Entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe, «il y a une véritable détestation»

  • l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos

Retrouvez "L'entretien" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/
Transcript
00:00 Emmanuel Macron et Edouard Philippe, là c'est une autre affaire.
00:02 Et si vous deviez choisir ce matin un mot pour résumer ce qui caractérise leur relation,
00:06 que diriez-vous ?
00:07 Il y a une véritable détestation aujourd'hui entre eux.
00:10 Oui vraiment.
00:11 Elle a commencé à la fin de matignon où Emmanuel Macron a très mal vécu la lumière
00:18 qu'a totalement, qu'a à un moment donné concentré lors de la première crise sanitaire
00:22 Edouard Philippe.
00:23 Il ne le supportait plus tout simplement.
00:24 Et les mois qui ont suivi, ça a complètement dégénéré parce qu'Emmanuel Macron a mal
00:31 pris la volonté d'indépendance de son ancien Premier ministre.
00:34 Il estime que le maire lui a vu devait tout.
00:36 Et il a mal accepté son expression de loyal mais libre.
00:41 Et donc entre eux ça a complètement dégénéré.
00:44 Emmanuel Macron a tout fait pour empêcher le développement du parti d'Edouard Philippe
00:49 horizon.
00:50 Il n'a pas du tout associé ça.
00:51 Il y a vraiment des bâtons dans les roues pour ostraciser Edouard Philippe.
00:54 Il y avait une pression sur les élus qui voulaient rejoindre Edouard Philippe pour
00:58 qu'il ne le fasse pas.
00:59 On leur expliquait que s'il le faisait, il ne serait pas ministre.
01:02 Mais quand vous dites "on sait qui c'est", on imagine Emmanuel Macron qui dit à certaines
01:05 personnes "allez-y".
01:06 Oui, on le sait.
01:07 On sait que Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu, Thierry Solaire qui était à l'époque
01:12 conseiller politique d'Emmanuel Macron ont fait cette pression, même s'ils avaient
01:15 de bonnes relations avec Edouard Philippe, ont fait cette pression pour empêcher des
01:19 élus de rejoindre horizon.
01:20 Cette phrase qu'a prononcée Edouard Philippe et que vous l'écrivez dans votre livre
01:25 "Les 100 jours" de Ludovic Weggen, elle est importante.
01:27 "Je suis loyal mais libre", "Docteur loyal mais libre".
01:30 Emmanuel Macron n'a pas du tout apprécié.
01:33 D'autant plus, vous le dites, qu'il estime qu'Edouard Philippe est un peu responsable
01:37 aussi des contraintes, des critiques autour de la gestion de la crise du Covid et que
01:42 c'est finalement lui, le président, qui reçoit tous les critiques et tout ce qui
01:45 ne va pas.
01:46 Oui, bien sûr.
01:47 Ce sont des décisions qui ont été prises à deux, les bonnes comme les mauvaises.
01:51 Or, il y en a un qui a l'impression de payer le prix de toutes les mauvaises et Emmanuel
01:56 Macron a l'impression que c'est à Edouard Philippe qu'on attribue toutes les bonnes.
02:00 Donc il le vit de manière extrêmement injuste.
02:02 Une forme d'injustice, effectivement.
02:03 Et puis, il y a Ludovic Weggen.
02:04 Non, non, non, pardon.
02:05 Normalement, c'est le Premier ministre qui est le fusible.
02:07 Là, ça s'est passé dans un sens contraire.

Recommandée