en direction des seniors qui exonère le patronat de cotisations famille.
02:10 Contrat moins cher pour les patrons, trop cher pour le gouvernement, donc censuré. Et puis enfin une disposition qui concerne la pénibilité. Vous savez la
02:18 visite médicale obligatoire à 61 ans pour les personnes qui font un métier pénible.
02:22 Eh bien cette disposition elle n'existera plus dans le texte. Et on entendait à l'instant un député
02:28 Renaissance, David Amiel, qui était notre invité dans cette édition spéciale. Et je parle sous votre contrôle Thomas.
02:33 Tous ces éléments c'est ce que souhaite visiblement la majorité. Ces éléments retoqués aujourd'hui. Il pourrait revenir par la fenêtre dans un autre
02:39 projet de loi à court terme. Mais c'est ça qui pourrait mettre en difficulté le gouvernement à
02:43 court terme. Parce que c'était ces mesures qui étaient considérées comme le sucré entre guillemets de cette réforme. Venir à moindrir
02:48 la dureté du passage à 64 ans. Et là finalement il se retrouve avec une réforme qui est beaucoup plus
02:55 dure que celle qui avait été votée à l'Assemblée.
02:57 Alors Thomas, Nérissa, vous restez en studio avec nous. On va juste faire un petit détour. Place de l'hôtel de ville à Paris ou comme dans
03:03 de nombreuses grosses
03:05 grandes villes, autres grandes villes en France, un rassemblement est en cours à l'appel des syndicats.
03:09 Alors selon la première ministre, ce soir il n'y a pas de vainqueur et pas de vaincus. Ce n'est pas tout à fait le sentiment qu'ont les
03:15 manifestants à vos côtés, Arthur Perreira ?
03:18 Absolument. Et l'EU et des manifestants ont laissé place à des chants contre le gouvernement.
03:23 La rue elle est à nous. On ne lâchera rien. Des fumigènes rouges
03:26 viennent tout juste d'être craqués devant les grilles de la mairie de Paris sous les yeux de Justine.
03:31 On avait une solution d'apaisement
03:34 possible. On avait plein de raisons constitutionnelles de rejeter cette réforme.
03:39 Le conseil constitutionnel ne l'a pas fait. Il a surtout rejeté le référendum d'initiative
03:45 partagée et franchement, il y a un moment où on ne peut pas museler comme ça la colère.
03:50 Et il faut l'entendre. Il faut retirer cette réforme.
03:52 Images fortes aussi, deux banderoles accrochées sur les anneaux des G.O de Paris. C'est la fin du chemin démocratique.
03:59 La vraie démocratie, elle est ici, peut-on lire. Validée par le conseil constitutionnel, la réforme des retraites reste tout autant
04:06 contestée par les manifestants qui continuent de déferler ici place de l'hôtel de ville.
04:10 Merci Arthur Perreira, en direct de la place de l'hôtel de ville à Paris pour RTL, pour rappel interdiction de manifester
04:17 jusqu'à 8 heures demain devant le conseil constitutionnel rue de Montpensier à Paris, sécurité renforcée dans la zone.
04:24 Frustration ce soir chez les syndicats qui comptent bien maintenir la pression. Le combat n'est visiblement pas terminé.
04:30 Benoît Test, secrétaire général de la FSU.
04:32 Une énorme déception parce qu'on pensait qu'il y avait matière à censure. La page n'est pas tournée loin de là.
04:38 Ce soir c'est au contraire une énorme frustration de ne jamais être pris en compte, de ne pas être écouté.
04:44 Et donc le président de la République
04:47 qui prétend
04:49 nous tendre la main, en réalité il ferme la porte ce soir en disant qu'il va nous recevoir mais sur autre chose que sur les retraites.
04:56 En disant qu'il va très probablement
04:59 promulguer la loi puisque c'est ce qui se dit
05:02 d'ici mardi.
05:04 Nous on lui répond que c'est certainement pas dans ces conditions qu'on va pouvoir le rencontrer. La frustration ça ne peut conduire qu'à
05:11 l'exacerbation de la colère et il y a une détermination qui est très grande à continuer.
