Kombouaré : « Il y a même de la colère chez moi... » - Foot - L1 - Nantes

  • l’année dernière
L'entraîneur de Nantes, Antoine Kombouaré, était présent en conférence de presse avant le choc face Troyes. La bataille pour le maintien est lancée à quelques jour de la finale de la Coupe de France.
Transcript
00:00 Aujourd'hui c'est trois.
00:02 Vous doutez bien que...
00:05 Déjà on va se concentrer sur ce match-là,
00:09 parce que, pour vous cacher,
00:11 l'inquiétude c'est de jouer ce match-là
00:14 avec la plus grande rigueur,
00:17 le plus grand sérieux,
00:19 éviter que les garçons aient déjà un peu la tête
00:22 à dimanche prochain.
00:24 C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:26 les options, on n'en parle pas.
00:28 On est critiques, même plus que critiques.
00:30 C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:32 il faut toujours regarder les résultats
00:34 qu'on est en train de faire.
00:36 Et quand vous êtes sur huit matchs
00:38 sans en gagner un,
00:40 et puis surtout cinq défaites et trois nuls,
00:42 trois points sur 24,
00:44 c'est plus que critique.
00:46 C'est même très mauvais.
00:50 C'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:52 on est en difficulté.
00:56 On n'est pas content de nos résultats.
00:58 Il y a même de la colère chez moi.
01:00 Mais après,
01:02 on a confiance en notre travail.
01:06 Moi, j'ai énormément confiance en mes joueurs.
01:08 C'est pour ça qu'on n'est pas contents,
01:12 mais on sait qu'on est capables de beaucoup mieux.
01:16 C'est pour ça qu'il y a plus que de la frustration.
01:21 J'ai même parlé de colère.
01:23 On sait que c'est à nous de faire le boulot.
01:26 On attend le match de dimanche,
01:30 parce que c'est un match important
01:32 dans la mesure où c'est un concurrent direct.
01:34 Un bon résultat te permet de garder ce matelas.
01:39 Et puis après, j'attends surtout la finale de la Coupe de France
01:44 pour pouvoir passer à autre chose,
01:46 passer sur la course au maintien,
01:50 où les joueurs seront vraiment concentrés.
01:53 - Elle fait du mal cette finale placée à cet endroit-là ?
01:55 - Elle ne fait pas de mal.
01:57 Mais oui, j'en ai glissé un mot le week-end dernier.
02:02 C'est que voilà, aujourd'hui, c'est dur.
02:05 Parce que même moi, je reconnais qu'on parle de ce match
02:10 contre Troyes dimanche,
02:12 mais on a tous un peu la tête déjà à dimanche prochain.
02:16 C'est la difficulté.

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