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Éric Zemmour, président de Reconquête, est l’invité de BFM Politique ce dimanche.

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Transcription
00:00 - Mais M. Moure, vous-même, vous rappelez souvent votre parcours, l'endroit d'où vous venez.
00:04 Il n'est pas question de vos origines.
00:06 Vous rappelez votre milieu modeste, etc.
00:07 C'est bien cela dont il est question, alors qu'on parle de mixité sociale.
00:10 - Non.
00:11 - Donc, ça veut dire que vous lui attribuez une intention qu'il n'a peut-être pas.
00:13 - Je lui attribue une intention qu'il a.
00:15 Je lui attribue une intention qu'il a, parce que je sais.
00:18 Tout simplement, ce qu'il appelle mixité sociale, en vérité,
00:22 c'est la mixité migratoire.
00:25 C'est ça, le sujet.
00:26 Le problème aujourd'hui, c'est que nous avons une école qui s'effondre.
00:30 Je le répète, tous les classements internationaux le montrent.
00:33 Le classement PISA sur la capacité de lire un texte est catastrophique.
00:38 Le classement TIMS sur les mathématiques.
00:40 Nous sommes derniers, vous m'entendez, derniers de l'Union européenne.
00:44 C'est une catastrophe.
00:46 Aujourd'hui, vous avez deux Français, deux enfants sur 10 à 14 ans
00:50 qui ne savent pas lire correctement un texte.
00:52 Ce chiffre monte, vous allez voir que j'ai de la suite dans les idées,
00:55 à 50%, vous m'entendez, 1 sur 2, dans les quartiers que j'appelle, moi, islamisés
01:02 et qui sont appelés populaires.
01:03 Pourquoi ? Parce qu'en fait, l'école s'est effondrée
01:07 parce que nous avons renoncé depuis 40 ans au système traditionnel.
01:10 Nous sommes devenus le jouet des lubies, des pédagogistes
01:15 qui ont abattu les méthodes traditionnelles.
01:17 Et donc, le niveau de l'école s'est effondré.
01:18 Il n'y a qu'à voir le niveau du bac aujourd'hui, le niveau en orthographe,
01:22 le niveau en français, le niveau en mathématiques, etc.
01:24 Et là-dessus, je dis bien là-dessus, s'est greffé une immigration extra-européenne
01:30 de gens qui, pour la plupart, je dis bien pour la plupart,
01:34 ont un niveau socioculturel très faible.
01:37 Par ailleurs, ces gamins-là, souvent, sont très violents.
01:41 Donc, il y a une conjonction, une agrégation, à la fois d'effondrement
01:47 du niveau scolaire et de l'immigration qui aggrave cette agrégation.
01:50 - Pardon, je vais vous arrêter un instant, parce que dans cette...
01:52 Non, mais vous venez de faire une phrase dans laquelle
01:53 il y a tellement d'éléments...
01:54 - Je finis, je continue, je continue.
01:55 - Non, mais vous venez de dire que les enfants d'origine extra-européenne
02:01 sont souvent violents.
02:02 Enfin, sur quelle base ?
02:03 - Mais, simplement, les faits, les chiffres, vous savez,
02:06 il suffit de regarder.
02:07 - Non, mais ça ne veut rien dire.
02:08 - Mais arrêtez, mais écoutez, vous avez le droit de rester dans le déni.
02:12 - Non, ce n'est pas le déni.
02:13 - Non, mais c'est votre statut de journaliste qui est en cause, je le sais.
02:17 Moi, je ne le suis pas.
02:18 - Mon statut de journaliste, je le sais, c'est que les amours sont les faits.
02:20 - Votre statut sur ce sujet de journaliste est d'être dans le déni
02:23 vis-à-vis des ravages que causent les questions.
02:25 - Je vous demande quels sont les faits, je vous pose une question.
02:26 - Je le connais.
02:27 - C'est simple.
02:28 - De toute façon, je vous réponds ce que je veux.
02:29 Donc, je vais continuer à vous répondre.
02:30 - Je vous pose les questions que je veux aussi.
02:31 - Oui, mais posez vos questions et j'ai mes réponses.

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