05:16 Donc voilà notre état d'esprit il est aussi très combatif ce soir.
05:20 On voit qu'il y a du monde sur cette place alors qu'on a convoqué ce rassemblement tardivement et donc voilà on verra comment
05:27 les choses tournent mais cette mobilisation va pas s'arrêter.
05:32 Voilà des propos recueillis par Léonard Cassette pour RTL.
05:36 Nerissa, demain la mobilisation va continuer pour tous les syndicats. Est-ce malgré le go du Conseil constitutionnel ?
05:43 Oui on continue ce n'est pas fini voilà le mot d'ordre de l'intersyndical ce soir vous l'entendez. La demande solennelle
05:50 faite à Emmanuel Macron de ne pas promulguer la loi
05:53 ne va pas aboutir.
05:57 On l'entend également d'ailleurs Sophie Binet de la CGT à l'instant. Et donc le seul moyen de calmer la colère c'était
06:05 justement de ne pas promulguer la loi ce ne sera pas le cas. Pour l'instant l'intersyndical se donne rendez-vous le 1er mai pour une manifestation
06:12 historique et d'ici là elle dit soutenir toutes les grèves et les actions.
06:18 L'intersyndical va se réunir lundi pour imaginer la suite. Est-ce qu'il y aura une autre
06:23 manifestation d'ici au 1er mai ? Est-ce qu'il y aura d'autres grèves ?
06:27 On entendait tout à l'heure François Ombril de la CFE CGC qui disait on va être
06:31 imaginatif on a encore plein d'idées et donc pour l'instant on ne connaît pas la suite. Quelle forme va prendre cette mobilisation
06:38 intersyndicale ? Réunion lundi les syndicats vont donc décider
06:41 ensemble sans doute du mode d'action à suivre pour la suite du mouvement. On sait que mardi Emmanuel Macron voulait échanger avec
06:49 l'intersyndical. On l'a compris Néryssa les syndicats n'iront pas rencontrer le président à l'Elysée.
06:54 C'est ce qu'ils écrivent dans leur communiqué ce soir ils refusent ce rendez-vous, rendez-vous en urgence je cite
07:00 car l'ordre du jour ne sera pas le retrait de la réforme donc pour résumer pas la peine d'y aller pour refaire un
07:07 rendez-vous à Matignon avec Elisabeth Bornbis.
07:10 Il n'y aura pas de réunion avant le 1er mai, pas de réunion avec l'exécutif avant le 1er mai.
07:15 Merci Néryssa et Mani. Partons maintenant du côté de la rue de Montpensier à Paris avec Marie-Bénédicte Thaler, Marie B.
07:21 Vous avez suivi l'annonce du conseil constitutionnel, est-ce qu'on en sait plus sur le climat dans lequel cette décision a été prise ?
07:29 Alors à l'extérieur du conseil constitutionnel
07:32 un climat un peu de forteresse puisqu'il y a de nombreuses forces de l'ordre que la rue de Montpensier elle-même est bouclée.
07:39 A l'intérieur non parce que c'est confidentiel pendant 25 ans. On sait juste que les débats ont duré 7 heures.
07:46 Ils ont commencé à 9 heures ce matin, ils se sont terminés à 16 heures.
07:49 Les sages ne sont pas sortis de la salle pour déjeuner, ils ont eu des plateaux repas. C'est tout ce qu'on sait.
07:53 On n'en sait pas plus sur le climat, ni sur qui a dit quoi, s'il y a eu l'unanimité ou pas.
08:00 Tout ça on ne le saura que dans 25 ans.
08:03 Dans 25 ans puisque dans 25 ans effectivement les discussions seront rendues publiques.
08:10 Le secret sera levé.
08:11 Ce qui est unique au monde d'ailleurs, rendre publique au bout d'un certain temps les décisions du conseil constitutionnel.
08:17 Dernier point important, Marie-Bénédicte, la gauche comptait sur sa demande de RIP, le référendum d'initiative partagée pour prolonger le combat.
08:26 Là la demande dans les médias a été rejetée.
08:28 Oui elle a été rejetée parce que la gauche faisait référence aux 64 ans en disant qu'on ne peut pas aller au-delà de 62 ans.
