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00:04 -Emmanuel Macron attendu par un concert de casserole
00:07 pour son 1er déplacement depuis son allocution.
00:09 Le chef de l'Etat est dans le barin.
00:11 Il sera demain dans les ronds
00:13 pour reprendre un contact direct avec les Français.
00:16 -On n'avait pas ta retraite.
00:18 Qu'est-ce que tu ne comprends pas là-dedans ?
00:21 On n'avait pas... On n'a jamais eu un président.
00:23 On n'a jamais eu un gouvernement aussi corrompu que le vôtre.
00:27 -Beaucoup de huées, beaucoup d'hostilité.
00:30 Finalement, le chef de l'Etat a réussi,
00:33 K.A. a avancé, a serré quelques mains.
00:35 Il y avait aussi des personnes plus chaleureuses
00:39 qui lui ont souri, qui l'ont félicité.
00:41 -Il y a des gens qui se saluent, qui sont contents.
00:43 Je ne vais pas aller au contact.
00:45 Il faut que le pays avance et qu'on continue à progresser.
00:49 -Il faut crever l'abcès de cette opposition
00:52 très majoritaire à la réforme.
00:54 Il faut qu'il y ait cette confrontation
00:56 avec la colère de ceux qui manifestent
00:59 pour que, au fur et à mesure des déplacements,
01:02 cela s'amenise.
01:03 -On est en cumul de colère.
01:04 Il n'est pas capable d'entendre.
01:06 La question des casseroles peut être une manière
01:09 de faire entendre les revendications.
01:11 -Pourquoi il devrait rester à l'Elysée, au sein de son palais ?
01:15 C'est à cela qu'on reconnaît un véritable homme d'Etat.
01:18 -La réforme des retraites, toujours,
01:20 avec ses actions coup de poing.
01:23 -On est là !
01:25 On est là !
01:26 Le petit monde, on est là !
01:30 -Dans cet hypermarché, désormais,
01:32 il n'y a plus aucun client qui rentre,
01:34 aucun produit qui passe en caisse.
01:36 Depuis à peu près 10h ce matin,
01:38 les militants CGT ont investi cet hypermarché.
01:41 -On est en colère, les salaires, ils n'augmentent pas.
01:45 La crise est là.
01:46 Il faut faire quelque chose.
01:48 Il faut qu'on se réveille tous et qu'on se batte
01:50 et que les salaires augmentent, pas l'âge de la retraite.
01:54 -Des tags du sol au plafond.
01:56 Aucune pièce n'a été épargnée,
01:58 comme cet amphithéâtre, désormais inutilisable.
02:01 -Le président de l'université de Caen-Normandie est avec nous.
02:05 -De la désolation, de la consternation,
02:07 puis après, de la colère.
02:08 Rien ne peut expliquer l'état dans lequel on retrouve
02:11 les bâtiments, même après un mois d'occupation.
02:14 -C'est faire explicer d'un lieu où ils ont trouvé un endroit
02:17 où ils sont bien, où on peut parler de tout.
02:20 C'est pas facile, psychologiquement.
02:22 -Bonne nouvelle pour la 1re fois en 11 mois,
02:25 les prix des produits alimentaires et des produits d'hygiène
02:28 du panier BFMTV se stabilisent.
02:31 -C'est le cas du lait, des pâtes et même de la viande,
02:34 comme le steak haché.
02:35 Ce mois-ci, la variation de notre panier alimentaire
02:38 est très faible. Il a augmenté de 0,19 %.
02:40 -La grande difficulté qu'on va avoir,
02:42 c'est que tout ça va avoir un effet retard.
02:45 On a tendance à dire, c'est Yves Puget qui dit ça,
02:48 que quand les prix augmentent, ils prennent l'ascenseur
02:51 et quand ils descendent, ils prennent l'escalier.
02:54 -Les entreprises acceptent de baisser leurs prix.
02:56 Il y a 2 solutions. Soit ils le font eux-mêmes,
02:59 soit ils acceptent de retourner à la table des négociations,
03:02 comme le demandent Bruno Le Maire et Olivia Grégoire,
03:05 pour renégocier avec les distributeurs.
03:08 -Certains opposants à la réforme des retraites
03:10 menacent de perturber les Jeux à Paris,
03:12 même si les modes d'action sont encore flous.
03:15 -Chantage pour les uns, bras de fer pour les autres.
03:18 L'occasion de revisiter les anneaux olympiques,
03:21 remplacés par des boucliers de CRS.
03:23 -Vous l'avez vu venir.
03:24 Quand Emmanuel Macron a ouvertement repris la main
03:27 sur l'organisation, ils se sont dit qu'à vouloir incarner
03:30 les Jeux, Jupiter pourrait bien leur nuire.
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