08:39 Or au moment où ce référendum, cette proposition de loi est déposée, les 62 ans sont toujours en vigueur.
08:46 C'est vraiment une explication très juridique.
08:50 Mais effectivement pour ce motif-là, la demande n'est pas rejetée.
08:55 Il y a un deuxième RIP qui a été déposé et qui sera examiné le 3 mai avec un second article sur le financement,
09:08 qui prévoit de nouvelles règles de financement.
09:10 Mais comme le 3 mai, la réforme viendra tout juste d'être promulguée,
09:17 mais en fait ce qui compte c'est la date à laquelle est déposé le RIP, le motif risque d'être le même.
09:26 Merci Marie-Bénédicte Allaire en direct de la rue de Montpensier pour RTL.
09:31 À l'Assemblée, les parlementaires de l'opposition dénoncent ce soir un texte encore plus dur que le projet initial.
09:37 C'est le cas de Mathilde Panot de La France Insoumise.
09:40 Écoutez la réaction à présent de Laure Lavalette, députée Rassemblement National du Var.
09:45 Ça laisse les mains libres évidemment à Emmanuel Macron,
09:48 mais je pense que ça acte aussi cette rupture définitive finalement entre Macron et le peuple français.
09:53 Cette rupture, on l'a bien sentie quand même pendant les 15 jours de pseudo-débat à l'Assemblée avec cette espèce de brutalité.
09:59 On peut toujours rêver comme en 2006 avec Chirac et le CPE que même promulguée, cette loi soit retirée.
10:06 Ceci dit, quand on voit Emmanuel Macron, sa capacité à rester sourd aux français, j'en doute.
10:14 Donc je pense que la prochaine étape sera une étape dans les urnes où effectivement l'espoir pour les français sera la victoire de Marine Le Pen en 2027,
10:21 où une de ses premières mesures sera de détricoter évidemment ce projet de retraite.
10:26 Cette loi a du coup promulgué des retraites injustes, brutales, qui fait payer aux français les mauvais choix politiques de nos dirigeants.
10:33 - Alors la valette du rassemblement national est pour Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise.
10:38 La lutte continue et doit rassembler ses forces dit-il ce soir sur Twitter.
10:43 RTL soir.
10:45 - Alors bien entendu l'édition spéciale va se poursuivre dans quelques minutes avec Anaïs Bouton notamment et ses camarades de la presse étrangère,
10:50 juste avant le reste de l'actualité et la suite du journal.
10:53 Avec la sécheresse inédite dans un département qui inquiète grandement les météorologues.
10:58 Depuis ce matin, quatre communes des Pyrénées-Orientales sont tout simplement privées d'eau potable.
11:03 - Les forages ont atteint des niveaux beaucoup trop bas, la mairie demande donc de préserver l'eau au maximum.
11:08 C'est du jamais vu au mois d'avril.
11:10 Situation que l'on regarde avec inquiétude dans les stations touristiques du département comme à Argelès-sur-Mer.
11:16 - 10 500 habitants l'hiver, 150 000 au pic de l'été et 53 campings à approvisionner.
11:21 Reportage signé Patrick Tejero.
11:23 - Le maire d'Argelès, Antoine Parra, ose reconnaître que la situation est extrêmement inquiétante.
11:27 - Les forages et les captages ne fonctionnent plus, ils sont à sec, ce qui ne s'était jamais jamais jamais produit.
11:33 Pour l'instant, étant donné que la population n'est pas à son optimum,
11:35 nous n'avons pas encore de problèmes d'approvisionnement sur ce secteur là,
11:39 mais lorsque la population augmentera, évidemment nous aurons des problèmes d'approvisionnement.
11:43 - Argelès compte 53 campings, alors pas question d'être alarmiste.
11:47 Antoine Parra explique qu'il n'y aura pas de problème pour la saison estivale.
11:51 Si besoin, il sera possible d'aller chercher une eau vieille de 5 millions d'années à plusieurs centaines de mètres de profondeur.
11:57 - Pomper dans le pliocène, c'est hypothéquer aussi la vie pour générations futures,
12:00 et c'est quelque chose qu'il faut absolument éviter de faire.
12:02 Nous ne le ferons que si nous n'avons pas le choix,
12:05 mais cette sonnette d'alarme qui est tirée aujourd'hui doit nous faire réfléchir pour une réadaptation très rapide de nos usages.
12:12 Comme celui des eaux usées traitées pour l'arrosage, voire même pour l'irrigation.
12:16 On n'attend plus ici que les autorisations administratives pour ouvrir les vannes vers les agriculteurs,
12:21 qui pourraient ainsi bénéficier de 2,2 millions de mètres cubes d'eau retraitée pour leur culture.
12:25 - Patrick Tejero, Argelès pour RTL et Pieds du Foot, ce soir, 31e journée de Ligue 1 avec Toulouse-Lyon, 21h.
12:33 Match à suivre en intégralité dans RTL Foot dès 20h.
12:35 - Laissez-vous tenter dernière.
12:38 - Et pour terminer ce journal, une idée de sortie, un bol d'air dans "Laissez-vous tenter dernière".
12:44 Bernard Lehu nous a rejoint au studio. Bonsoir Bernard.
12:47 - Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
12:48 - On a bien besoin de vous pour prendre l'air au milieu de cette actualité.
12:51 Vous nous proposez d'aller faire un petit tour en librairie demain,
12:54 parce que ce samedi se tient en effet la 25e fête de la librairie et partout en France.
12:58 - Oui, une journée annuelle qui met en valeur le formidable travail des libraires.
13:02 Plus de 500 librairies indépendantes vous accueilleront avec des animations,
13:06 des ateliers d'écriture, de lecture, des rencontres avec les écrivains.
13:10 La fondatrice de la fête de la librairie, Marie-Rose Guarnieri,
13:13 elle-même à la tête de la librairie des Abbes à Paris, nous rappelle l'essence de sa profession.
13:18 - C'est un métier où on écoute beaucoup nos lecteurs.
13:20 Il faut qu'on arrive à saisir très vite ce qu'ils demandent
13:23 et savoir quand on a pas ce livre d'abord estimer que ce n'est pas une défaite,
13:27 mais qu'une librairie en général n'a jamais tous les livres.
13:30 Et d'autre part, il faut aussi qu'on arrive à essayer de les mettre en lien
13:33 le plus possible avec des livres qui peuvent les intéresser.
13:36 C'est ne pas seulement se mettre soi-même en avant sur ce qu'il aime lire,
13:40 sur ce qu'il voudrait faire lire.
13:41 Il faut être toujours très accueillant.
13:43 C'est donc un métier très modeste.
13:44 Donc c'est ça un bon libraire.
13:45 - Et chers auditeurs, sachez que si vous allez demander les librairies associées à la fête,
13:48 vous aurez le droit à des cadeaux.
13:50 Mais oui, une rose et un livre créé pour l'occasion,
13:53 titre et plume au pluriel, dans lequel 25 écrivains font le portrait d'un oiseau.
13:57 Et parmi ces écrivains, la romancière Marie-Hélène Lafon,
14:00 finaliste du Grand Prix RTL lire 2023.
14:02 Marie-Hélène Lafon nous dit tout d'abord ce que représentent pour elle les librairies.
14:07 - Elle élargit la vie la librairie.
14:10 Parce que dans la librairie partent toutes les pistes possibles et imaginables
14:15 qui sont dans chaque livre.
14:16 C'est la caverne d'Ali Baba la librairie.
14:18 J'y goûte des moments qui sont à la fois paisibles,
14:23 parce que c'est quand même un lieu qui échappe à beaucoup de tensions,
14:26 et qui peut être très très intense parce qu'on fait des rencontres dans les librairies.
14:31 Parfois on sait ce qu'on va chercher dans la librairie,
14:33 mais ce qui est le plus délicieux c'est quand on ne le sait pas.
14:35 - A découvrir donc dans plume le livre offert demain dans les 500 librairies indépendantes
14:40 associées à la 25e fête de la librairie.
14:43 La liste vous la trouverez sur rtl.fr.
14:46 - Merci beaucoup pour cette idée de sortie Bernard Lehu.
14:49 Laissez-vous tenter dernier.